MULTIMONDES
N°4
Août/Septembre
1999
Au
sommaire :
- Articles
-
Que la force soit avec toi
-
Une créature désirable
-
Un canapé pour mon épée
-
Rodney Matthews : En quête d’éternité
- Dossier :
Top-Secret
-
Espions de tous les temps
-
Le chiffre et le code
-
Profession : Espion
-
Au service de sa Majesté
-
Stages à l’Épée
-
Médiathèque de l’espion
-
Scénario : Course à la mort
-
Petite initiation à la cryptographie
- Rubriques
-
1999 : Le Concile des Mages
-
Making Of : Megalex
-
Encyclopédie des mondes imaginaires : Le Carnaval de Fer
-
Micro : Might and Magic VII
-
BD : L’Auberge de non-retour
-
Previews
-
Courrier et annonce du prochain numéro
Mon avis :
Cette fin du mois de novembre aura vu le retour de mes critiques d’anciennes
revues consacrées aux jeux de rôles (sur plateau et pas sur console ou PC, ce
qui n’est pas la même chose) et plus précisément celles de Multimondes, le successeur éphémère de Dragon Magazine, la revue phare du genre au cours des années 90.
Ainsi, en a peine plus d’une semaine, j’en suis a ma troisième critique
puisque, après le second
et le troisième
numéro, aujourd’hui, j’aborde le cas du quatrième, un numéro, accessoirement,
qui ne m’aura guère laissé une bonne impression, bien au contraire. Il faut
dire que l’une des problématiques de cette revue, et, en quelque sorte, c’était
déjà le cas avec son prédécesseur, Dragon
Magazine, c’est que suivant le sujet principal du numéro, on pouvait
alterner les excellents magazines a d’autres franchement moins intéressants.
Ainsi, après un très bon dossier Conan, ce quatrième numéro de Multimondes nous en propose un consacré
aux… espions, ce qui, déjà, est bougrement moins captivant. Alors bien sur, je
sais parfaitement que tout cela se juge aussi par ses propres gouts personnels
et qu’un individu passionné par l’espionnage et toutes les œuvres du genre
verra son attention éveillée par ce quatrième numéro de Multimondes, cependant, même si je sais parfaitement que cette
revue n’est pas cantonnée au genre médiéval fantastique a la Donjons & Dragons, même s’il est
normal d’y trouver des sujets et des univers aussi variés que la SF, le Mythe
de Cthulhu voir même, dans le cas présent, l’espionnage, le soucis, selon moi,
c’est que le dossier en lui-même est tout sauf… réussi. Un survol trop rapide
de ce que fut la profession au cours des âges, une filmographie mal réalisée
des James Bond, les auteurs se
sentant obligés de mettre en avant les productions plus récentes (pour l’époque)
au détriment des véritables chef d’œuvres des débuts, et, pour finir, quelques
articles peu intéressants font que, d’un dossier qui aurait put être bon, on se
retrouve avec une curieuse impression de truc plutôt bancal. Dommage… oui
dommage car, histoire d’enfoncer le clou, le reste de la revue n’arrive pas
vraiment a sauver les meubles et si l’on louera l’interview de Rodney Matthews,
artiste britannique que les vieux lecteurs de Dragon Magazine connaissaient bien, et si l’article Star Wars n’est pas mauvais, pour le
reste, cela reste un peu trop moyen. Bref, ce quatrième numéro de Multimondes et a mille lieux de ses prédécesseurs
mais bon, quelque part, au vu de sa couverture, on pouvait se douter que l’on
serait déçu…
Points
Positifs :
- L’interview
de Rodney Matthews, un artiste britannique fort talentueux et au style plutôt particulier.
-
Sans être exceptionnel l’articule consacré a Star Wars se laisse lire.
-
Petit coup de nostalgie avec Might and
Magic VII.
-
Tout n’est pas à jeter dans le dossier consacré à l’espionnage et il y a deux
ou trois choses intéressantes comme l’évolution du métier au fil des siècles,
quelques noms célèbres qui auront marqué la profession et, pour finir, la cryptographie.
Points
Négatifs :
- Force
est de constater que le dossier consacré à l’espionnage est une franche
déception : sans être fan du genre, je reconnais qu’il y avait de quoi
faire beaucoup mieux, surtout que les thèmes ne manquent pas. Ainsi, l’espionnage
au fil des âges : le thème est abordé mais trop rapidement, et ce, au détriment
d’articles dont on se demande ce qu’ils font là comme Stages à l’Épée.
-
Bien évidement, il était impossible de ne pas parler de James Bond, le plus
grand espion de tous les temps (enfin, en tant que personnage imaginaire, bien
sur), cependant, la filmographie sélective qui nous est proposée dans ce numéro
est ridicule et fait trop l’impasse sur les vieux films, vraiment bons, pour
mettre en avant les plus modernes (du moins pour l’époque) ; accessoirement,
quinze ans après la parution de ce numéro, on regarde encore les James Bond avec Sean Connery, ce qui n’est
plus vraiment le cas pour ceux de Pierce Brosnan…
-
Chouette, un article sur les Succubes… zut, il est complètement raté !
-
Mouais, l’article sur les épées magiques sent le réchauffé a plein nez
tellement le sujet a été traiter maintes fois dans le passé.
-
Un peu bof la couverture.
Ma note : 4/10
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