PROMÉTHÉE – DANS LES TÉNÈBRES –
PARTIE 2
13 h 13 min – 21 Septembre 2019 :
La navette Atlantis disparaît mystérieusement des écrans de contrôle lors de
son dernier vol.
13 h 13 min – 22 Septembre 2019 :
Toutes les montres et les horloges de la planète s’arrêtent. Au même moment, le
mécanisme d’Anticythère, un étrange astrolabe datant de la Grèce Antique, se
met en marche alors qu’aucun scientifique n’était parvenu à le déclencher
jusqu’à présent.
13 h 13 min – 23 Septembre 2019 :
La navette Atlantis réapparaît et atterrit à Cap Canaveral, un survivant est à
bord : le commandant de la mission, en état de choc au milieu des cadavres
déchiquetés du reste de l’équipage.
13 h 13 min – 24 Septembre 2019 :
Un sous-marin nucléaire américain capte l’écho sonar d’un U-boat de l’armée
allemande disparu soixante-huit ans plus tôt...Un chalutier voit apparaître
devant lui la monumentale coque du Titanic, disparu au même endroit, à 650 km
au Sud-Est de Terre-Neuve.
L’océan plutôt que les étoiles… Et
si l’invasion alien prophétisée depuis douze jours était d’ordre maritime
plutôt que du genre aérien ? Une certitude en tout cas : depuis plusieurs
heures on observe de Shuozhou (Chine) à Golfech (France) l’arrivée de navettes « spatiales » aux quatre coins du globe.
Un autre phénomène se propage également d’Est en Ouest en commençant par
l’Australie : l’extinction totale de l’électricité, accompagnée de la mise hors
service d’un large panel de technologies. Rien, en tout cas, qui puisse
conduire le Président des Etats Unis à se remettre en question. Certes, il est
furieux que les médias aient largement rependus les tenants et les aboutissants
de son projet visant à permettre à une caste d’élus de sauver leur peau, mais
il semble ne pas avoir dit son dernier mot. Une à qui profite cette panne
générale, c’est Joanne Carpenter. Présente clandestinement sur un « site noir » (base militaire secrète)
en Alaska, elle est bien décidée à profiter de l’occasion pour faire évader
deux anciens astronautes et une scientifique retenus prisonniers. Et ce, même
si elle doit user de ses charmes en tenue légère…
Prométhée – Dans les
ténèbres, partie 2
Editeur : Soleil
Scénario : Christophe
Bec
Dessins : Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
studio
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 04
juin 2014
Nombre de pages : 48
Mon
avis : En mars dernier, je vous proposais sur
ce même blog la critique de la première partie de Dans
les ténèbres, neuvième tome de cette excellente saga apocalyptique des
sieurs Christophe Bec et Stefano Raffaele qu’est Prométhée, et si, encore aujourd’hui, je ne vois toujours pas l’intérêt
d’avoir créé ainsi un lien entre les tome 9 et 10, pour ne pas dire qu’il est
tout simplement nul (après tout, nous sommes dans une saga en une douzaine de
tomes ce qui fait que ce choix éditorial ne change strictement rien), force est
de constater que pour ce qui est du fond du problème en lui-même, c’est-à-dire,
l’intérêt de cette bande dessinée décidément pas comme les autres, je vous
rassure tout de suite, c’est toujours aussi bon… enfin, du moins, presque aussi
bon mais j’y viens… En effet, si j’ai ressenti comme un fort léger
ralentissement dans l’intérêt de la saga a la lecture de ce dixième tome de Prométhée, celui-ci fut davantage liée
au fait que, finalement, après coup, on ne peut pas vraiment dire qu’il se soit
passé énormément de choses dans celui-ci : ainsi, quasiment de bout en
bout de ce dixième opus, on se contente de suivre la fuite en avant de la
totalité des protagonistes de l’histoire et dont une bonne partie, d’ailleurs,
se rendent dans la même direction. Alors bien sûr, ce n’est pas inintéressant,
loin de là, et d’ailleurs, le plaisir est une fois de plus bel et bien au rendez-vous,
cependant, si dans les tomes précédant, Christophe Bec prenait un malin plaisir
à embrouiller les esprits, à ne rien dévoiler ou presque au sujet de ces
fameuses catastrophes journalières, au moins, avions nous droit à de nouvelles
énigmes et autres révélations qui… apportaient d’autres questions. Or ici, on
ne peut pas vraiment dire que cela soit vraiment le cas : certains
personnages fuient, d’autres avancent plus tranquillement, d’autres débarquent
dans des lieux peu hospitaliers et puis… c’est tout, ou presque. D’où, forcément,
ma légère déception. Mais bon, celle-ci n’en reste pas moins relative et comme
de toutes façons, Prométhée est surtout
une œuvre qui se jugera dans son ensemble lorsqu’elle sera achevée, j’attends
les tomes suivants pour m’en faire une opinion globale… enfin, du moins en
espérant que la suite bouge un peu plus, surtout pour ce qui est des révélations.
Points Positifs :
- Tout ce qui a fait que j’aime
cette série depuis ses débuts est une fois de plus au rendez vous-même si de façon
moins voyante ; mais il faut dire que plus on avance dans le temps, plus
je ne peux m’empêcher de me dire que tant que Prométhée ne sera pas arrivé à sa conclusion, il sera difficile de
juger convenablement les tomes individuellement.
- Le duo Bec/Raffaele nous offrent
vraiment une série exceptionnelle qui fourmille de bonnes idées et digne, par
moments, des plus grands blockbusters.
- Certaines scènes sont superbes et
marquent les esprits comme celle du début et qui sous-entend que la vie vient
de l’espace où celle de la chute d’un avion qui s’écrase après avoir survolé
une autoroute.
Points Négatifs :
- Force est de constater qu’en
dehors du fait de voir la quasi-totalité des protagonistes de l’histoire
prendre la fuite ou se rendre d’un point à un autre, il ne se passe pas grand-chose
dans ce dixième tome.
- Euh, je n’ai pas bien compris l’intérêt
de voir Joanne Carpenter se balader en string pendant une bonne partie de l’album.
- Comme pour le tome précédant, il
est où l’intérêt d’avoir divisé de la sorte un tome en deux parties, ou plutôt,
d’avoir lié deux tomes de la sorte ?
Ma note : 7/10
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