OMMADAWN
Mike
Oldfield
1
- Ommadawn, Pt. I (Mike Oldfield) 19:14
2
- Ommadawn, Pt. II / On
Horseback (Mike Oldfield) 17:17
Ommadawn
Musicien
: Mike
Oldfield
Parution
: 21 octobre 1975
Enregistré : Janvier
1975 – Septembre 1975
Durée : 36:31
Genre
: Rock
progressif, World music, New Age
Producteur : Mike
Oldfield
Label
: Virgin
Mercury
Musiciens :
Mike Oldfield : harpe celtique, guitares électriques (dont une Fender
Telecaster et une Gibson Les Paul SG Junior), basse semi-acoustique, basse
Fender Precision, guitare folk, guitare acoustique, guitare douze cordes Martin
D12-28, guitare classique Ramirez 1A, lap steel guitar, mandoline, bodhrán,
bouzouki, banjo Epiphone 5 cordes, épinette, Grand piano Bösendorfer, orgues électroniques
Farfisa et Lowrey, synthétiseur ARP 2600, glockenspiel, percussions diverses,
paroles et chant sur On Horseback
Sally Oldfield : chant
Terry Oldfield : flûte de Pan
Pierre Moerlen : timbales
Paddy Moloney : uilleann pipes
Leslie Penning : flûte à bec
Don Blakeson : trompette
Herbie : northumbrian smallpipes (en
partie supprimé)
William Murray : percussions, textes pour On Horseback
Clodagh Simonds : chant
Bridget St John : chant
David Strange : violoncelle
Jabula (Julian Bahula, Ernest
Mothle, Lucky Ranku et Eddie Tatane) : percussions africaines
The Penrhos Kids (Abigail,
Briony, Ivan et Jason Griffiths) : chant
The Hereford City Band dirigé
par Leslie Penning : cuivres
Mon
avis : Fin août, je vous parlais sur ce
blog de Returnto Ommadawn qui avait été, pour ma part, ma première incursion dans l’œuvre
pléthorique de ce légendaire musicien britannique qu’est Mike Oldfield. Une
première expérience concluante, certes, mais néanmoins singulière puisque
découvrir un artiste par le biais de l’un de ses derniers opus en date, loin de
ses heures de gloire, et qui plus est, avec un album en rapport avec l’un de
ses plus grands succès – Ommadawn,
donc – est loin d’être la plus évidente. Pourtant, comme Return to Ommadawn m’avait grandement plu, ce fut le plus naturellement
du monde que j’eu l’envie de découvrir l’œuvre originale, un album que les fans
de Mike Oldfield portent aux nues depuis plus de quatre décennies, ce qui,
après écoute de la chose, est amplement justifié ! Car oui, et dès la
première écoute, la certitude se fit jour : Ommadawn est un grand album, une véritable petite merveille
intemporelle et qui n’a rien perdu de son intensité plus de quarante ans après
sa sortie. Bien évidement, il faut apprécier ce genre de musique, c’est-à-dire,
un album quasiment instrumental et ne possédant que deux titres, tous deux très
longs – 19 et 17 minutes – et qui, entre progressif et ambiant a venir, annonce
également la world music. Si ce n’est pas le cas, si pour vous, le rock, c’est
avant tout des chansons, plus ou moins courtes, plus ou moins liées au blues et
plus ou moins pop, alors, un opus comme Ommadawn
risque de vous faire fuir, mais le rock, comme les connaisseurs le savent bien,
c’est un poil plus compliqué par moments avec tous ses sous-genres multiples,
et puis, pourquoi ne parler que de rock et pas, tout simplement, de musique ?
Bref, quoi qu’il en soit, Ommadawn
est un grand disque, un album qui vous transportera dans un univers musical a
la fois étonnant et familier, un album qui mêle habilement musique celtique et
africaine, un album ou brillent tout un tas de musiciens divers avec, bien
entendu, au sommet, notre multi-instrumentaliste préféré, Mike Oldfield, un
album, surtout, qui s’écoute, encore et encore, avec le même plaisir et que l’on
a l’impression de découvrir a chaque fois ; la marque des incontournables,
indéniablement…
Points
Positifs :
- Un
des meilleurs, si ce n’est le meilleur album de Mike Oldfield, un opus tout
simplement parfait de bout en bout, bourré de moments de grâce absolue,
imaginatif au possible et qui, musicalement parlant, est proche de la
perfection. Qui plus est, Ommadawn,
subtil mélange de divers genres, annonce la world music à venir…
-
Mike Oldfield, bien jeune à l’époque, était déjà un multi-instrumentaliste
génial et il nous le prouve de fort belle manière dans cet album.
-
Au passage, les très nombreux musiciens et chanteuses qui accompagnent Mike
Oldfield dans cet opus sont tout sauf des faire valoir et leur contribution est
un plus indéniable a la réussite de l’ensemble.
-
Ommadawn, part 1 et Ommadawn, part 2 sont deux excellents
morceaux, particulièrement le premier pour qui j’ai une préférence.
-
La pochette est d’une simplicité absolue – une simple photo de Mike Oldfield –
pourtant, elle n’en reste pas moins réussie.
Points
Négatifs :
-
Si vous n’aimez pas les instrumentaux, si vous n’appréciez pas la musique
celtique, les guitares acoustiques, les mélanges des genres et la world music,
alors, Ommadawn n’est pas fait pour
vous.
-
Certains pourront regretter que, pour la seconde fois, Mike Oldfield
réutilisait sa recette qui avait si bien fonctionné pour Tubular Bells.
Ma
note : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire