THE
AUTHORITY – LES ANNÉES STORMWATCH – TOME 2
Marchant
dans la rue, Jenny Sparks est agressé par un homme au visage caché par un
masque dissimulant ses yeux. Il la frappe à plusieurs reprises et lui plante
plusieurs aiguilles dans le dos, immobilisant celle que l'on surnomme l'Esprit
du XXème siècle et lui bloquant ses pouvoirs électriques, avant de partir.
Jenny parvient in extremis à briser une aiguille puis les autres. Elle prévient
Stormwatch et demande un entretien immédiat avec Weatherman. Ce dernier est
indisponible, il est en train d'annoncer à Stormwatch Prime leur prochaine
mission. Un super héros surnommé le Très Haut est resté pendant 10 ans immobile
sur son trône. Il a soudainement disparu et ses intentions n'étant pas vraiment
très claires, Weatherman souhaite que son équipe le retrouve au plus vite.
Ancien membre de Stormwatch, Malcolm King est conduit dans une base secrète où
il se retrouve en face du Très Haut et d'autres surhumains. Le frère de
Jackson, qui est toujours présent au sein de Stormwatch, a l'intention de leur
confier des informations tenues secrètes afin que ces héros s'en prennent à ses
anciens partenaires...
The Authority – Les années Stormwatch – Tome 2
Scénario : Warren Ellis
Dessins
: Tom Raney, Bryan Hitch, Oscar Jimenez, Michael Ryan,
Chris Sprouse
Encrage : Chuck
Gibson, Luke Rizzo, Jason Gorder, Mark McKenna, Eduardo Alpente, Homage Studio,
Scott Williams, JD, Kevin Nowlan
Couleurs : Gina
Going, Laura Depuy, Mike Rockwitz
Couverture : Bryan
Hitch
Genre : Super-Héros
Editeur
: DC Comics
Titre en vo
: Stormwatch –
Volume 2
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 22
mai 1997 – 01 septembre 1998
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 28 avril 2017
Nombre
de pages : 432
Liste
des épisodes
Stormwatch 48-50
Stormwatch vol.2
1-11
WildCATS/Aliens
Mon
avis : Prenant le train en marche de Stormwatch au trente-septième épisode,
le britannique Warren Ellis avait fort habilement relancé la saga de Jim Lee et
de Brandon Choi en recomposant l’équipe, en ajoutant des nouvelles figures a celle-ci
et, accessoirement, en modifiant de fort belle manière l’intrigue
scénaristique, cette dernière devenant bien plus intéressante avec ces
histoires de nouvel ordre mondial et d’une Amérique présentée, il faut le
reconnaitre, comme l’une des plus grandes menaces pour la paix dans le monde.
Tout cela, nous avions put le découvrir, ou le redécouvrir, dans le premier
volume de The
Authority – Les années Stormwatch, en fin d’année dernière, véritable
petit bijou offert par les éditions Urban
a tout amateur de comic digne de ce nom – surtout que, pendant 20 ans, les
publications françaises furent pour le moins aléatoires. Du coup, c’était avec
une hâte certaine que je me suis lancé dans ce second et dernier volume de Stormwatch, un véritable pavé de plus de
400 pages, ce qui, ma foi, est plutôt imposant ! Et d’entrée de jeu, le
plaisir fut une fois de plus au rendez vous : il faut dire que découvrir
cette série des années 90, peu connue sous nos lattitudes et porteuse en elle
de quelques défauts des comics de l’époque – surtout pour ce qui est des
dessins – mais qui n’en vaut pas moins le coup, de part l’originalité d’un
Warren Ellis loin des carcans réducteurs de Marvel
et de DC, est un pur régal !
Certes, tout n’est pas parfait et comme je l’ai dit, pour ce qui est des
dessins, si l’on retire les épisodes de Bryan Hitch qui sont une pure merveille
graphique, le reste fait un peu mal aux yeux – d’ailleurs, sur ce point,
dommage que le sieur Hitch soit si peu présent. Mais coté scénario, force est
de constater que l’on ne s’ennui pas une seconde et que les événements se
bousculent, tous plus étonnants les uns que les autres : Ellis oppose son
équipe a d’anciens super-héros surpuissants, fait disjoncter le Weatherman,
relance une fois de plus la série avec une « seconde
saison », crée pour l’occasion deux nouveaux personnages fortement
inspirés de Superman et de Batman, nous montre une Terre parallèle, fait
intervenir les WildCATS et
commet un véritable massacre en règle, histoire de ne laisser que quelques
survivants qui formeront le noyau dur de sa prochaine création, The
Authority. Bien évidement, Stormwatch pourrait être critiquable sur
bien des points, comme ce massacre final qui tombe un peu comme un cheveu dans
la soupe, mais bon, dans l’ensemble, les nombreux épisodes qui composent ce
second volume nous démontrent fort bien qu’a son époque, cette série n’avait
pas a rougir de la concurrence des deux grosses maisons d’éditions, bien au
contraire, et que, accessoirement, le meilleur était encore a venir, mais ceci
est déjà une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Non seulement Warren Ellis aura bouleversé la série en profondeur, mais
surtout, comme on peut le constater dans ce second volume de Stormwatch, il l’aura entrainé très
loin, cela, par le biais de scénarios pour le moins originaux, qui nous
surprennent encore, vingt ans plus tard, et où on ne s’ennui pas une seconde !
-
Des super-héros cachés qui souhaitent changer le monde, Weatherman qui perd les
pédales et qui s’en prend a son équipe, Midnighter et Apollo, tous deux
fortement inspirés de Batman et de Superman, l’arc de la Terre parallèle, les WildCATS et les Aliens (oui, les mêmes que celui du film), ces
derniers massacrant l’équipe… Que d’événements dans ce second tome de
Stormwatch !
- Tous les épisodes dessinés par Bryan Hitch sont
une pure merveille ! Quel dommage que celui-ci n’ai pas été aux crayons
sur l’ensemble de la série…
- Les nombreux clins d’œil a l’Histoire des comics,
a d’autres séries, etc.
- Warren Ellis est sans pitié vis-à-vis de l’administration
américaine, et quelque part, cela a un petit coté jouissif.
- Un sacré pavé que se second volume de Stormwatch
et, accessoirement, un grand merci aux éditions Urban Comics pour avoir
publié cette série culte de la fin des années 90 !
Points
Négatifs :
-
Je n’ai rien contre un bon petit massacre qui laisse sur le carreau tout un tas
de personnages, or, celui qui nous est proposé ici par Warren Ellis est plus
que bancal : déjà, la plupart des protagonistes sont tués sans qu’on le
voit, les WildCATS découvrant
leurs corps au fur et a mesure de leur avancée, ensuite, les hauteurs de ce
massacre, certes, ce sont les fameux Aliens, mais bon, comment dire, c’était Stormwatch
en face ! Bref, on sent que Ellis était surtout pressé d’en finir avec
tout ce petit monde, au mépris des personnages et, quelque part, des lecteurs.
- Coté dessins, en dehors des épisodes de Bryan
Hitch, force est de constater que cela reste moyen voir très moyen par moments ;
typique des années 90, le style de la plupart des artistes a terriblement mal
vieillit.
- Euh, Rose Tattoo meurt un peu trop facilement,
non !?
- Mouais, je pense que les éditions Urban Comics
auraient put nous trouver une autre couverture que celle avec Midnighter
en gros plan…
Ma
note : 8/10
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