AKIRA
– TOME 6
Kai
et Kaneda essayent de rejoindre le stade mais ils se font canarder par le
lieutenant Yamada et ses sbires. Les deux jeunes gens font ce qu'ils peuvent
pour éviter les tirs, mais il leur est impossible de pénétrer les lieux dans de
telles conditions. De son côté, dans son repaire à l'intérieur du stade, Tetsuo
ne maitrise plus du tout son corps. Son bras droit est en train de muter et de
devenir de plus en plus volumineux. Il ne peut que sommer Kaori de fuir pour
éviter de se faire blesser, voire de périr. La demoiselle s'inquiète pour lui
et hésite, mais elle finit par déguerpir quand les lieux commencent à
s'effondrer. Le bras de Tetsuo finit par repousser et reprendre forme humaine.
C'est alors que surgit le colonel, bien décidé à l'éliminer. Il n'a pas le
temps de tirer car le missile SOL est envoyé sur le stade...
Akira – Tome 6
Scénariste
: Katsuhiro
Otomo
Dessinateur : Katsuhiro
Otomo
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre
en vo : Akira – vol 6
Parution
en vo : 23 mars 1993
Parution
en vf : 19 juin 2019
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 433
Mon
avis : Apocalyptique, monumental,
inoubliable, grandiose… les qualificatifs me manquent pour résumer le dernier
tome de ce chef d’œuvre absolu qu’est Akira,
sans nul doute un des plus grands si ce n’est le meilleur manga de tous les
temps, mais bon, au vu de ce sixième volume de la saga de Katsuhiro Otomo et,
dans un sens plus large, au vu de l’intégralité de celle-ci, je pense que je n’exagère
pas le moins du monde… Il faut dire que, dans Akira, tout est parfait et ce, de la première à la dernière page et
cette conclusion confirme tout le bien que l’on pensait de ce manga depuis le
départ ; alors, certes, certaines explications sont un peu obscures, même
presque trois décennies plus tard, certes, certains pourront regretter qu’Otomo
ne cesse de détruire Neo-Tokyo, encore et encore, au cours de son intrigue et
il en va probablement de même pour ce qui est des multiples transformations de
Tetsuo, un peu trop much par moments. Mais bon, il faut savoir que tout cela
participe parfaitement au coté grandiloquent de l’ensemble, qu’Otomo, comme
beaucoup d’auteurs avant lui, traumatisés par le double bombardement atomique
de la fin de la Seconde Guerre Mondiale sur le Japon, ne peuvent s’empêcher de
dévaster, encore et encore, la capitale de leur pays, quand aux pouvoirs de
Tetsuo, eh bien, disons que son manque de contrôle est un des éléments majeurs
du scénario ; après tout, seul Akira pouvait contrôler un tel pouvoir… et
encore… Quoi qu’il en soit, dans ce sixième et dernier volet de Akira, nous avons enfin droit a l’affrontement
final annoncé dans le tome
précédent, un affrontement dantesque où l’on retrouve l’intégralité des
protagonistes encore en vie : un bon nombre n’en rechapera pas vivant,
certes, mais chaque protagoniste a droit a son moment de gloire, y compris les
personnages secondaires. C’est grandiose, incroyable même par moments et il est
évidant que cette conclusion est à la hauteur de nos espérances, Otomo nous
démontrant, une fois de plus, tout l’éventail de son talent, que cela soit
scénaristique qu’artistique. Bref, si vous ne deviez lire qu’un seul et unique
manga, c’est Akira qu’il vous faut :
souvent imité, jamais égalé, celui-ci est tout simplement un des plus grands
chefs d’œuvres de la bande dessinée, alors, si vous n’avez jamais eu l’occasion
de le lire – chanceux que vous êtes – n’hésitez plus une seule seconde, le jeu
en vaudra largement la chandelle, croyez moi sur parole !
Points
Positifs :
-
On est toujours en droit de craindre qu’une œuvre n’ai pas une conclusion à la
hauteur de nos espérances, or, dans le cas présent, si Akira était parfait jusque là, il est évidant que le sieur
Katsuhiro Otomo nous livre un ultime volet que l’on peut qualifier d’exceptionnel.
Il est tout de même rare, reconnaissons le, que cela soit le cas à chaque fois.
-
Conclusion monumentale pour une saga inoubliable, scénaristiquement, c’est
quasiment parfait, quand au sort des très nombreux protagonistes, il n’y a rien
à redire, personne n’est oublier et certaines révélations risquent de nous
surprendre.
-
On attendait un affrontement final dantesque, eh bien, disons qu’il n’y a pas
eu tromperie sur la marchandise puisqu’on l’a eu !
-
Comme je le dis à chaque fois, pour ce qui est des dessins, c’est tout
simplement excellent pour ne pas dire magnifique sur certaines planches.
Katsuhiro Otomo nous prouve ici, une fois de plus, tout l’éventail de son
immense talent !
-
Une édition en noir et blanc tout simplement excellente !
Points
Négatifs :
-
Les vieux inconditionnels de la version couleur pesteront un peu, bien entendu,
mais bon, tout cela n’est qu’une affaire de gouts personnels… et puis, bon, Akira, a la base, c’est en noir et
blanc.
-
Si je devais pester un peu vis-à-vis de cette énième version de Akira, ce serait la traduction qui, par
moments, me semble un peu approximative.
Ma
note : 9,5/10
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