LA
NOUVELLE REVUE D’HISTOIRE 85 – 1936, ILLUSIONS ET TRAGÉDIES
Juillet/Août
2016
1936,
illusions et tragédies
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Présentation du dossier
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Mars 1936. Alerte sur le Rhin
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Front Populaire : les espoirs déçus de l’été 1936
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Marceau Pivert : « Tout est
possible »
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Chronologie : du Rassemblement populaire à l’Union nationale (1934-1938)
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La guerre d’Espagne et ses mémoires antagonistes
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Chronologie : La tragédie espagnole (1936-1939)
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Le temps des congés payés et des auberges de jeunesse
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À Moscou, Staline élimine ses rivaux
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Berlin organise les Jeux Olympiques : la « fête des peuples »
- Editorial :
L’année du tournant
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Un témoin du XXème siècle. Entretien avec Claude Pierre-Brossolette
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Le billet inattendu de Péroncel-Hugoz : Mohand Tazerout, un Kabyle hors du
commun
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Le clivage droite/gauche en question. Entretien avec Arnaud Imatz
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L’éducation selon les Romains
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La guerre de Sécession au cinéma où la revanche des Confédérés
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1914-1918 – L’Allemagne et le djihad islamique
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La gauche « Algérie française »
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Le passé méconnu de l’Afrique du Nord. Entretien avec Bernard Lugan
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François Guizot
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Jeu. François Guizot et son temps
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Saint-Nicolas-de-Port
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La caméra explore l’histoire : Le Septième Sceau
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Actualité des livres historiques
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Régine Pernoud
Mon
avis : Ici, d’entrée de jeu, les choses
débutaient fort mal puisque poursuivant sur une longue tradition de couvertures
parfois d’une mochetée indicible, ce numéro estival de cet excellent magazine
qu’est La Nouvelle Revue d’Histoire
nous proposait à la une la tronche d’un travailleur de la France profonde des
années 30, tout heureux et qui levait le poing. Un grand beurk, donc, pour ma
part, surtout que le titre du dossier principal, 1936 illusions et tragédies m’avait fait croire que ce dernier
serait consacrer au Front Populaire. Fort heureusement, il n’en fut rien, et ce
fut d’ailleurs la première bonne surprise de ce numéro, accessoirement, pas la
dernière d’ailleurs… Car en mettant ainsi en avant cet été 1936, vieux de huit décennies
désormais, ce numéro de la NRH, s’il
aborde bien entendu le cas du Front Populaire, n’oublie pas tout ce qui c’est
déroulé en Europe au même moment, événements, par ailleurs, oh combien plus
importants : ainsi, entre les débuts de la guerre d’Espagne, ceux des
procès staliniens, de la montée en puissance de l’Allemagne Nazie et des Jeux
Olympiques de Berlin, ce dossier est on ne peut plus complet, plutôt instructif
et, mine de rien, assez intéressant. Alors bien sur, on pourra regretter que la
NRH traite souvent de cette période,
mais bon, lorsque c’est aussi bien fait, il faut savoir mettre les critiques de
coté. Mais ce n’est pas tout car comme chacun sait – du moins, pour les
habitués de la revue – en plus du dossier principal, il y a les autres
articles, les rubriques habituelles et là, ma foi, une fois de plus, c’est plutôt
bon voir très bon suivant les thématiques traitées : la guerre de
Sécession au cinéma, le clivage droite/gauche, François Guizot, Le Septième Sceau, il y a vraiment de
quoi faire en lisant tout cela… Alors oui, l’habillage fut mauvais, très
mauvais même, mais bon, comme le contenu rattrape allègrement cette grosse
faute de mauvais gout, ne nous plaignons pas trop !
Points
Positifs :
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Le dossier consacré a 1936 et plus particulièrement a l’été de cette désormais
lointaine année est l’exemple parfait de ce qu’est un bon dossier de la NRH : fort instructif, par moments
captivants, traitant de thèmes connus mais en l’abordant d’une manière nouvelle
ou en mettant l’accent sur des points méconnus de l’Histoire, on ne s’ennui pas
une seconde.
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Sur ce point, la partie consacrée a la guerre d’Espagne, bien plus complexe qu’on
pourrait le penser, est la plus réussie et mériterait un développement
ultérieur tellement le sujet est vaste.
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Bon article que celui sur la guerre de Sécession au cinéma.
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Article sur François Guizot, figure oubliée du XIXème siècle, article sur le
clivage de plus en plus absurde qu’est celui entre la droite et la gauche, Le Septième Sceau ; bref, il y a de
quoi faire dans ce numéro.
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Comme d’habitude, la qualité générale de cette revue ne se démord pas.
Points
Négatifs :
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Mais comment ont-ils put pondre un tel étron en couverture ?! Un énorme
point noir que ce gros beauf qui lève le poing comme un débile…
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Un certain manque d’originalité tout de même, la période abordée dans le
dossier revenant de manière trop régulière au fil des numéros.
Ma
note : 7,5/10
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