L'ATTAQUE
DES TITANS – TOME 18
Dans
un monde ravagé par des titans mangeurs d’homme depuis plus d’un siècle, les
rares survivants de l’Humanité n’ont d’autre choix pour survivre que de se
barricader dans une cité-forteresse. Le jeune Eren, témoin de la mort de sa
mère dévorée par un titan, n’a qu’un rêve : entrer dans le corps d’élite chargé
de découvrir l’origine des titans, et les annihiler jusqu’au dernier… Après
avoir renversé le régime et fait le ménage dans le gouvernement, le Bataillon
d’exploration lance enfin l’opération de reconquête du mur Maria. Fort de la
capacité de durcissement d’Eren et d’un minerai luminescent permettant les
déplacements de nuit, ses chances de réussite semblent bonnes. Mais Reiner,
Bertolt et le Titan bestial sont prêts à les recevoir !
L’attaque des Titans – Tome 18
Scénariste
: Hajime
Isayama
Dessinateur : Hajime
Isayama
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Action, Dark Fantasy, Dystopie,
Horreur, Tragédie
Titre
en vo : Shingeki no Kyojin
Parution
en vo : 9 décembre 2015
Parution
en vf : 6 avril 2016
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Pika
Édition
Nombre
de pages : 192
Mon avis :
L’année avait plutôt bien commencée pour ce qui est de mon manga préféré
actuel, puisque, pour rappel, le dix-septième
volume de L’attaque des Titans,
était l’un des meilleurs qu’il m’avait été donné de lire depuis le début de la
saga. En tous cas, un tome majeur puisque, non seulement, il mettait fin a l’intrigue
de la prise de pouvoir par les militaires, l’accession au trône de la nouvelle
reine, une certaine Historia, mais aussi, parce qu’il annonçait le prochain arc,
celui de la reconquête du Mur Maria. Bref, un nouveau tournant dans la saga qui
promettait beaucoup et qui nous annonçait de nouveaux affrontements
spectaculaires face aux Titans, chose qui avait été mise de coté depuis pas mal
de temps en fait. Or, d’entrée de jeu, il faut se faire une raison, pour ce qui
est de l’action, on repassera puisque celle-ci ne survient – mais de quelle façon,
hautement spectaculaire d’ailleurs – qu’a la toute fin de ce dix-huitième
volume. En effet, d’entrée de jeu, nous avons droit à de nouvelles révélations
sur le passé de nos protagonistes et, forcément, à pas mal de blabla. Certes,
ce n’est pas inutile surtout qu’on en sait davantage au sujet du père d’Eren,
ses origines et ses agissements. Le problème, c’est qu’ensuite, les personnages
continuent à parler, encore et encore, et là, au bout d’un moment, je trouve
que ça fait un peu trop. Certes, que le Major Erwin et ses officiers préparent
l’opération, cela se conçoit, certes, que l’on s’attarde un peu sur la dernière
soirée tranquille des membres du Bataillon d’exploration, ce n’est pas une
mauvaise chose, cependant, avais-t-on besoin, malgré le comique de la scène, d’une
énième prise de bec entre Eren et Jean, avait-on besoin, pour la énième fois,
des discussions sur le bon vieux temps du trio Eren, Mikasa et Armin ?
Non, je ne le pense pas, surtout que tout cela, en plus de ne pas apporter grand-chose
a l’intrigue, à le don de casser le rythme. Fort heureusement, comme je l’ai
dit, le dernier tiers de ce tome est d’un tout autre acabit et les dernières
pages, spectaculaires, elles, relèvent grandement le niveau tout en nous tirant
du demi-sommeil où un bon tiers de ce volume nous avait plongé. Nos héros se
retrouvent une fois de plus face a une menace mortelle, leurs adversaires les
plus puissants sont au rendez vous et, ma foi, cela risque de castagner sévère
lors du prochain tome au risque, qui sait, d’en laisser certains sur le carreau…
Mais bon, pour cela, il va falloir patienter jusqu’en aout et là, ça risque d’être
vachement long !
Points
Positifs :
-
Les nombreuses révélations au sujet du père d’Eren. Désormais, on en sait énormément
à son sujet même s’il subsiste encore quelques zones d’ombres sur ses origines,
bien entendu.
-
D’ailleurs, au sujet des révélations, depuis quelques temps, le sieur Hajime
Isayama n’est pas avare avec celles-ci, ce qui est une bonne chose.
-
Le final de ce tome qui laisse nos héros en fort mauvaise posture, piégés qu’ils
sont par le Titan Singe et les autres.
-
La scène où Livaï attaque Reiner, spectaculaire au possible ! Il s’en est
fallu d’un cheveu d’ailleurs…
-
Même si ça parle beaucoup trop dans ce volume, certains dialogues ne sont pas à
jeter, loin de là – un exemple, celui entre le Major Erwin et Livaï.
-
Certes, au bout d’un moment, les prises de becs entre Eren et Jean sentent
franchement le réchauffé, mais bon, celle-ci était plutôt amusante finalement.
Points
Négatifs :
-
Le début et la fin de ce tome sont plutôt bons voir très bons par moments mais
vers le milieu, tout ce jolie monde parle tellement – surtout pour répéter
encore et encore les mêmes choses – que cela casse un peu le rythme !
-
Plus le temps passe et moins je supporte le trio Eren, Mikasa et Armin :
franchement, lorsque ces trois là sont ensemble, leurs discussions reviennent
toujours au bon vieux temps, ils répètent pour la millième fois ce qu’ils
disent depuis le début et on s’ennui, mais en s’ennui !
-
Accessoirement, plus le temps passe et plus je trouve Mikasa de plus en plus
transparente : je l’aimais bien au début, de par son charisme et sa force,
mais depuis quelques temps, elle se contente d’être là, un peu inutile, au
point, selon moi, d’être dépassée par bien des personnages secondaires, ces
derniers, eux, apportant véritablement quelque chose a l’intrigue.
-
Un grand bof pour cette couverture.
Ma
note : 7,5/10
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