AKIRA
– TOME 2
Tetsuo
est emmené au laboratoire de l’armée. Le jeune homme récupère très bien de
l’extraction de la balle qu’il a prise, mais on lui fait passer d’autres
examens. Le scientifique qui s’occupe de lui est enthousiaste qui le considère
comme un « matériau unique » qui a
déjà atteint le niveau 70. Le colonel est quant à lui plus mesuré : il tient à
s’assurer que Tetsuo sera contrôlable car il ne veut pas d’un deuxième Akira.
Tetsuo capte leur conversation et a alors envie de rencontrer ce fameux Akira.
De leur côté, Kaneda et Kei sont retenus prisonniers. Lorsque Kei est emmenée
par un soldat pour se faire interroger, la jeune femme en profite pour tenter
une évasion...
Akira – Tome 2
Scénariste
: Katsuhiro
Otomo
Dessinateur : Katsuhiro
Otomo
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre
en vo : Akira – vol 2
Parution
en vo : 27 août 1985
Parution
en vf : 10 mai 2017
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 304
Mon
avis : Après vous avoir proposé la
critique, il y a quelques jours, du premier volume de cette énième édition de
ce qui est sans nul doute le meilleur manga de tous les temps – du moins, c’est
mon avis – je veux bien évidement parler du chef d’œuvre absolu de Katsuhiro
Otomo, Akira,
j’aborde aujourd’hui le second tome de la saga, un album qui réussi a maintenir
l’excellence des débuts et a nous émerveiller, encore et encore, ce, même pour
ceux qui, comme moi, ont découvert ce manga au début des années 90 et ont eu l’occasion,
depuis lors, de le lire a de multiples reprises. Il faut dire que Katsuhiro
Otomo, avec Akira, a sut créer un pur
chef d’œuvre, un truc monstrueux transgénérationnel qui n’a strictement rien
perdu de sa force plus de trois décennies après sa parution. Et ce second
volet, davantage marqué par Tetsuo qui finira, accessoirement, par réveiller le
fameux Akira qui semble tant intéresser certains et dont d’autres ont une
trouille bleu, est un exemple parfait de narration réussie, de scénario
captivant et imaginatif de bout en bout, ce, tout en étant d’une richesse peu
commune. Tetsuo alias Numéro 41
maitrise désormais parfaitement ses pouvoirs et, comme toute créature de Frankenstein
qui se respecte, échappe très rapidement a ses maitres : les conséquences,
bien entendu, seront lourdes et ce second volume est surtout une longue course
poursuite où tandis que Tetsuo part réveiller Akira, Kaneda et Kei d’un coté,
le Colonel et l’armée de l’autre, sont sur ses trousses. Il y a des
révélations, des seconds rôles hauts en couleurs, des sous-intrigues ou enjeux
qui marquent les esprits, un nouveau personnage qui prendra de l’importance par
la suite – Lady Miyako – et, bien entendu, Akira qui finit par se réveiller.
Ajoutons a cela les dessins que l’on peut qualifier tout simplement de
somptueux et vous comprendrez, aisément je pense, a quel point, avec Akira, ont flirte, album après album,
page après page, avec la perfection ; la marque des très grands, tout
simplement…
Points
Positifs :
-
Scénaristiquement, après la mise en place de l’univers et de l’intrigue dans le
volume précédant, c’est toujours aussi bon et même si, dans ce second volume,
tout cela s’apparente principalement a une gigantesque course poursuite, force
est de constater que non seulement on est captiver de bout en bout mais que, en
plus, on frôle avec la perfection narrative.
-
Un Tetsuo qui maitrise parfaitement ses pouvoirs et qui décide de réveiller
Akira, Kaneda et Kei qui partent sur ses traces, le Colonel également, tout un
tas de révélations, quelques nouveaux protagonistes, d’autres qui gagnent en
importance, des seconds rôles qui marquent les esprits, des morts, une intrigue
complexe et simple malgré tout, sans oublier, quelques scènes cultes – ah, le
final avec Tetsuo. Bref, c’est toujours aussi bon.
-
Pour ce qui est des dessins, la confirmation de tout le talent de Katsuhiro
Otomo qui est tout simplement un excellent artiste. D’ailleurs, celui-ci semble
même s’être amélioré vis-à-vis du premier volume.
-
Un exemple tout bête de l’excellence d’une œuvre comme Akira : le pote de Ryu dont on ne connait même pas le nom à
droit a une mort qui marque les esprits et tout cela est tellement bien amené
que même le fait qu’il ne soit qu’un personnage plus que secondaire ne laisse
pas les lecteurs indifférents.
-
Même si j’ai été élevé a la version en couleur, plus je lis Akira en noir et blanc et plus j’apprécie
cette version originale.
Points
Négatifs :
-
Sincèrement, a moins d’être un inconditionnel de la version couleur et de ne
pas supporter le noir et blanc, je ne vois pas comment on ne peut pas accrocher
a ce manga ?!
Ma
note : 9,5/10
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