DJANGO UNCHAINED
Dans le sud des États-Unis, deux
ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes
allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer
les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de
lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs. Alors
que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que
son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause
du commerce des esclaves… Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense
plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un
esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements
est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si
Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir
choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Django Unchained
Réalisation : Quentin
Tarantino
Scénario : Quentin
Tarantino
Musique : Brother
Dege
Production : The
Weinstein Company et Columbia
Pictures
Genre : Western
Spaghetti
Titre en vo : Django
Unchained
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 25
décembre 2012
Langue d'origine
: anglais
Durée : 165
min
Casting :
Jamie Foxx : Django
Christoph Waltz : Dr King Schultz
Leonardo DiCaprio : Calvin J. Candie
Samuel L. Jackson : Stephen
Kerry Washington : Broomhilda von Shaft
Laura Cayouette : Lara Lee Candie-Fitzwilly, la sœur veuve de Calvin
Dennis Christopher : Leo Moguy
Walton Goggins : Billy Crash
James Remar : Ace Speck / Butch Pooch
Don Johnson : Spencer Gordon «
Big Daddy » Bennet
Tom Wopat : Marshall Gill Tatum
Jonah Hill : l'un des hommes avec les sacs sur la tête (caméo)
Quentin Tarantino : Frankie, un employé de The LeQuint Dickey Mining Co.
John Jarratt : Floyd, un employé de The LeQuint Dickey Mining Co.
Michael Parks : Roy, un employé de The LeQuint Dickey Mining Co.
David Steen : M. Stonesipher
Franco Nero : Amerigo Vassepi
Mon
avis : Une éternité, ou presque, j’exagère
presque mais c’est le temps qu’il m’aura fallu pour enfin, un an et demi après
sa sortie au cinéma, j’ai enfin l’occasion de voir le dernier film du
génialissime mais tellement détraqué Quentin Tarantino, je veux bien évidement
parler de sa première incursion dans le western, Django Unchained. Et pourtant, celui-là, si j’avais eu l’occasion,
je l’aurai vu au cinéma, mais le pire, c’est que même avec le DVD prêté chez
moi, il m’aura encore fallut deux bons mois pour que je trouve le temps de
dévorer et de déguster, car oui, ce sont les termes qui conviennent le mieux,
ce véritable petit bijou qui vient démontrer une fois de plus que, dans son
genre, Tarantino est indéniablement un grand. Alors bien évidement, et comme ce
fut le cas pour Kill Bill Volume 1
et Volume 2
puis Inglourious Basterds,
je pense ne pas me tromper en affirmant que pour apprécier à sa juste valeur
les œuvres de Tarantino, posséder un certain bagage cinématographique est une
quasi-obligation, mais attention, par bagage, je ne dis pas etre un expert des
grands chef d’œuvres du septième art, non, plutôt de ces sous-genres souvent
décriés, Séries B en tous genres, films de Kung Fu, Westerns Spaghettis, Blaxploitation
et dont, longs métrages après longs métrages, Tarantino s’inspire encore et
encore, nous livrant, d’ailleurs, de fort beaux hommages à chaque fois. Et
donc, dans sa dernière folie en date, ce Django
Unchained ou première réelle incursion dans le Western mais plutôt dans son
pendant italien, un peu comme si Sergio Leone rencontrait Autant en emporte le vent car oui, ici, n’oublions pas que le sujet
principal du film est tout de même l’esclavage et que le héros, ou plutôt, l’un
des héros, est un ancien esclave superbe et hautement charismatique, Jamie Foxx,
prêt à tout pour retrouver sa femme, et que, du Texas eux plantations de
Louisiane, on se doute bien qu’il aura fort à faire. Mais pour cela, il sera épaulé
par un curieux chasseur de prime allemand, l’excellent Christoph Waltz qui,
après avoir ébloui de sa classe un certain Inglourious
Basterds, tourne à nouveau avec Tarantino, apportant ici une touche plus
légère a un duo qui, entre fugitifs à pourchasser, pseudos-membres du
Ku-Klux-Klan plutôt ridicules et propriétaires terriens impitoyables – Don Johnson
et surtout Leonardo DiCaprio, enfin dans un rôle de méchant à sa hauteur –
connaitra bien des embuches avant le feu d’artifice final. Violent et sanglant
comme il fallait s’y attendre, avec un taux de mortalité de 99% pour les
personnages, Django Unchained n’en
reste pas moins bourré d’humour, de coups de théâtres et de grands moments qui
rehaussent indéniablement l’ensemble ; ajoutons à cela des acteurs tout
bonnement excellents et tout un tas d’hommages qui raviront les amateurs du
genre et vous comprendrez pourquoi j’ai complètement accrocher à ce film… alors
oui, il m’aura fallu du temps pour le voir mais ça valait le coup !
Points Positifs :
- Déjà, et avant toute chose, c’est
un Tarantino, donc, si vous êtes fans de ce réalisateur, alors Django Unchained est fait pour vous.
- Même chose pour tous les vieux
amateurs de westerns spaghettis, certes, l’élève ne dépasse pas le maitre
(Sergio Leone) mais là n’est pas le but non plus : Tarantino nous livre un
somptueux hommage à tout un genre et c’est le principal.
- Des acteurs tout simplement
époustouflants : ainsi, entre Christoph Waltz tout simplement parfait en
chasseur de prime au grand cœur, Jamie Foxx, charismatique en diable et dont le
rôle lui va à ravir, Leonardo DiCaprio qui a enfin un rôle de salaud à sa
mesure mais aussi, ne l’oublions pas, ce vieux compagnon de route de Tarantino,
je veux bien évidement parler de l’inusable Samuel L. Jackson, ici parfait en
vieux domestique noir plus salaud envers ses frères de couleurs que les blancs,
les têtes d’affiches tirent l’ensemble vers le haut… mais comme les seconds
rôles ne sont pas en reste, vous imaginez le niveau !
- Un scénario diabolique, captivant
au possible, rempli de coup de théâtres et de dialogues tout bonnement
savoureux, non dénué d’humour et qui, pour une fois dans un film de Tarantino,
n’est pas diviser en chapitres et qui s’écoule dans l’ordre narratif.
- Une bande original du tonnerre et
qui colle parfaitement au film. Bien évidemment, les habitués de Westerns Spaghettis
reconnaitront ici ou là quelques airs familiers…
Points Négatifs :
- C’est un peu toujours le même
problème avec les films de Tarantino : si l’on aime certains genres, si
l’on est un expert de vieux trucs parfois obscurs et si l’on n’a rien contre une
extrême violence, du sang qui gicle par litres entiers, des situations parfois
ubuesques et des dialogues souvent interminables, alors on criera au génie,
mais pour les autres, c’est loin d’etre le cas et certains n’hésiteront pas à
trouver que tout cela n’est qu’une vaste fumisterie…
Ma note : 9/10
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