mardi 5 juillet 2016

STICKY FINGERS


STICKY FINGERS

The Rolling Stones

1 - Brown Sugar (Jagger, Richards) 3:50
2 - Sway (Jagger, Richards) 3:45
3 - Wild Horses (Jagger, Richards) 5:41
4 - Can't You Hear Me Knocking (Jagger, Richards) 7:17
5 - You Gotta Move (Fred McDowell, Reverend Gary Davis) 2:32
6 - Bitch (Jagger, Richards) 3:42
7 - I Got The Blues (Jagger, Richards) 4:00
8 - Sister Morphine (Jagger, Richards, Marianne Faithfull) 5:34
9 - Dead Flowers (Jagger, Richards) 4:05
10 - Moonlight Mile (Jagger, Richards) 5:56


Sticky Fingers
Musicien : The Rolling Stones
Parution : 23 avril 1971
Enregistré : Décembre 1969 – Janvier 1971
Durée : 46:25
Genre : Rock, Blues
Producteur : Jimmy Miller
Label : Rolling Stones Records, Atlantic

Musiciens :
Mick Jagger : chant, percussions, guitare, guitare acoustique
Keith Richards : guitare, chœurs, guitare acoustique
Mick Taylor : guitare, guitare acoustique, slide guitare
Bill Wyman : basse, piano
Charlie Watts : batterie
Paul Buckmaster : arrangements orchestre
Ry Cooder : slide guitare
Jim Dickinson : piano
Rocky Dijon : congas
Nicky Hopkins : piano
Bobby Keys : saxophone
Jimmy Miller : percussions
Jack Nitzsche : piano
Billy Preston : orgue
Jim Price : trompette, piano
Ian Stewart : piano

Mon avis : Ah, Sticky Fingers, cela faisait longtemps que j’aurai dut vous en parler de celui-là sur ce blog ! Il faut dire que cet opus, chef d’œuvre reconnu depuis longtemps et monument tout court de la musique populaire occidentale de la seconde moitié du vingtième siècle fait parti de ces disques que tout véritable fan de musique qui se respecte se doit d’écouter, au moins une fois, avant de mourir. Alors bien sur, le problème avec les Stones, c’est que des comme ça, ils ont pondus quelques uns, d’ailleurs, entre Beggars Banquet et Exile on Main Street, ce ne fut pas moins que cinq chef d’œuvres qui sont sortis en cinq ans, cinq albums parfaits de bout en bout, tout bonnement. Mais bon, quand on aime, on ne compte pas et puis, comme après Exile, les choses ne furent plus jamais pareil pour ne pas dire aussi bonnes – bah quoi, c’est la vérité – pourquoi se priver de réécouter, encore et encore, ces albums de la période faste des Stones, celle où, effectivement, ils étaient bel et bien le plus grand groupe de rock du monde – et comme les Beatles venaient de se séparer, c’était bien le cas. Et donc, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, Sticky Fingers, un album mythique où, ne serais-ce qu’avec la pochette, l’une des plus connues de l’histoire du rock, on sait par avance qu’en l’écoutant, on aura droit a des Stones au sommet de leur forme. Car non seulement ils le sont, tous sans exception, non seulement jamais le duo Jagger/Richards n’a été aussi productif, ce qui se verra particulièrement dans Exile, non seulement ils n’ont été autant accompagné par toute une flopée de musiciens de studios qui, en quelque sorte, font parti du groupe, mais surtout, jamais ils n’ont été aussi magnifiés par la présence du successeur de Brian Jones, le jeune et talentueux guitariste solo, Mick Taylor. Peu présent encore sur Let it Bleed, le jeune homme, en quelques mois et après une tournée triomphale aux Etats-Unis mais qui s’achèvera de façon cauchemardesque a Altamont, prend de la confiance, s’intègre au groupe et devient le comparse idéal de Richards tout en apportant énormément musicalement parlant – bah oui, avec son départ et malgré le coté sympa de Ron Wood, le groupe perdit beaucoup – au point même de composer une chanson, Moonlight Mile, mais sans qu’il soit crédité, ce qui fut le début de la rupture entre lui et le groupe… Mais dans Sticky Fingers, Taylor y croyait encore, les autres, comme je l’ai dit, étaient au sommet de leur art et de leur inspiration et cette alchimie accoucha d’un album magistral, intemporel, et qui, en toute sincérité, s’écoute encore merveilleusement bien aujourd’hui. Mais bon, c’est un peu le lot des chefs d’œuvres après tout…


Points Positifs :
- Entre 1968 et 1972, les Stones, alors au sommet de leur art, vont offrir au monde cinq chef d’œuvres absolus : forcément, Sticky Fingers en fait parti, sans être meilleur ou moins bon que les autres.
- L’influence de Mick Taylor sur la musique du groupe, celui-ci apportant indéniablement un plus aux Stones de par son jeu de guitare et son immense talent.
- Brown Sugar, Wild Horses, Sister Morphine sont les grands moments de cet album mais le reste du contenu n’est absolument pas à jeter, bien au contraire. D’ailleurs, j’ai toujours fortement apprécié Dead Flowers.
- La pochette bien sur, œuvre d’Andy Warhol et sans nul doute l’une des plus cultes de toute l’histoire de la musique.
- Premier album des Stones où les musiciens de studio sont conséquents, ces derniers apportant eux aussi un plus indéniable au son du groupe, plus particulièrement Bobby Keys, Jim Price, Nicky Hopkins et Ian Stewart.

Points Négatifs :
- Pas très sympa de ne pas créditer les compositions de Mick Taylor, n’est ce pas Jagger et Richards !?

Ma note : 10/10

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