THORGAL
– LE ROYAUME SOUS LE SABLE
Sur
la plage d'une côte désertique, Thorgal et sa famille font une halte pour se
reposer. Aaricia et ses enfants sont fatigués de ce long périple qu'ils
endurent depuis plus de deux ans. Ils demandent à Thorgal de faire demi-tour et
de rentrer chez eux, dans le Northland. Ce n'est pas une décision facile à
prendre pour Thorgal qui part chasser avec Jolan pour se changer les idées. Ils
tombent alors nez à nez avec un lion et ils le prennent pour cible. Mais celui-ci
tourne les tallons et s'en va, les laissant seins et saufs. Or cette scène
n'est pas passée inaperçu. En effet, deux hommes les observent avec grand
intérêt. Ils sont surtout attirés par les cheveux blonds de Jolan. Le soir
venu, Thorgal et sa famille mangent près du feu, quand les deux hommes viennent
à leur rencontre. Ils ne sont pas hostiles et demandent simplement
l'hospitalité. Pendant le repas, l'un des hommes tente de convaincre Thorgal de
les accompagner jusqu'à leur village pour leur offrir eau et provisions.
Cependant, Thorgal refuse et préfère rester dormir sur la plage afin de
reprendre la navigation vers le Northland le lendemain...
Thorgal – Le royaume sous le sable
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique, Science-Fiction
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 17
novembre 2001
Nombre
de pages : 48
Mon avis :
Sincèrement, je ne sais pas ce qui se passe avec Thorgal depuis la parution de La cage,
sans nul doute l’un des meilleurs tomes de cette excellente saga trans-générationnelle,
car depuis le retour de notre enfant des étoiles au sein de sa famille, chaque
album qui parait est inférieur a son prédécesseur ; ainsi, si Arachnéa
tenait encore la route, Le
mal bleu, trop moyen, était a mille lieues des plus grandes heures de
la saga, cependant, avec ce vingt-sixième tome de Thorgal, c’est bel et bien la première fois que je lis une aventure
de notre héros aussi… décevante. Pourtant, Le
royaume sous le sable disposait de certains atouts qui auraient put
accoucher d’un album bien plus réussi : ainsi, dans celui-ci, on apprend
enfin l’origine de ce fameux peuple des étoiles et comme je m’en doutais, celui-ci,
avant de quitter la Terre pour l’espace, était celui de l’Atlantide. Une
demi-surprise pour tout amateur de paléocontact qui se respecte mais qui n’en
reste pas moins logique afin d’expliquer la technologie et les pouvoirs de ce
peuple. De même, le lieu choisis où Thorgal et les siens trouvent des ruines de
cette Atlantide (enfin, de l’une de ses villes) n’est pas anodin, le désert
marocain ayant été, depuis longtemps, l’une des hypothèses de localisation du
continent mythique… Mais en dehors de ces multiples références au mythe atlante
qui parsèment cet ouvrage, force est de constater que, si tout n’est pas à
jeter dans l’intrigue en elle-même, a aucun moment, on est véritablement
emballé par celle-ci : pour la énième fois, Thorgal tombe sur des
représentants de son peuple et refuse tout liens avec eux, pour la énième fois,
ceux-ci souhaitent conquérir le monde, pour la énième fois, notre père la
morale nous les casse avec son rêve d’un pays où il pourrait vivre en paix et
pour la énième fois, les siens lui reprochent cette fuite en avant qui ne les mène
nulle part, si ce n’est dans de nouveaux ennuis. Ajoutons à cela quelques
dialogues gnangnan entre Thorgal et Aaricia (vivement que Kris revienne) et un
encrage très marqué qui dénote franchement et ne met absolument pas en valeur
les dessins de Grzegorz Rosinski et vous comprendrez, sans nul doute, a quel
point je n’ai pas accroché a cet album. Dommage car il y avait quelques bonnes
idées, mais bon, force est de constater que depuis qu’il est rentré au bercail,
les auteurs semblent ne plus trop savoir quoi faire avec notre héros…
Points
Positifs :
- Le
fan de base, celui qui suit cette série depuis le tout premier tome, La
magicienne trahie, sera ravi de tout savoir, enfin, sur les origines de
Thorgal : sans surprises, son peuple est celui des Atlantes, ce qui
explique bien des choses pour ceux et celles qui sont familier du mythe de
Platon tel qu’il est présenté depuis quelques décennies.
-
Justement, les amateurs de paléocontact et de civilisations disparues s’amuseront
des nombreuses références liées à l’Atlantide et qui parsèment cet album – et oui,
Jean Van Hamme n’à rien inventer sur ce coup là.
-
La première partie de l’album est franchement pas mal, surtout pour l’effet de
surprise lorsque l’un des bédouins enlève sa tenue et se met à léviter afin de
sauver Louve ; ensuite, c’est une autre histoire.
-
La superbe double page où Rosinski résume, en un dessin, vingt-cinq tomes de
Thorgal !
Points
Négatifs :
- Malgré
pas mal de bonnes idées, on a vraiment du mal a accrocher a cette histoire qui
sent un peu trop le réchauffé par moments ; peu de nouveautés, même l’idée
de l’Atlantide, pourtant bonne, n’est pas une vrai surprise.
-
Pas vraiment fan de l’encrage de cet album ; on sent une régression du
coté de Rosinski.
-
Il a une tête sympa le grand méchant de ce Royaume
sous le sable, le sieur Sargon, mais bon, pour ce qui est de sa personnalité,
on ne peut pas vraiment dire que Van Hamme se soit foulé, celle-ci étant
tellement convenue qu’elle en devient ennuyeuse…
-
Depuis quelques tomes, les personnages secondaires apparaissent, ne marquent
pas les esprits, et disparaissent aussitôt.
-
Mais c’est quoi cette fin ratée ?! Un tel sacrifice ne méritait-il pas un
traitement plus correct et spectaculaire ?
-
Oh mais qu’elle est moche cette couverture, l’une des pires de la saga.
Ma
note : 6,5/10
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