RING
Un soir, seules à la maison, Tomoko et Masami, deux
jeunes lycéennes, s'amusent dans la chambre à se faire peur avec une rumeur,
celle d'une vidéocassette : une fois visionnée, une sonnerie téléphonique
annoncerait votre propre mort — avec raison — au bout de sept jours. Tomoko l'a
vue, mais ne croit pas à cette rumeur. Lorsqu'une sonnerie déchire le silence,
toutes deux s'immobilisent de peur. Masami court vers la cuisine, décroche le
téléphone et pouffe de rire : c'est la mère de Tomoko. Les deux lycéennes
éclatent de rire, soulagées. Masami va aux toilettes et Tomoko se dirige vers
le frigo, mais elle entend quelque chose provenant de la télévision qui, pourtant,
n'a jamais été allumée et qu'elle éteint avant de retourner à la cuisine. Se
servant un jus de fruit, elle entend à nouveau quelque chose derrière elle.
Elle tourne la tête et hurle d'effroi.
Ring
Réalisation : Hideo
Nakata
Scénario : Hiroshi
Takahashi, d'après le roman de Koji Suzuki
Musique : Kenji
Kawai
Production : Omega
Project Kodawaka et Kadokawa
Shoten Publishing Company, Ltd
Genre : Horreur
Titre
en vo : Ring
Pays
d'origine : Japon
Langue
d'origine : japonais
Date
de sortie : 31 janvier 1998
Durée : 96
mn
Casting
:
Nanako
Matsushima : Reiko Asakawa,
la journaliste, la tante de Tomoko
Hiroyuki
Sanada : Ryuji
Takayama, l'ex-mari de Reiko Asakawa
Rikiya
Otaka : Yoichi Asakawa, le fils de Reiko et de Koichi
Asakawa
Miki
Nakatani : Mai Takano,
l'assistante de Ryuji Takayama
Katsumi
Muramatsu : Koichi Asakawa
Yuko
Takeuchi : Tomoko Oishi,
la victime, nièce de Reiko Asakawa
Hitomi
Sato : Masami Kurahashi,
une amie de Tomoko
Yoichi
Numata : Takashi
Yamamura
Yutaka
Matsushige : Yoshino
Masako :
Shizuko Yamamura
Daisuke
Ban : Dr Heihachiro
Ikuma
Kiyoshi
Risho : Omiya, le
cadreur, un des collègues de Reiko Asakawa
Yûrei
Yanagi : Okazaki
Yôko
Ôshima : La tante de Reiko
Kiriko
Shimizu : Ryomi Oishi
Rie
Inō : "Sada", le Fantôme de Sadako Yamamura
Hiroyuki
Watanabe : Hayatsu
Miwako
Kaji : Kazue Yamamura
Chihiro
Shirai : Sadako
Yamamura, la jeune fille de Kazue Yamamura, avant qu'elle ne soit morte
Mon
avis : Indéniablement, dans le genre
horrifique au cinéma, il y eut un avant et un après Ring, non pas parce que le long métrage de Hideo Nakata soit un
chef d’œuvre absolu, ce n’est pas le cas même s’il reste plutôt efficace dans
son genre, mais, surtout, pour la simple et bonne raison qu’en remettant au
gout du jour tout un pan de la culture fantastique nippone et en la croisant a
la modernité de l’archipel, le réalisateur a sut relancer un genre un peu
tomber en désuétude et, accessoirement, inspirer bon nombre de ses confrères
étrangers, et ce, pour un résultat – il suffit de voir l’adaptation américaine –
bien évidement moins aboutie. Car Ring,
film sortit au Japon vers la fin des années 90 et au début des années 2000 en France,
brille particulièrement par ce mélange des genres, cette osmose entre les
spectres nippons, la culture propre a l’archipel japonais et, bien sur, cette
modernité omniprésente : ici, point de maisons hantés ou autre lieux
lugubres traditionnels, a la place, un simple poste de télévision, un
magnétoscope et une cassette vidéo. Du coup, si malédiction il y a, elle se
transmet de vidéo en vidéo, le fantôme de Ring
usant habilement de la technologie moderne pour frapper ses victimes, et, d’ailleurs,
l’intrigue va même plus loin puisque, dans le cas présent, il ne suffit même
pas, comme dans bien des histoires de fantômes, de donner une sépulture décente
au défunt maudit, non, si vous voulez vous débarrasser de cette malédiction,
sachez que tout devra passer par la technologie… Bref, Ring apparait à la fois comme conventionnel pour ses thématique
abordés mais également novateur pour ne pas dire original, le fantôme, ici,
ayant sut s’adapter a son époque. Grand succès lors de sa sortie, le film de
Hideo Nakata fit découvrir à un public occidental les films d’horreurs nippons,
ce coté dépaysant y étant, bien évidement, pour beaucoup. Alors bien sur, et
comme je l’ai dit précédemment, Ring
n’est pas un chef d’œuvre, la forme l’emportant grandement sur le fond,
cependant, diablement efficace et novateur, ce long métrage occupe, sans aucun
doute, une place non négligeable dans le genre horrifique, et reste, encore
aujourd’hui, un incontournable du cinéma fantastique…
Points
Positifs :
- Le
coté novateur de la chose avec cet habile mélange entre tradition et modernité,
les spectres nippons usant de la technologie pour frapper leurs victimes ;
ici, un poste de télé, une cassette vidéo voir même un téléphone…
-
Indéniablement, Sadako est le genre de fantômes qui marque les esprits, ne
serais-ce que pour son apparence, la manière dont elle se déplace et, bien
entendu, certaines scènes spectaculaires comme lorsqu’elle sort de l’écran
télé.
-
Même la manière dont les personnages doivent se débarrasser de la malédiction
est originale de par sa modernité… et son cynisme…
-
Pour le spectateur occidental, la découverte de tout un pan de la culture
fantastique nippone, bien éloignée de la notre par certains aspects.
Points
Négatifs :
- Par
certains cotés, la forme l’emporte grandement sur le fond puisque l’intrigue en
elle-même reste plutôt conventionnel avec une histoire de fantôme qui souhaite
se venger de la mort horrible qu’il a connu.
-
Quelques effets sont un peu limites tout de même, particulièrement ceux qui
nous montrent les victimes lorsqu’ils font face a Sadako. Alors certes, il faut
rappeler aussi que Ring est un film a
petit budget a la base…
Ma
note : 7,5/10
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