L'ARNACŒUR
Alex
est un « briseur de couples »
professionnel. Avec sa sœur et son beau-frère, il gère une petite société
spécialisée dans le sauvetage de femmes malheureuses en amour. Souvent à la
demande de la famille, il intervient en séduisant la femme pour lui ouvrir les
yeux et l'inciter à quitter l'homme inadéquat. Pour cela, il use de son
indéniable charme et de techniques de drague bien rodées, mais également des
méthodes d'espionnage les plus sophistiquées pour fouiller la vie de ses cibles
et découvrir leurs failles. Un jour, son principal employeur lui soumet le cas
de la jolie Juliette, riche héritière qui file le parfait amour avec un bel
anglais. Dans un premier temps, Alex refuse car il s'est fixé comme principe de
ne jamais s'attaquer à des femmes comblées par leur couple. Mais les frais
importants engagés lors des dernières missions ont mis les comptes de la petite
société dans le rouge. Au bord de l'asphyxie financière, menacé par ses
créanciers et ayant besoin de la forte somme promise en échange, Alex accepte
finalement de s'occuper de Juliette. La partie s'annonce d'emblée compliquée,
sans compter sur le fait que le temps presse : la belle doit se marier dans dix
jours…
L'Arnacœur
Réalisation : Pascal
Chaumeil
Scénario : Laurent
Zeitoun, Yoann Gromb et Jeremy Doner
Musique : Klaus
Badelt
Production : Quad
Films
Genre : Comédie
romantique
Titre
en vo : L'Arnacœur
Pays
d'origine : France
Langue
d'origine : français
Date
de sortie : 17 mars 2010
Durée : 105
mn
Casting
:
Romain
Duris : Alex Lippi, briseur de
couples professionnel
Vanessa
Paradis : Juliette Van Der Beck,
riche héritière qui va se marier
Julie
Ferrier : Mélanie, la sœur et
associée d'Alex
François
Damiens : Marc, le mari de Mélanie,
technicien de l'équipe
Helena
Noguerra : Sophie, amie
d'HEC de Juliette, nymphomane
Andrew
Lincoln : Jonathan Alcott, le riche
fiancé de Juliette
Jacques
Frantz : Van Der Beck, homme
d'affaires acoquiné avec le Milieu, père de Juliette
Jean-Yves
Lafesse : Dutour, l'employeur d'Alex
Amandine
Dewasmes : Florence,
l'institutrice fiancée à un mufle
Philippe
Lacheau : le mufle de la piscine
Jean-Marie
Paris : Goran, le colosse qui
menace Alex
Tarek
Boudali : le directeur de l'Hôtel Monte Carlo Bay
Geoffrey
Bateman : Monsieur Alcott, le riche
père de Jonathan
Natasha
Cashman : Madame Alcott, la riche
mère de Jonathan
Dominique
Giafferi : le
commissaire-priseur
Élodie
Frenck : Karine, la copine d'Alex
Julien
Arruti : le frère de Florence
Hiromi
Asai : la femme d'affaires
japonaise séduite par Alex
Sophie
Jézéquel : l'employée de
bureau séduite par Alex
Audrey
Lamy : la femme policière séduite
par Alex
Camille
Figuereos : la joueuse de
curling séduite par Alex
Nina
Melo : la jeune chanteuse de
gospel séduite par Alex
Adina
Cartianu : la
bibliothécaire séduite par Alex
Mon avis :
Même si cela fait bien des années que je ne suis plus aussi extrémiste vis-à-vis
du cinéma français, il est évidant, d’un autre coté, que je ne suis pas un
grand fan de celui-ci ; alors certes, de temps en temps, j’ai la chance de
tomber sur de belles réussites (comme quoi, il ne faut jamais rejeter en bloc
le cinéma d’un pays, quel qu’il soit), mais bon, ce n’est pas non plus comme si
cela arrivait souvent. Ainsi, la plupart du temps, certaines œuvres cinématographiques
hexagonales sont, de mon point de vu, moyennes, même si, comme dans le cas
présent, elles me font passer un bon moment. Car bon, comment dire… il est
évidant qu’avec L’Arnacœur, nous
avons un film sympathique mais qui n’est pas un chef d’œuvre, un film bourré de
scènes coquasses et qui oui, font rire, mais qui tombe par moments dans le
grand n’importe quoi, un film pour lequel on peut avoir une certaine
complaisance mais dont on ne peut pas nier les défauts. Bref, un film moyen
mais drôle, un film parfait pour un dimanche soir (ça tombe bien, il est passé
dimanche dernier) histoire de bien finir le week-end avant une pénible semaine
de boulot… L’intrigue a cependant pour elle une certaine originalité puisque
notre arnacoeur professionnel, Romain Duris, est payé pour briser des couples
mais uniquement lorsque les femmes sont malheureuses en amour ; une espèce
de bon samaritain en somme, sans le sou car son activité lui coute cher, et accompagné
de deux acolytes, sa sœur, efficace, son beau frère, plus bras cassé qu’autre
chose. Bien entendu, après un départ en fanfare où l’on assiste a la façon de
faire de notre arnacoeur au près de multiples femmes, la suite est plus
convenue : une nouvelle affaire, a priori impossible puisque la
demoiselle, Vanessa Paradis, est elle heureuse en amour. Evidement, malgré bien
de aléas et autres difficultés, ces deux là finiront ensemble (je pense ne pas
faire un immense spoiler en disant cela), mais bon, malgré un manque d’originalité
et une fin sans surprises, tout cela est contrebalancé par un bon nombre de
scènes franchement drôles qui aident à faire passer la pilule. Bref, vous l’avez
compris, L’Arnacœur est tout sauf un
grand film, mais bon, de temps en temps, des petites comédies sans prétention,
ça ne fait pas de mal, surtout, comme je l’ai dit plus haut, pour bien finir le
week-end…
Points
Positifs :
- Malgré
ce que l’on pourrait penser, toutes les comédies ne font pas rire, mais,
quelque part, celles-ci sont plutôt prévisibles – en gros, quand les médias
font tout un foin sur un film avant qu’il sorte dans les salles – fort heureusement,
dans le cas de L’Arnacœur, film sans
prétention, même si parfois, on tombe dans le grand guignolesque, nombreuses
sont les scènes drôles voir franchement hilarantes et oui, mille fois oui, on
passe un bon moment.
-
Les acteurs ne se prennent absolument pas au sérieux et c’est tant mieux.
-
Malgré une intrigue assez simple et convenue, tout cela passe plutôt bien…
enfin, si l’on est bon public, je le reconnais.
Points
Négatifs :
- Bon,
reconnaissons tout de même que malgré un début original, assez rapidement, tout
cela est assez convenu et que l’on devine d’entrée de jeu que les deux héros
finiront ensemble. D’ailleurs, certaines scènes sont tellement prévisibles qu’on
les devine à l’avance.
-
Mouais, je ne suis pas sur que toute la partie liée au milieu apporte quelque
chose a l’intrigue ?
Ma
note : 6,5/10
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