LA
TOUR SOMBRE – TERRES PERDUES
Roland
de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en
direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le
Pistolero perdra l'esprit s'il ne sauve pas Jake, ce garçon qu'il a déjà trahi
mais qu'il n'oublie pas. Comment le ramener vers l'Entre-Deux-Mondes aride et
périlleux dans lequel ils cheminent ? II existe peut-être une clé à cette
énigme, une clé que seul Eddie peut façonner... II leur faudra dès lors
traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont
ils devront déjouer les pièges, au risque d'y perdre la vie... et d'échouer
dans cette quête devenue leur raison d'être.
La Tour sombre – Terres perdues
Auteur
: Stephen
King
Type
d'ouvrage : Fantastique, Fantasy
Première
Parution : 01 août 1991
Edition
Française : 6 avril 2006
Titre en vo : The Dark Tower – The Waste Lands
Pays
d’origine : Etats-Unis
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Jean-Daniel
Brèque, Christiane Poulain
Editeur : J’Ai
Lu
Nombre
de pages : 521
Mon avis :
Depuis mi-janvier, je suis plonger dans l’une des œuvres maitresse de l’écrivain
américain Stephen King – mais pas forcément la plus connue aux yeux du grand
public – je veux bien évidement parler de La
Tour Sombre, cycle mêlant habilement Fantasy, western, horreur et mondes
parallèles et où l’on suit la destinée de Roland de Gilead et de ses compagnons
sur les traces de la fameuse Tour. Ainsi, après un premier volume, Le
Pistolero, qui présentait le personnage principal et l’univers où se
déroule l’intrigue, et un second, largement plus réussi de par son intensité narrative,
Les
trois cartes, où l’on faisait la connaissance de deux des compagnons de
Roland, Eddie et Susannah, ce fut avec un enthousiasme certain que je me suis
lancer dans la lecture de ce troisième tome de la saga, ce Terres perdues qui aura non seulement confirmer tout le bien que je
pensais de celle-ci mais qui, il faut le reconnaitre, aura réussi a sublimer
mon intérêt pour celle-ci. Il faut dire, pourtant, que les choses n’étaient pas
forcément gagnées d’avance puisqu’une bonne partie de ce roman est dans la
ligne droite de son prédécesseur : en effet, une fois de plus, Roland doit
batailler ferme pour amener auprès de lui celui qui sera deviendra un autre de
ses compagnons, dans le cas présent, le jeune Jake, l’enfant rencontrer dans Le Pistolero et que notre héros avait laissé…
mourir. Sauf que depuis, les choses ont pas mal changées et que Jake est bel et
bien vivant tout en se souvenant qu’il devait être mort et qu’il se souvient d’un
autre monde. Bref, un sacré nœud d’embrouilles dans la tête du jeune garçon, et
de Roland, et c’est justement là où Stephen King fait fort, réussissant a nous
tenir en haleine tout au long de cette première partie où Roland et ses
compagnons tentent le tout pour le tout afin de sauver et de ramener Jake
auprès d’eux. La suite, elle, est plus conventionnelle mais n’en reste pas
moins excellente même si, lors de la traversée pour le moins chaotique de la
ville de Lud, l’action prend un peu le pas sur la réflexion. Par le biais des
ressemblances troublantes entre le monde de Roland (dont on ne cesse de nous
dire qu’il a changer) et le notre, pour cette locomotive schizophrène issue d’un
livre pour enfants et bien vivant ici et pour, une fois de plus, la maitrise narrative
parfaite du sieur King, le lecteur traverse, en compagnie des personnages, la
dangereuse ville de Lud et ses habitants dégénérés avant de la quitter a très
grande vitesse sur les traces de la fameuse Tour sombre, et ce, sans avoir le
temps de reprendre son souffle tellement l’intrigue est captivante. Bref, vous
l’avez compris, nouveau tome pour La Tour
sombre est nouvelle réussite pour un King tout simplement au sommet de son
art, qui sait prendre son temps entre chaque parution d’un volume de son cycle
majeur, mais, sincèrement, quand on voit le résultat final, on ne peut qu’applaudir
des deux mains !
Points
Positifs :
- La
première partie, consacrée a Jake, est tout simplement parfaite : au
début, on se dit qu’on va avoir droit a une réédite du tome précédant, où
Roland faisait des incursions dans notre monde, a différentes époques, afin d’en
ramener ses futurs compagnons, Eddie et Susannah, mais en fait, les choses sont
bien plus compliquées que cela est, accessoirement, passionnantes.
-
Le personnage de Jake, présent dans le premier roman mais qui prend ici enfin
de l’importance. De part ses souvenirs qui se télescopent entre le fait qu’il
aurait dut être mort mais qu’en fait il vit encore, ses recherches pour
parvenir dans le monde de Roland, ce nouveau membre du ka-tet est aussi réussi
que les autres.
-
Charlie le Tchou-Tchou avec son sourire qui n’inspire pas confiance ou Blaine
le Mono, monorail schizophrène, King nous offre là un protagoniste improbable
mais oh combien réussit.
-
Mine de rien, en avançant dans l’histoire, au fil des tomes, c’est de mieux en
mieux.
-
Roland reste bien sur charismatique en diable, cependant, je suis plus attirer
par des personnages comme Eddie et Susannah, véritables piliers de l’histoire.
-
L’ours géant, créature immémoriale a la fois faite de chair et de circuits.
-
La maison vivante qui essai de dévorer Jake.
-
La scène où Susanna a une relation sexuelle pour le moins particulière avec un
démon.
-
La traversée de la ville de Lud.
Points
Négatifs :
- Si
la seconde partie, celle où nos héros traversent la ville de Lud, est
captivante au possible et bourrée d’action, elle reste inférieure, par certains
cotés, a la première, plus posée, certes, mais tout simplement parfaite d’un
point de vue narratif ainsi que pour ses nombreuses implications quand aux
rapports entre notre univers et celui de Roland.
-
Mouais, pas vraiment fan de Ote, l’animal de compagnie de Jake.
Ma
note : 8,5/10
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