BESTIARIUS
– TOME 1
En
l'an 70 après Jésus-Christ, l'Empire romain continue de s'étendre et de
soumettre les territoires que son armée traverse. Humains et monstres sont
capturés et deviennent des esclaves ou des gladiateurs. Lors d'une mission, une
wyverne vient à bout de toute une légion. L'un des combattants, dans son
dernier souffle, demande à la créature qui l'a battu de dire à son fils qu'il
est mort avec les honneurs... 15 ans plus tard, dans l'arène, des combats ont
lieu tous les jours, opposant des humains aux monstres. Orphelin, Finn fait
fureur et remporte ses matchs les uns après les autres. Le jeune homme tient
ses conseils et ses techniques de combat d'un autre prisonnier : Durandal la
wyverne. Cela fait maintenant tellement d'années qu'il connaît le monstre que
Finn le considère comme son père. Désirant pousser le populaire gladiateur dans
ses retranchements, César pense envoyer dans l'arène la wyverne en face de
Finn. Le vainqueur aura droit à la liberté...
Bestiarius – Tome 1
Scénariste
: Masasumi
Kakizaki
Dessinateur : Masasumi
Kakizaki
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre
en vo : Bestiarius – vol 1
Parution
en vo : 18 décembre 2013
Parution
en vf : 07 octobre 2015
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Kazé
Manga
Nombre
de pages : 208
Mon
avis : Même s’il m’aura fallut un certain
temps avant de me décider a me plonger dans ce Bestiarius, œuvre du sieur Masasumi Kakizaki, un mangaka qui fait
de plus en plus parler de lui ces dernières années, surtout que la version
française date tout de même de fin 2015, je n’aurai absolument pas regretter ma
toute première incursion dans cet univers pour le moins original qui nous
plonge dans une antiquité où, sous l’Empire Romain, vivent également des
créatures mythologiques comme le Minotaure mais également des monstres comme
des wyvernes, des orcs ou des manticores. Bref, un mélange pour le moins
détonnant car s’il existe bien des œuvres mettant en scène des créatures
mythologiques dans la Grèce antique, pour ce qui est de Rome, il est clair que
cela est beaucoup plus rare. Et donc, cet Empire Romain nous est présenté comme
étant oppresseur au possible, sans la moindre pitié pour les divers peuples qu’ils
ont conquis et, par la force des choses, envers ces fameux monstres qui n’ont d’autre
choix que, s’ils veulent survivent, combattre dans l’arène face a des
gladiateurs. Bien évidement, le lecteur attentif aura remarqué immédiatement un
certain simplisme scénaristique, bref, que les véritables monstres ne sont pas
ceux que l’on croit. De même, pour cette entrée en matière, on n’échappera pas
a quelques lieux communs habituels, particulièrement pour ce qui est des
quelques protagonistes principaux qui nous sont présentés : élevés par des
monstres qui sont pour eux leur seule famille, ceux-ci se rebellent très
rapidement face a cet Empire Romain qui est un digne représentant d’un empire
du mal… Cependant, malgré ces quelques faiblesses narratives, on se plait tout
de même à apprécier cet univers, ces protagonistes hauts en couleurs et,
surtout, a se demander ce que l’auteur leur réserve. Et puis, reconnaissons qu’il
y a un énorme point positif qui fait qu’il est difficile de ne pas accrocher a
ce Bestiarius, je veux parler des
dessins de Masasumi Kakizaki : tout simplement excellents, voir
magnifiques sur certaines planches, il est clair qu’ils sont pour beaucoup pour
l’intérêt que l’on peut avoir pour ce manga qui, ma foi, démarre plutôt bien !
Points
Positifs :
-
Les dessins de Masasumi Kakizaki. Il faut dire que le mangaka est un excellent
artiste et que certaines planches sont tout simplement magnifiques. Ajoutons a
cela le design des diverses créatures et des combats dynamiques et vous
comprendrez ce qui fait la grande force de ce premier volume de Bestiarius.
-
Un Empire Romain surpuissant et limite maléfique, des créatures mythologiques
et divers monstres de Fantasy qui existent dans cet univers, bref, un mélange
pour le moins singulier mais assez efficace.
-
Une entrée en matière plutôt simple avec la présentation de quelques uns des
protagonistes principaux mais qui n’en reste pas moins efficace.
-
Une couverture assez réussie dans son genre.
Points
Négatifs :
-
Quelques faiblesses narratives tout de même avec ces monstres qui s’avèrent
finalement être plus humains que les humains, ce qui n’est pas nouveau, ces
héros qui ne brillent pas encore par une franche originalité et ces méchants, forcément,
très méchants…
-
Justement, j’espère que dans les tomes a venir, le manichéisme sera moins
présent.
Ma
note : 7,5/10
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