STEAMBOY
Dans
une Angleterre uchronique, au XIXe siècle, Ray Steam est le fils d’Edward et
petit-fils de Lloyd, deux scientifiques inventeurs de machines à vapeur. Ils ne
sont pas réapparus depuis plusieurs mois après leur départ pour l'Amérique,
lorsqu'un colis contenant une boule métallique parvient au domicile de Ray et
sa mère. Mais, deux hommes de la Fondation O'Hara qui financent les recherches
des deux paternels, veulent s'en emparer. Ray fuit et est secouru par le
scientifique Stevenson, fervent patriote. Pendant ce temps, Londres se prépare
à inaugurer l'Exposition universelle où les machines à vapeur seront à
l'honneur. La Fondation O'Hara a préparé un pavillon et y envoie la fille du
fondateur, la jeune Scarlett. Elle est accompagnée par Simon, chargé de vendre
la technologie de la fondation.
Steamboy
Réalisation : Katsuhiro
Ōtomo
Scénario : Sadayuki
Murai et Katsuhiro Ōtomo
Musique : Steve
Jablonsky
Production : Bandai
Visual, Toho
Genre : Steampunk
Titre
en vo : Suchîmubôi
Pays
d'origine : Japon
Langue
d'origine : japonais
Date
de sortie : 17 juillet 2004
Durée : 126
mn
Casting
:
Anne
Suzuki : James Ray Steam
Katsuo
Nakamura : Dr. Lloyd Steam (grand-père de Ray)
Manami
Konishi : Scarlett O'Hara
Masane
Tsukayama : Dr. Edward Steam (père de Ray)
Ikki
Sawamura : David
Kiyoshi
Kodama : Robert Stephenson
Susumu
Terajima : Alfred Smith
Satoru
Sato : Archibald
Simon
Sanae
Kobayashi : Emma
Aiko
Hibi : Thomas
Mon
avis : Je pense ne pas me tromper en affirmant que si
le nom de Katsuhiro Otomo est devenu célèbre depuis le milieu des années 80, c’est
en raison de son œuvre culte, Akira,
sans nul doute un des meilleurs mangas de tous les temps. Pourtant, si l’œuvre futuriste
de l’auteur est un incontournable du genre et aura apporté le succès et la reconnaissance
a ce dernier, force est de constater que celle-ci ne fut pas la seule, même si,
il faut le reconnaitre, les autres ne furent pas du même niveau, loin de là.
Et, parmi celles-ci, il y a donc ce Steamboy,
long métrage d’animation qui, lors de sa sortie, au début des années 2000,
était alors l’œuvre de fiction nippone ayant coutée le plus d’argent. Il faut
dire que Katsuhiro Otomo, auteur plus d’une décennie plus tôt d’un autre long
métrage consacré à Akira – œuvre
qui permis au grand public de connaitre le manga même si elle lui reste
nettement inférieure – avait énormément misé sur ce Steamboy, film d’animation a l’ambiance Steampunk et parfaitement
calibré pour le public international. Sauf que, justement, le problème était
peut-être ici : en effet, si, sans nul doute poussé par Bandai, Otomo n’aurait
pas lissé son scénario, n’aurait pas essayé de plaire au public occidental et
se serait contenter de nous pondre une œuvre typiquement nippone, sans nul
doute que ce Steamboy y aurait gagné énormément
en qualité. Car bon, comment dire… si en son temps, la version animé de Akira avait pécher par sa durée trop
courte et, surtout, par le fait que le manga n’était pas achever a l’époque, ce
qui avait nuit a sa conclusion, dans le cas de Steamboy, malgré un premier tiers plutôt bon et prometteur, la suite
est horriblement décevante… Ainsi, entre un scénario qui part dans un grand n’importe
quoi – mais pourquoi donc cette attaque en règle de la part de la fondation a l’encontre
de la Grande Bretagne, sans aucune raison – d’indicibles longueurs qui n’en
finissent pas – nous avons tout de même droit a deux tiers du film uniquement
composées d’affrontements – et de quelques incohérences quant au comportement
des protagonistes, il est clair qu’il est difficile de ne pas être déçu par Steamboy. Cela est fort dommage car le
coté Steampunk de la chose est plaisant, que les protagonistes sont
intéressants et que, pour ce qui est de l’animation, il n’y a rien à redire.
Bref, avec Steamboy, Katsuhiro Otomo
est donc à mille lieux de son chef d’œuvre, Akira
– et encore, je parle du manga – et si vous êtes fans d’animation nippone, si
ce film possède quelques qualités indéniables, il est clair qu’il est largement
inférieur aux productions des Studio
Ghibli ; comme quoi, n’est pas Miyazaki qui veut…
Points
Positifs :
-
Pour ce qui est de l’animation a proprement parlée, il n’y a rien à redire, c’est
le gros point fort de Steamboy. De
plus, il y a le style Otomo qui rappellera de très bons souvenirs aux fans de Akira.
-
Une ambiance Steampunk du plus bel effet, ce qui, sans nul doute, ravira les
amateurs. De plus, ceux qui apprécie le genre sans tout le coté un peu grand
guignolesque qui en découle trop souvent.
-
Des personnages plutôt sympathiques dans l’ensemble.
-
Le premier tiers du film est assez réussi.
Points
Négatifs :
-
Une fois arrivée a la fin du premier tiers de Steamboy, la suite est beaucoup
moins réussie et devient très rapidement décevante. Il faut dire qu’entre un
scénario qui par dans un grand n’importe quoi et un affrontement tellement long
qu’il en devient interminable, on a envie que d’une seule chose : que tout
cela s’achève !
-
Où est la logique que la fondation O’Hara attaque et détruise Londres ?
Pour vendre des armes en montrant l’efficacité de celles-ci ? Mais
franchement, c’est n’importe quoi, peut-être même un des trucs les plus débiles
et incompréhensibles qu’il m’a été donné de voir !
-
Des personnages qui ne cessent d’agir de manière fort singulière :
principalement le père et le grand père du héros, un coup ils se détestent, un
coup ils agissent ensemble !?
-
Un final frustrant, quand au générique censé nous montrer ce qui arrive aux
protagonistes par la suite, allez donc comprendre quelque chose…
Ma
note : 5,5/10
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