FORREST
GUMP
Une
plume d'oiseau, volant dans les airs, atterrit aux pieds de Forrest Gump, un
jeune homme simplet, assis sur un banc dans la ville de Savannah, en Géorgie,
attendant le bus. Au fil des différents interlocuteurs qui viennent s’asseoir
tour à tour à côté de lui sur le banc, Forrest Gump va raconter la fabuleuse
histoire de sa vie. Sa vie est à l'image de la plume qui se laisse porter par
le vent, tout comme Forrest se laisse porter par les événements qu'il traverse
dans l'Amérique de la seconde moitié du XXe siècle…
Forrest Gump
Réalisation : Robert
Zemeckis
Scénario : Eric
Roth, d'après le roman de Winston Groom
Musique : Alan
Silvestri
Production : Paramount
Pictures
Genre : Drame
Titre
en vo : Forrest Gump
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 06 juillet 1994
Durée : 142
mn
Casting
:
Tom
Hanks : Forrest Gump
Robin
Wright : Jennifer « Jenny » Curran
Gary
Sinise : le lieutenant Dan Taylor
Mykelti
Williamson : Benjamin « Bubba » Bufford-Blue
Sally
Field : Mme Gump
Michael
Conner Humphreys : Forrest Gump
enfant
Hanna
R. Hall : Jennifer Curran enfant
Sam
Anderson : le principal
Harold
Herthum : le docteur
Afemo
Omilami : le sergent instructeur de
l'armée
Siobhan
Fallon Hogan : Dorothy Harris
Geoffrey
Blake : Wesley
Tim
Perry : le hippie
Peter
Dobson (apparence) et Kurt Russell (voix) : Elvis Presley jeune
Mary
Ellen Trainor : la babysitter
de Forrest Gump junior
Haley
Joel Osment : Forrest Gump
junior
Mon
avis : Indéniablement, du moins à mes
yeux, Forrest Gump représente à
la fois tout ce que l’on aime dans le cinéma américain mais aussi tout ce que
l’on déteste. Si l’on doit être tout a fait objectif, nous avons affaire, ici,
a un bon film, cela, on ne peut pas le nier, cependant, d’un autre coté, malgré
les qualités de celui-ci, malgré le fait qu’on peut parfaitement le voir moult
fois sans ressentir un certain sentiment de lassitude et si, effectivement, Tom
Hanks est très bon dans ce rôle d’idiot du village qui, malgré son handicap
flagrant, traversera une partie de l’histoire récente des Etats-Unis tout en influençant
sur celle-ci et en rencontrant tout un tas de figures historiques, il apparait
qu’on ne peut pas non plus occulter les innombrables défauts d’un long métrage
qui, quelque part, est le parfait exemple de ce que peut être le cinéma hollywoodien
le plus pur, c’est-à-dire, un produit parfaitement calibré pour le grand
public, sans la moindre surprise, qui joue à merveille sur les grands
sentiments et qui joue à fond la carte de la nostalgie, ce fameux âge d’or
chère aux américains qui, sensiblement, traverse les années 50 pour se perdre
dans les années 70 – grosso modo, la période que l’on suit dans ce film. Et, forcément,
quand je dis que Forrest Gump est tout sauf une œuvre qui brillerait par
une quelconque originalité, nous avons le plus bel exemple pour ce qui est des
très nombreux extraits musicaux qu’on y retrouve : Bob Dylan, The Doors,
Jimmy Hendrix, Buffalo Springfield, The Byrds, Creedence Clearwater Revival, The
Mamas & the Papas, Lynyrd Skynyrd et bien d’autres, quelques secondes par
ci par là, histoire que l’on reconnaisse toujours les mêmes morceaux
emblématiques – bons, au demeurant – comme, finalement, chaque long métrage du
même genre… Ajoutons à cela ce postulat franchement débile, au bout d’un
moment, qui fait que ce brave Tom Hanks rencontre tout un tas de présidents
américains, Elvis, John Lennon ou qu’il joue un rôle important dans la détente
entre les USA et la Chine, le scandale du Watergate et vous comprendrez
peut-être que, en toute objectivité, j’ai toujours eu un peu de mal avec ce
