vendredi 12 mai 2017

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 1


LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 1

En Grèce, berceau des chevaliers d’Athéna, des guerriers traditionnels qui s’entraînent en secret, le jeune Seiya va bientôt passer l’épreuve finale qui lui permettra d’acquérir l’armure de bronze de Pégase, une relique sacrée aux pouvoirs mystiques. C’est dans ce but qu’il vient de passer 6 ans à s’entraîner afin de maîtriser son « cosmos », c’est-à-dire son noyau d’énergie interne, afin de pouvoir le faire exploser et déployer ainsi une force surhumaine capable de briser l’atome. Cette cosmo-énergie est la clé de tout et se trouve en chacun de nous, mais seuls quelques élus arrivent à la maîtriser un jour. Avec l’armure si chèrement gagnée, Seiya pourra ensuite retourner au Japon, son pays natal, et demander des comptes à la fondation Graad qui l’a envoyé remplir cette mission alors qu’il n’était encore qu’un enfant, tout comme des dizaines d’autres orphelins disséminés ainsi partout dans le monde, à chacun des endroits où se trouve une de ces armures. De retour au Japon, chaque chevalier devra ensuite se battre dans un tournoi qui décidera du plus fort d’entre eux, celui qui méritera de porter l’armure d’or du Sagittaire... Mais Seiya ne veut pas se prêter à cette mascarade, il veut seulement retrouver sa sœur comme on le lui a promis s’il ramenait l’armure de bronze au Japon. Pour cela, il va déjà falloir l’emporter sur la montagne de muscles qui se dresse devant lui et prétend aussi à l’armure de Pégase...


Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 1
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 1
Parution en vo : 10 Septembre 1986
Parution en vf : 01 Mars 1997
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 180

Mon avis : Les mangas étant devenus si courants dans notre société occidentale depuis la fin des années 90 et l’arrivée en force de ceux-ci dans nos librairies, tant de séries ont depuis lors franchis des milliers de kilomètres entre le Japon et la France – certaines excellentes, d’autres franchement mauvaises – que les plus jeunes d’entre nous, ceux qui n’auront pas connu l’âge d’or des dessins animés nippons sur nos petits écrans – de la fin des années 70 au début des années 90 – n’auront naturellement que faire pour une série vieille de presque 30 ans et qui a terriblement mal vieilli. Car oui, et c’est un grand fan de Saint Seiya (ou des Chevaliers du Zodiaque comme on les connaissait du temps de mon adolescence) qui le dit, car bon, comment dire… malgré toute la nostalgie qui se dégage de cette œuvre,  Les Chevaliers du Zodiaque a vieilli, terriblement vieilli, et cet objet, ce premier tome, donc, de la saga, ne plaira, majoritairement, qu’aux vieux de la vieille, ces anciens fans qui flirtent allègrement avec les 40 ans et qui se réjouiront de replonger ainsi – nostalgie quand tu nous tiens – dans leurs tendres années… Car bon, comment dire, Les Chevaliers du Zodiaque, si l’on met de côté tout ce côté « vieux souvenirs d’enfance », il faut tout de même admettre que c’est bourré de contradictions, que ce n’est pas forcément crédible (regardez donc la réaction du grand public lorsqu’il apprend l’existence des Chevaliers) et que, point de vu dessins, Kurumada, surtout dans les premiers tomes, ce n’est pas le top – de même que le scénario qui un peu débile au début avec cette histoire de tournoi, heureusement, cela s’améliore grandement au fil des tomes jusqu’à atteindre des sommets avec la Bataille du Sanctuaire. Alors, du coup, se plonger dans les aventures de nos sympathiques Chevaliers du Zodiaque est-il inutile pour un nouveau public ? Probablement, il faut le reconnaitre, a moins d’être un amateur de vieux mangas ou d’être fan des diverses suites de Saint Seiya (The Lost Canvas, Omega, etc.) qui souhaiterait, par curiosité, découvrir l’œuvre originale… Par contre, si comme moi, vous avez dans les 40 ans, si comme moi, vous ne loupiez aucun épisode de la version animée de la série dans les années 80, si comme moi, vous avez vibrer avec la Bataille du Sanctuaire et les Chevaliers d’Or et si comme moi, vous avez lu en long, en large et en travers le manga, alors, bien entendu, les choses sont différentes et se replonger, tant d’année après, dans cette œuvre culte pour toute une génération ne sera pas dénué d’intérêt. Les autres, bien entendu, passerons leur chemin…


Points Positifs :
- Pour les vieux de la vieille, un coté nostalgique qui fonctionnera à coup sûr !
- Le plaisir de relire certaines répliques cultes…
- Mine de rien, c’est tout de même Les Chevaliers du Zodiaque et ça c’était une sacrée série mythique !
- En toute objectivité, si l’on se remet dans le contexte de l’époque, Kurumada a sut nous pondre une œuvre bien plus originale qu’on pourrait le penser de prime abord.
- Le fan de base, le quadra en gros, sait que la série sera bien plus intéressante par la suite, du coup, il passera outre ce premier tome qui n’est qu’une grosse présentation du personnage principal, Seiya, et d’une partie du contexte de la série.

Points Négatifs :
- En étant objectif, Les Chevaliers du Zodiaque, c’est un peu simpliste par moments pour ne pas dire débile : mouais, des mecs qui se baladent avec des armures au vu et au sus de tous sans que ça semble gêner qui que ce soit.
- Près de trente ans après sa sortie, je déteste toujours autant Seiya : personnage inintéressant au possible, prétentieux, avec un charisme digne de celui d’une huitre et qui veut se fritter avec tout le monde… et en plus, c’est le héros et il arrive toujours à gagner. Beurk !
- Si au fil des tomes, le scénario des Chevaliers du Zodiaque ira en s’améliorant jusqu’à atteindre des sommets au cours de la mythique Bataille du Sanctuaire, au début, c’était loin d’être gagner et ce tournoi entre chevaliers, d’une débilité profonde, est la pire période de la saga.
- Pour ce qui est des dessins et malgré quelques planches réussies, force est de constater que Kurumada fera beaucoup mieux par la suite.
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.

Ma note : 6/10

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