PACIFIC RIM
Surgies des flots, des hordes de
créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les Kaiju, ont déclenché une guerre
qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de
l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau
a été mise au point : de gigantesques robots, les Jaegers, contrôlés
simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle
neuronale baptisée le courant. Mais même les Jaegers semblent impuissants face
aux redoutables Kaiju. Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces
armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux
héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau et une jeune femme en
cours d’entraînement qui font équipe pour manœuvrer un Jaeger d’apparence
obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité
contre une apocalypse de plus en plus imminente…
Pacific Rim
Réalisation : Guillermo
del Toro
Scénario : Guillermo
del Toro, Travis Beacham
Musique : Ramin
Djawadi
Production : Warner
Bros. et Legendary Pictures
Genre : Science-fiction
Titre en vo : Pacific
Rim
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 12
juillet 2013
Langue d'origine
: anglais
Durée : 132
min
Casting :
Charlie Hunnam : Raleigh Becket
Rinko Kikuchi : Mako Mori
Idris Elba : Stacker Pentecost
Charlie Day : docteur « Newt » Geizler
Ron Perlman : Hannibal Chow
Max Martini : Hercules "Herc" Hansen
Robert Kazinsky : Chuck Hansen
Burn Gorman : docteur Hermann Gottlieb
Clifton Collins Jr. : Tendo Choi
Heather Doerksen : Sasha Kaidanovsky
Diego Klattenhoff : Yancy Becket
Robert Maillet : Aleksis Kaidanovsky
Mana Ashida : Mako Mori enfant
Mon
avis : La première chose qui saute aux yeux avec un film
comme Pacific Rim, c’est que, là où
certains ne verront là qu’un énième film de science-fiction où des robots
géants combattent des monstres issus des profondeurs de l’océan, pour d’autres,
un peu plus âges, leurs parents en fait, celui-ci est avant toute chose un fort
bel hommage a un genre qui aura bercé leur enfance et leur adolescence, celui
des kaijū eiga (ou cinéma de monstres)
dont le plus bel et célèbre représentant est bien évidement Godzilla. Car tous ceux qui ont
sensiblement mon âge, c’est-à-dire, grosso modo, dans les 40 ans, se
souviennent avec une nostalgie certaine de ces séries ou dessins animés comme X-Or, Spectreman, Goldorak,
pour ne citer que quelques exemples, où des individus, a bords de gigantesques
robots, affrontaient des ordres de monstres tout aussi grands. Grand fan du
genre, le sieur Guillermo del Toro a donc tenu à nous proposer sa propre vision
de la chose et, ma foi, reconnaissons que sur ce point, au moins, il ne déçoit nullement :
les codes sont respectés, on a droit à des robots et des monstres gigantesques
voir grandioses, ces derniers sont souvent improbables de par leurs formes,
quant aux humains, dans l’histoire, ils apparaissent bien minuscules au milieu
de tous ces géants ; ajoutons à cela des combats spectaculaires, des
destructions en pagaïe avec des immeubles détruits et des véhicules qui servent
d’armes et on l’obtient un kaijū eiga type qui ne peut que ravir les amateurs
du genre ainsi que les vieux nostalgiques dans mon genre. Hélas, tout est loin
d’etre parfait et si les codes sont respectés, comment ne pas reconnaitre qu’un
léger parfum de déception transparait de ce Pacific
Rim ? Ainsi, s’il n’y a rien à redire sur les effets spéciaux, n’avoir
droit qu’à des affrontements de nuit et sous la pluie gâche indéniablement l’ensemble,
surtout que par moments, on ne comprend pas bien ce qui se passe. Ensuite, les
personnages sont loin d’etre inoubliables : franchement stéréotypés, ils
sont sans surprises et l’on ne s’attache guère à eux. Quant à la façon dont les
humains parviennent à repousser la menace des Kaiju, mouais, s’il elle reste
plausible, elle n’en est pas moins discutable, surtout au vu des conditions
déplorables où se trouve l’humanité à ce moment précis de la guerre. Mais bon,
avant toute chose, Pacific Rim est un
divertissement et un fort bel hommage à un
genre plutôt désuet désormais, et sur ce point, cela fonctionne à plein
régime, mais si jamais vous êtes un peu plus pointilleux, c’est une toute autre
affaire…
Points Positifs :
- Un excellent hommage au kaijū
eiga, le cinéma de monstre japonais, qui ne pourra que ravir les vieux amateurs
dont l’enfance fut bercée par le genre.
- Pour ce qui est des effets
spéciaux, il n’y a rien à redire, ceux-ci sont de fort bonne qualité et on s’y
croirait presque par moments – mais bon, comme je le dit souvent, de nos jours,
c’est un peu la norme et c’est plutôt le contraire qui serait grave.
- Rinko Kikuchi est plutôt pas mal
en pilote de Jaeger.
- Tout cela ne vole pas bien haut
mais cela reste avant tout un fort bon divertissement, sans prise de tête.
Points Négatifs :
- De bons effets spéciaux, certes,
mais comment ne pas regretter que la quasi-totalité des combats aient lieu de
nuit, sous la pluie ou au fond des océans ; du coup, par moments, on n’y
voit rien du tout dans le pire des cas ou pas grand-chose dans le meilleur.
Dommage, j’imagine ce que cela aurait donné de jour…
- Mais qu’elle flopée de
personnages sans aucune profondeur, stéréotypés au possible, prévisibles à
souhait et dont le charisme, pour certains, est proche de celui d’une huitre…
- C’est un film américain mes amis,
du coup, russes et chinois sont là pour mourir bêtement et rapidement tandis
que le héros, lui, un américain pur jus, démolis des monstres les uns après les
autres, et cela, en compagnie d’une novice !
- Les Kaiju sont si difficiles a
tuer et soudainement, c’est au moment où ceux-ci deviennent les plus puissants
et que l’humanité est au plus mal que la roue tourne ?! Mouais, pas très
crédible le scénario tout de même…
Ma note : 6,5/10
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