film… Pourtant, comme je l’ai dit en préambule de cette critique, si Forrest
Gump représente tout ce que l’on déteste dans le cinéma américain, on y
retrouve également tout ce que l’on aime et, franchement, comment ne pas
reconnaitre que – pour ma part – même au bout de sept ou huit visionnages, tout
cela est toujours aussi plaisant à regarder, que, effectivement, il est
difficile de ne pas accrocher à cette fort belle et touchante histoire de ce
brave idiot qui n’a peut-être pas grand-chose dans la tête mais qui court vite
et que, oui, même si cette bande son, on la connait par cœur, eh ben, cela fait
toujours plaisir d’écouter ces extraits de titres… Le fameux savoir faire
américain ? Oui, incontestablement, oui et même si je ne suis pas dupe,
même si je ne considère pas Forrest Gump comme étant un chef d’œuvre,
indéniablement, je ne peux nier que c’est un sacré bon film…
Points
Positifs :
- L’exemple
parfait du savoir faire américain ! En partant d’un postulat simpliste et
peu crédible, en jouant à fond la carte de la facilité et de la nostalgie, Forrest Gump n’en reste pas moins un
film terriblement efficace et qui n’a rien perdu de son attrait malgré les
années et moult visionnages. Ah, ils sont bons les américains tout de même !
-
Si vous êtes très grand public, si vous adorez les films bourrés de bons
sentiments, a grand spectacle, alors, Forrest
Gump est fait pour vous au point même que vous considériez celui-ci comme
un pur chef d’œuvre.
-
Un casting à la hauteur et qui est pour beaucoup dans la réussite de ce film.
Bien évidement, Tom Hanks est tout simplement parfait dans son rôle d’idiot du
village sympathique et attachant.
- L’histoire récente – enfin, plus ou moins
désormais – des Etats-Unis n’est pas la notre, cependant, a force de la voir
dans des centaines de films ou séries, elle nous est peut-être plus familière
que celle de la France. Du coup, tous les événements traversés par ce brave
Forrest ne nous sont nullement inconnus, ce qui joue à fond la carte de la
nostalgie – et je ne parle pas des américains, bien entendu…
- Bob Dylan, The Doors, Jimmy Hendrix, Buffalo Springfield,
The Byrds, Creedence Clearwater Revival, The Mamas & the Papas, Lynyrd
Skynyrd… oui, ce sont toujours les mêmes artistes et les mêmes chansons que l’on
retrouve dans ce genre de films… cependant, quand on écoute tous ces extraits,
comment ne pas être, en quelque sorte, transporter dans cet âge d’or musical !?
- Rien à redire quand aux effets spéciaux qui sont
véritablement bluffant. A chaque fois, on croirait vraiment que Tom Hanks est
au coté de Kennedy, Nixon, Lennon et compagnie…
Points
Négatifs :
- Le cinéma hollywoodien dans tout ce qu’il a
de plus critiquable : un produit parfaitement calibré pour le grand
public, sans surprise, jouant à fond la carte des bons sentiments et qu’on a l’impression
d’avoir déjà vu un nombre incalculable de fois. Cependant, qu’est-ce qu’il est
terriblement efficace…
- Ce brave Forrest rencontre tellement de personnalités,
intervient dans tellement d’événements historiques et connait tellement le
succès dans tout ce qu’il entreprend, malgré son sacré handicap, que, forcément,
pour ce qui est de la crédibilité, il faut croire que celle-ci est restée sur
la ligne de départ !
- Bob Dylan, The Doors, Jimmy Hendrix, Buffalo Springfield,
The Byrds, Creedence Clearwater Revival, The Mamas & the Papas, Lynyrd
Skynyrd… toujours les mêmes artistes et les mêmes chansons que l’on retrouve
dans ce genre de films.
Ma
note : 7,5/10
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