ANGEL
SANCTUARY – TOME 10
Après
le monde des morts, c’est les enfers à proprement parler qui entrent dans le
récit avec Kouraï qui s’y précipite pour sauver Setsuna en pensant rendre la
vie à son corps. Pour cela, rien de plus simple : accepter de devenir la énième
épouse de Lucifer. Seulement, sa disparition soulève bien évidemment ses amis
qui ne sont pas ravis de son départ inattendu et organisé dans le plus grand
secret. Bref, en pensant faire le bien la jeune demoiselle entraîne ses
compagnons vers un monde qu’elle aurait mieux fait de ne jamais approcher. En
effet, elle se perd dans les bas fonds des enfers et tombe nez à nez avec
Astarote (ou Astaroth à ses heures, au choix) qui la retourne quelque peu. Et
ce, pendant que Setsuna sous son apparence d’Alexiel, se fait outrageusement
séduire en cherchant sa petite princesse…
Angel Sanctuary – Tome 10
Scénariste
: Kaori
Yuki
Dessinateur : Kaori
Yuki
Genre : Shojo
Type
d'ouvrage : Fantastique, Romance
Titre
en vo : Tenshi Kinryouku
Parution
en vo : 19 Janvier 1998
Parution
en vf : 01 juin 2002
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Tonkam
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Si l’on ne peut pas parler de
baisse de régime qualitative avec ce dixième tome de cet excellent manga que
Kaori Yuki qu’est Angel
Sanctuary, cela serait plutôt exagéré, il est indéniable qu’ici, nous
sommes tout de même en deçà de ce a quoi l’auteur nous avait habitué depuis le
début. Certes, que l’on se rassure car si l’on est fan de cette guerre entre
cieux et enfers, de cet histoire d’amour interdit entre un frère et une sœur,
de ces démons sympathiques et de ces anges qui le sont un peu moins, l’on
trouvera une fois de plus son compte : l’espiègle Kaori Yuki sachant
manier, comme il se doit, l’intérêt de son lecteur avec un scénario toujours
aussi prenant et, mine de rien, riche en rebondissements. Cependant, et je
pense que c’est de plus en plus le cas depuis qu’a débuter la partie consacrée
aux Enfers, c’est tout de même de plus en plus compliquer a suivre, captivant
mais compliquer, et pas qu’un peu par moments. La faute, il me semble, a cette façon
de faire de l’auteur qui passe du coq a l’âne d’une page sur l’autre et qui s’attarde,
par moments, sur des détails par forcément nécessaires – je pense a certaines
scènes de dialogues un peu trop répétitives comme celles où Sara ou Kouraï ne
cessent de se lamenter, par exemple. De plus, alors que nous nous trouvons aux
Enfers, quel dommage, oui, quel dommage que Kaori Yuki n’ait pas davantage développé
tous ces démons majeurs : certes, Asmodée et Astaroth sont au rendez vous,
sans oublier Bélial, mais pour le reste, ils brillent plutôt par leur absence
alors qu’il y avait franchement de quoi faire ! Enfin bon, j’ai l’air d’être
dur dans cette critique mais comme dirait l’autre, qui aime bien châtie bien et
puis, dans l’ensemble, n’allez pas vous imaginer que qualitativement, il y a un
effondrement, non, juste une baisse, significative et logique, plus visible ici
que dans les tomes précédents, mais qui ne remet en aucune façon en cause tout
l’intérêt de cette série, loin de là !
Points
Positifs :
- Malgré
un tome un peu en deçà de ses prédécesseurs, il s’en passe des choses :
entre les péripéties de Kouraï avec Astaroth, son fameux mariage tant attendu
avec Lucifer, le sort d’Arachnée qui semble réglé et nos anges majeurs –
Raphael, Michael et compagnie – qui complotent pour ressusciter le corps humain
de Setsuna, l’intrigue avance pas a pas.
-
La preuve qu’il y avait de quoi faire avec les seigneurs démons : Asmodée
et Astaroth sont franchement pas mal.
-
On a enfin compris ce qu’est véritablement Bélial ! Homme, femme ?
Hum, un mixe des deux pour être plus précis.
-
On apprend également pourquoi Arachnée a trahi ses amis.
-
Mais qui donc revient faire un petit tour ? Kato !
-
Oui, ce n’est pas nouveau mais Kaori Yuki est plutôt douée aux pinceaux… quand
elle ne tombe pas dans l’exagération et la complication inutile.
-
La plus belle couverture de la série, rien que ça !
Points
Négatifs :
-
Kaori Yuki se disperse de plus en plus dans ses intrigues et perd peut-être
trop de temps à nous montrer certains de ses personnages – Sara, Kouraï,
principalement – en train de geindre, ce qui, au bout d’un moment, agace un
peu.
-
Quel dommage de ne pas avoir davantage utilisé les démons majeurs, la plupart
brillant par leurs absences alors qu’il y avait de quoi faire.
-
Soucis récurant de Kaori Yuki : ses bulles de dialogues où par moments, on
ne sait pas qui parle…
-
Toujours l’éternel problème des dessins : certes, la mangaka dessine fort
bien, je ne le nie pas, par contre, pour ce qui est de l’encrage trop chargé ou
de la compréhension de certaines planches, c’est un autre problème.
Ma
note : 7/10
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