THE
HANDMAID'S TALE – SAISON 2
Defred
et d'autres servantes sont emmenées au Fenway Park où tout a été préparé pour
leur pendaison. Cela s'avère être une ruse pour les effrayer et les remettre
dans le droit chemin. Pendant une autre punition, Defred est libérée après que
Tante Lydia a été informée de sa grossesse. Quand elle rejette un repas que
Tante Lydia lui donne, Defred est emmenée vers une autre servante enceinte,
Dewyatt, qui a été enchaînée dans une salle de prison en raison de sa tentative
de suicide. Defred finit par accepter de se nourrir, et pendant son repas tante
Lydia, qui lui avait dit que ses amis seraient punis pour leur désobéissance
mais sa grossesse signifierait qu'elle serait exemptée, amène les autres
servantes dans la pièce, et une par une, elles ont la main brûlée à la flamme
d'une gazinière. Plus tard, Defred subit un examen de grossesse et reçoit la
visite de Fred Waterford et de Serena. Après avoir trouvé une clé dans l'une de
ses bottes, Defred s'échappe et rejoint une camionnette garée sous l'hôpital.
La fourgonnette la dépose dans une maison sûre à Back Bay, où elle retrouve
Nick, tandis que Fred ordonne une traque massive pour la retrouver.
The Handmaid's Tale – Saison 2
Réalisation
: Bruce Miller
Scénario
: Bruce Miller, d’après l’œuvre de Margaret Atwood
Musique : Adam
Taylor
Production : Daniel
Wilson Productions, Inc., The Littlefield Company, White Oak Pictures, MGM
Television,
Genre : Dystopie
Titre
en vo : The Handmaid's Tale – Season 2
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Hulu
Diffusion
d’origine : 25 avril 2018 – 11 juillet 2018
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 55 minutes
Casting :
Elisabeth Moss : Defred / June Osborne
Yvonne Strahovski : Serena Joy Waterford
Joseph Fiennes : le commandant Fred Waterford
Alexis Bledel : Deglen / Desteven / Emily
Madeline Brewer : Janine
Samira Wiley : Moira
Ann Dowd : Tante Lydia
O. T. Fagbenle : Luke Bankole
Max Minghella : Nick Blaine
Amanda Brugel : Rita
Ever Carradine : Naomi Putnam
Tattiawna Jones : la deuxième Deglen / Lillie
Nina Kiri : Alma
Jenessa Grant : Desamuel
Jordana Blake : Hannah Osborne
Clea DuVall : Sylvia
Sydney Sweeney : Eden
Marisa Tomei : Madame O'Conner
Cherry Jones : Holly Osborne
Bradley Whitford : Commandant Joseph Lawrence
Mon
avis : Comme je l’avais souligné lors de
ma critique de la première saison de The
Handmaid's Tale, j’avais trouvé celle-ci suffisamment bonne et réussie
pour me donner envie de découvrir la suite, surtout que le postulat de départ,
lui, c’est-à-dire, cette Amérique dystopique devenue une véritable théocratie
qui n’avait pas grand-chose à envier à Daesh – le sable du désert et les barbes
en moins – était excellent. Cependant, malgré un certain attrait vis-à-vis de
cette série, trop de petits défauts subsistaient pour que je puisse la
considérer comme étant une incontournable, or, a ma grande surprise mais aussi
a ma grande satisfaction, avec cette seconde saison, les choses sont bien plus enthousiasmantes,
et pas qu’un peu ! Trois petits épisodes de plus – mais ce ne furent pas ceux-ci
qui changèrent la donne – une intrigue mieux maitrisée et plus passionnante,
des personnages secondaires qui prennent enfin de la consistance et de l’importance
– particulièrement Emily, une de mes préférées dans le lot – mais aussi et,
surtout, une toile de fond terriblement maligne et intelligente sur ce qu’est
la condition féminine… Car oui, mille fois oui, The Handmaid's Tale est une série féministe mais non un féminisme
de pacotille, c’est-à-dire, celui où l’on voit des débiles profondes seins nues
manifester devant une église ou où d’autres estiment que l’abandon du mot mademoiselle est le summum de la lutte des
femmes, non, je veux parler du véritable féminisme, celui qui pointe du doigt
les véritables injustices qui frappent nos épouses, nos mères, nos filles un
peu partout dans le monde, parfois un peu plus en certains endroits qu’en d’autres
et où, comme chacun sait – ou devrait le savoir – sous couvert de traditions débiles
ou de religions qui le sont tout autant, un détestable patriarcat considère la
femme au mieux comme un sous représentant de notre espèce, au pire, comme un
meuble dont il peut jouir à loisir… Il aurait été très facile de transposer une
œuvre comme The Handmaid's Tale dans
un quelconque état musulman mais cela aurait été trop facile à mes yeux :
non, le choix des Etats-Unis, pays particulier, très particulier pour ce qui
touche la religion est fort judicieux et si je ne vous cesse de parler des
ressemblances avec Daesh, c’est que ces fichues religions monothéiste sont
peut-être un des plus grands fléaux qui ont frapper l’humanité depuis que celle-ci
a commencer à regarder du coté des étoiles et a se demander pour quelle raison
elle se trouvait sur Terre et s’il existait un ou plusieurs créateurs… Bien
entendu, cette toile de fond, on la retrouvait déjà dans la première saison
sauf que, ici, on va beaucoup plus au fond des choses et comme en plus, le développement
de l’intrigue est bien plus réussie et captivant, il apparait, au final, que
cette seconde saison de The Handmaid's Tale est une véritable réussite
et que, désormais, oui, je peux parfaitement considérer cette série comme
faisant partie des incontournables du genre !
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver un univers, des protagonistes et, bien entendu, des
enjeux, qui nous sont désormais familiers, surtout que, désormais, l’intrigue
est mieux maitrisé et est également encore plus captivante que dans la première
saison. Bref, si vous avez apprécié The
Handmaid's Tale, cette suite est tout simplement indispensable !
-
L’univers dystopique proposé par la série est toujours aussi passionnant et
mérite sincèrement le détour. Il faut dire que même si je pense qu’un pays
aussi vaste que les Etats-Unis ne tomberait pas, du jour au lendemain, dans une
théocratie digne des pires dictatures – on aurait davantage droit a une belle
guerre civile entre divers états – tout cela n’est pas aussi incroyable qu’on
pourrait le penser de prime abord, surtout en raison de la place importante qu’occupe
le fait religieux aux USA.
-
Si les protagonistes principaux sont égaux à eux-mêmes et toujours aussi
intéressants – surtout pour ce qui est de Serena qui évolue pas mal au fil de
la saison – l’une des meilleures surprises de la saison est la montée en
puissance des personnages secondaires, le plus bel exemple étant Emily qui est,
sans nul doute, un des protagonistes les plus réussis de cette seconde saison.
-
Une véritable ode au féminisme et à la condition féminine dans le sens le plus
large possible. De même, la religion en prend plein la gueule dans cette série,
à raison selon moi…
-
Pour ce qui est des acteurs, comme je l’avais déjà dit précédemment, ceux-ci sont
tout simplement parfaits dans leurs rôles respectifs.
-
L’esthétisme de la série est toujours un pur régal !
Points
Négatifs :
-
Même si les protagonistes secondaires ont pris davantage d’importance au fil de
cette seconde saison, je regrette que cela ne soit pas davantage encore…
-
Une série qui ne plaira pas aux fondamentalistes religieux, aux machos et a
tous ceux – et celles car oui, certaines femmes sont peut-être les pires ennemis
des femmes – qui considèrent les femmes comme une sous-espèce ou un meuble qui
sert tout juste a satisfaire leurs besoins bestiaux…
Ma
note : 8,5/10
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