ADALINE
Après
un accident qui aurait dû lui être fatal, la belle Adaline cesse de vieillir.
Près de huit décennies plus tard, elle est toujours âgée de 29 ans. Après avoir
mené une existence solitaire afin de ne jamais révéler son secret, une
rencontre fortuite avec le philanthrope et charismatique Ellis Jones, va
raviver sa passion de la vie et de l'amour.
Adaline
Réalisation : Lee
Toland Krieger
Scénario : J.
Mills Goodloe et Salvador Paskowitz
Musique : Rob
Simonsen
Production : Lakeshore
Entertainment, Sidney Kimmel Entertainment et RatPac-Dune Entertainment
Genre : Romantique,
Fantastique
Titre
en vo : The Age of Adaline
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 24 avril 2015
Durée : 113
mn
Casting
:
Blake
Lively : Adaline Bowman
Michiel
Huisman : Ellis Jones
Kathy
Baker : Kathy Jones
Harrison
Ford : William Jones
Ellen
Burstyn : Flemming
Amanda
Crew : Kiki
Richard
Harmon : Tony
Mark
Ghanimé : Caleb
Anjali
Jay : Cora
Anthony
Ingruber : le jeune
William
Barclay
Hope : Stanley Chesterfield
Peter
J. Gray : Clarence James Prescott
Lynda
Boyd : Regan
Alison
Wandzura : Greencar
Chris
William Martin : Dale Davenport
Toby
Levins : le superintendant
Robert
Moloney : le conseiller financier
Mon avis :
Ce qui avait de bien avec ce film, cet Adaline
qui aurait mieux fait de conserver son titre original, The age of Adaline, c’est qu’avant même de le visionner, je n’en attendais
pas grand-chose ; oh, bien sur, le synopsis de départ n’était pas
déplaisant avec cette jeune femme qui, dans les années 30, suite a un accident
de voiture, ne vieillissait plus, ce qui, bien entendu, ne pouvait entrainer
que de multiples complications dans sa vie. Cependant, Adaline étant avant
toute chose un film romantique, un truc où l’héroïne, fatalement, allait
rencontrer le grand amour et, forcément, réfléchir au sens de sa longue vie
afin de pouvoir le vivre pleinement, je savais d’entrée de jeu a quoi m’attendre,
bref, vous l’avez compris, a une œuvre beaucoup plus conventionnelle qu’on
pourrait le penser de prime abord… Pourtant, il y avait de quoi faire avec une
femme qui ne vieillissait plus, dont l’entourage – sa fille, ses proches – fatalement,
allaient prendre de l’age, disparaitre, une femme qui allait traverser les
époques et les nombreux bouleversements du vingtième siècle, une femme qui ne
voudrait pas s’attacher, sachant, pertinemment, que toute relation ne pourrait
durer, un éventuel compagnon subissant forcément les ravages du temps tandis
que elle, quasiment immortelle, lui survivrait. Or, a mon grand déplaisir,
toute cette partie qui aurait dut être mise en avant est a peine traitée alors
que cela aurait dut être le contraire ; oh, bien sur, les scénaristes ne
sont pas fous et y font allusions, ici ou la, cependant, au final, si peu, et
encore, c’est pour traiter, a chaque fois, d’histoires d’amour… Conventionnel
je vous avais dit… Du coup, le coté fantastique ne servant que de toile de
fond, qu’avons-nous au final avec cet Adaline ?
Ma foi, une histoire d’amour comme on en a déjà vu des milliers sur grand écran
(enfin deux, vous comprendrez en regardant ce film), une histoire où notre héroïne
hésite longtemps avant de succomber, forcément, et ce, avant une fin tellement
prévisible qu’elle en devient navrante. Dommage, oui, fort dommage qu’il n’y
ait pas eu davantage de prise de risques avec cet Adaline, l’idée de départ étant intéressante, car bon, finalement,
tout n’est pas a jeter dans ce film, mais bon, quand on part avec un tel
potentiel et qu’on se contente de si peux, difficile de ne pas parler de gâchis…
Points
Positifs :
- L’idée
de départ qui lorgne allègrement du coté du fantastique est fort bien trouvée
et était porteuse de bien des espoirs qui auraient put être développés dans ce
film – forcément, quelqu’un qui ne vieillit plus tandis que son entourage subit
implacablement les ravages du temps, il me semble qu’il y a de quoi faire avec
cela.
-
Malgré une franche déception, il y a au moins une chose que l’on ne peut
enlever a ce film, c’est que, malgré tout, on accroche a l’intrigue ; bien
sur, on a déjà vu tout cela des milliers de fois, mais bon, les américains
sachant faire le job, les acteurs étant plutôt bons, ça aide a faire passer la pilule.
-
Les amateurs de films romantiques qui ne souhaitent pas se prendre la tête
apprécieront ce film.
Points
Négatifs :
- Quand
on part avec un tel potentiel, je suis désolé mais on ne peut pas se contenter
de réaliser un simple film romantique. Car bon, il est tout de même grave que
toutes les conséquences de la situation de l’héroïne soient quasiment absentes
de l’intrigue.
-
L’héroïne a plus de cent ans, cela fait belle lurette qu’elle sait qu’elle ne vieillit
plus, elle a eu le temps de comprendre qu’il ne faut pas s’attacher, que ses
proches finiront par vieillir, disparaitre, et que fait elle ? Elle s’emmourache
– coup de foudre ridicule – dès le premier regard… Mouais, bof. Encore, du
désir, je comprendrais parfaitement, après, avec le risque de l’éternité devant
soit et d’être fatalement malheureuse a chaque fois, je pense qu’assez
rapidement, le sentiment amoureux disparaitrait…
-
Forcément, du coup, Adaline apparait
comme étant un film romantique comme on en a déjà vu des centaines et des
centaines avant lui, sans surprises, sans originalité, prévisible.
-
La fin est tellement prévisible que je l’avais devinée – n’allez pas plus loin
si vous n’avez pas vu ce film – Adaline a de nouveau un accident de voiture,
son cœur s’arrête et… oh miracle, désormais, elle va pouvoir vivre son amour pleinement
comme quelqu’un de normal puisqu’elle se remet à vieillir…
-
D’ailleurs, c’est quoi le sens caché de cette fin ? Adaline ne pouvait être
heureuse qu’en vieillissant ? Il
fallait qu’elle soit normale, comme tout le monde ? Mouais, un peu ambigu
tout cela…
Ma
note : 4,5/10
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