samedi 28 mai 2016

RING


RING

Un soir, seules à la maison, Tomoko et Masami, deux jeunes lycéennes, s'amusent dans la chambre à se faire peur avec une rumeur, celle d'une vidéocassette : une fois visionnée, une sonnerie téléphonique annoncerait votre propre mort — avec raison — au bout de sept jours. Tomoko l'a vue, mais ne croit pas à cette rumeur. Lorsqu'une sonnerie déchire le silence, toutes deux s'immobilisent de peur. Masami court vers la cuisine, décroche le téléphone et pouffe de rire : c'est la mère de Tomoko. Les deux lycéennes éclatent de rire, soulagées. Masami va aux toilettes et Tomoko se dirige vers le frigo, mais elle entend quelque chose provenant de la télévision qui, pourtant, n'a jamais été allumée et qu'elle éteint avant de retourner à la cuisine. Se servant un jus de fruit, elle entend à nouveau quelque chose derrière elle. Elle tourne la tête et hurle d'effroi.


Ring
Réalisation : Hideo Nakata
Scénario : Hiroshi Takahashi, d'après le roman de Koji Suzuki
Musique : Kenji Kawai
Production : Omega Project Kodawaka et Kadokawa Shoten Publishing Company, Ltd
Genre : Horreur
Titre en vo : Ring
Pays d'origine : Japon
Langue d'origine : japonais
Date de sortie : 31 janvier 1998
Durée : 96 mn

Casting :
Nanako Matsushima : Reiko Asakawa, la journaliste, la tante de Tomoko
Hiroyuki Sanada : Ryuji Takayama, l'ex-mari de Reiko Asakawa
Rikiya Otaka : Yoichi Asakawa, le fils de Reiko et de Koichi Asakawa
Miki Nakatani : Mai Takano, l'assistante de Ryuji Takayama
Katsumi Muramatsu : Koichi Asakawa    
Yuko Takeuchi : Tomoko Oishi, la victime, nièce de Reiko Asakawa
Hitomi Sato : Masami Kurahashi, une amie de Tomoko
Yoichi Numata : Takashi Yamamura
Yutaka Matsushige : Yoshino
Masako : Shizuko Yamamura
Daisuke Ban : Dr Heihachiro Ikuma
Kiyoshi Risho : Omiya, le cadreur, un des collègues de Reiko Asakawa
Yûrei Yanagi : Okazaki
Yôko Ôshima            : La tante de Reiko
Kiriko Shimizu : Ryomi Oishi
Rie Inō : "Sada", le Fantôme de Sadako Yamamura
Hiroyuki Watanabe : Hayatsu
Miwako Kaji : Kazue Yamamura
Chihiro Shirai : Sadako Yamamura, la jeune fille de Kazue Yamamura, avant qu'elle ne soit morte

Mon avis : Indéniablement, dans le genre horrifique au cinéma, il y eut un avant et un après Ring, non pas parce que le long métrage de Hideo Nakata soit un chef d’œuvre absolu, ce n’est pas le cas même s’il reste plutôt efficace dans son genre, mais, surtout, pour la simple et bonne raison qu’en remettant au gout du jour tout un pan de la culture fantastique nippone et en la croisant a la modernité de l’archipel, le réalisateur a sut relancer un genre un peu tomber en désuétude et, accessoirement, inspirer bon nombre de ses confrères étrangers, et ce, pour un résultat – il suffit de voir l’adaptation américaine – bien évidement moins aboutie. Car Ring, film sortit au Japon vers la fin des années 90 et au début des années 2000 en France, brille particulièrement par ce mélange des genres, cette osmose entre les spectres nippons, la culture propre a l’archipel japonais et, bien sur, cette modernité omniprésente : ici, point de maisons hantés ou autre lieux lugubres traditionnels, a la place, un simple poste de télévision, un magnétoscope et une cassette vidéo. Du coup, si malédiction il y a, elle se transmet de vidéo en vidéo, le fantôme de Ring usant habilement de la technologie moderne pour frapper ses victimes, et, d’ailleurs, l’intrigue va même plus loin puisque, dans le cas présent, il ne suffit même pas, comme dans bien des histoires de fantômes, de donner une sépulture décente au défunt maudit, non, si vous voulez vous débarrasser de cette malédiction, sachez que tout devra passer par la technologie… Bref, Ring apparait à la fois comme conventionnel pour ses thématique abordés mais également novateur pour ne pas dire original, le fantôme, ici, ayant sut s’adapter a son époque. Grand succès lors de sa sortie, le film de Hideo Nakata fit découvrir à un public occidental les films d’horreurs nippons, ce coté dépaysant y étant, bien évidement, pour beaucoup. Alors bien sur, et comme je l’ai dit précédemment, Ring n’est pas un chef d’œuvre, la forme l’emportant grandement sur le fond, cependant, diablement efficace et novateur, ce long métrage occupe, sans aucun doute, une place non négligeable dans le genre horrifique, et reste, encore aujourd’hui, un incontournable du cinéma fantastique…


Points Positifs :
- Le coté novateur de la chose avec cet habile mélange entre tradition et modernité, les spectres nippons usant de la technologie pour frapper leurs victimes ; ici, un poste de télé, une cassette vidéo voir même un téléphone…
- Indéniablement, Sadako est le genre de fantômes qui marque les esprits, ne serais-ce que pour son apparence, la manière dont elle se déplace et, bien entendu, certaines scènes spectaculaires comme lorsqu’elle sort de l’écran télé.
- Même la manière dont les personnages doivent se débarrasser de la malédiction est originale de par sa modernité… et son cynisme…
- Pour le spectateur occidental, la découverte de tout un pan de la culture fantastique nippone, bien éloignée de la notre par certains aspects.  

Points Négatifs :
- Par certains cotés, la forme l’emporte grandement sur le fond puisque l’intrigue en elle-même reste plutôt conventionnel avec une histoire de fantôme qui souhaite se venger de la mort horrible qu’il a connu.
- Quelques effets sont un peu limites tout de même, particulièrement ceux qui nous montrent les victimes lorsqu’ils font face a Sadako. Alors certes, il faut rappeler aussi que Ring est un film a petit budget a la base…

Ma note : 7,5/10

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