LUST FOR LIFE
Iggy Pop
1 - Lust for
Life (Pop,
Bowie) 5:13
2 - Sixteen (Pop) 2:26
3 - Some Weird
Sin (Pop,
Bowie) 3:42
4 - The
Passenger (Pop,
Gardiner) 4:44
5 - Tonight (Pop, Bowie) 3:39
6 - Success (Pop, Bowie, Gardiner) 4:25
7 - Turn Blue (Pop, Lacey, Bowie, Peace) 6:56
8 - Neighborhood
Threat (Pop,
Bowie, Gardiner) 3:25
9 - Fall in Love
with Me (Pop,
Bowie, Hunt Sales, Tony Sales) 6:30
Lust for Life
Musicien : Iggy Pop
Parution
: 09 septembre 1977
Enregistré : avril
– juin 1977
Durée : 41:53
Genre
: Post-Punk
Producteur : David Bowie, Iggy Pop, Colin Thurston
Label : RCA
Musiciens :
Iggy
Pop : chant
David
Bowie : piano, claviers, chœurs
Carlos
Alomar : guitare, chœurs
Ricky
Gardiner : guitare,
chœurs
Tony
Sales : basse, chœurs
Hunt
Sales : batterie, chœurs
Mon
avis : Indéniablement, en 1977, David
Bowie et son petit groupe de compagnons – Brian Eno, Iggy Pop – furent a l’origine
de la sortie de cinq albums en quelques mois qui allèrent poser les bases
musicales des dix années suivantes, ainsi, avec Low
et Heroes
pour Bowie, Before
and After Science pour Eno et The
Idiot et ce Lust for Life qui
nous préoccupe aujourd’hui, pour l’Iguane, ce furent donc cinq petits chef d’œuvres
qui, pour les deux premiers, se prolongèrent dans l’année suivante avec Lodger et Ambient.
Bref, un fourmillant artistique peu commun et exceptionnel qui gravita autour
du Mince Duc Blanc et où les autres n’étaient pas en reste, chacun apportant sa
pierre a l’édifice, d’une façon ou une autre. Et donc, Iggy Pop, ex-Stooges et
ami américain de l’ex-Ziggy, qui tel un phénix, renaquit de ses cendres avec le
somptueux et dérangeant The Idiot,
qui, accessoirement, dérouta bon nombre de ses fans, n’attendit guère pour
refaire parler de lui avec, ce qui est encore de nos jours considéré comme son
second meilleur album solo de tous les temps, ce fameux Lust for Life. Un grand album, donc, que cet opus qui, d’entrée de
jeu, dénote grandement de son prédécesseur : il faut dire que la pochette
avec cet Iggy souriant est a mille lieux de l’esthétisme froid et mécanique de The Idiot. Ainsi, le contenu tiendra
moins, cette fois, du Low de Bowie et
de Kraftwerk pour revenir a un rock plus basique, plus accessible aux fans de
la première heure, il faut le reconnaitre. Cependant, n’allez pas croire que le
duo Pop/Bowie aura céder aux sirènes du commercial et de la facilité a tout va
car il n’en est rien, loin de là ! Lust
for Life nous montre juste une autre facette de l’Iguane, plus enjouée,
certes, moins expérimentale, indéniablement, mais tout aussi jouissive, a sa façon,
que put l’être The Idiot et où des
titres comme The Passenger, Tonight, Sixteen ou Lust for Life
(la chanson) sont de très haute volées. S’en suivra ensuite une tournée
mémorable avec Iggy Pop aux chants et Bowie aux claviers et la confirmation,
indéniable, que ces deux là, ensemble, possédaient une alchimie peu commune. Au
final, et même si je garde une nette préférence pour l’esthétisme froid et chirurgical
de The Idiot, chef d’œuvre absolu de
la discographie de l’Iguane, comment ne pas apprécier grandement ce Lust for Life, pendant génial et joyeux
tout aussi indispensable !
Points
Positifs :
- Le
second meilleur album d’Iggy Pop en solo – oui, le premier étant The Idiot – ce qui, en soit, veut tout
dire. Il est évidant que cet opus est très différent de son prédécesseur, qu’il
renoue avec une certaine simplicité musicale mais que cela n’est nullement un
défaut, Lust for Life déroutant bien
moins les fans de la première heure de l’Iguane.
-
Finit les expérimentations musicales et l’influence des groupes allemands pour
un punk-rock du plus bel effet qui n’en reste pas moins festif et oh combien
plaisant.
- The
Passenger, peut-être l’une des meilleures chansons d’Iggy Pop de tous les
temps !
-
Tonight, Sixteen, Lust for Life,
pour ne citer que les morceaux les plus marquants d’un album qui ne possède que
de bonnes chansons.
-
Une collaboration diablement efficace – encore une – entre Iggy Pop et David
Bowie ; et puis, ce dernier aux claviers et aux chœurs, quel plaisir !
Points
Négatifs :
- D’un
point de vu personnel, je trouve que The
Idiot, plus expérimental, plus risqué musicalement parlant, est supérieur à
Lust for Life. Après, tout est une
question de préférences et de gouts.
-
Certes, la pochette est devenue culte depuis le temps, mais, objectivement, on
ne peut pas vraiment dire qu’elle soit très recherchée, loin de là.
Ma
note : 8,5/10
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