BESTIARIUS
– TOME 2
Dans
la région d'Hebden, en Albion, un groupe d'enfants se rend dans les montagnes
alentour afin de vérifier si la rumeur évoquant la présence d'un monstre dans
une grotte serait véridique. Menée par la blonde Elaine, le timide Arthur,
l'elfe Galahad et Pan le faune ne sont pas vraiment rassurés lorsqu'ils
effectuent quelques pas à l'intérieur de la cavité. Ils paniquent tous et
fuient aussi sec lorsqu'ils tombent nez à nez sur un homme dont le visage est
caché par une capuche et qui se trouve devant une wyverne ! De retour dans leur
village, les adolescents parlent de ce qu'ils ont vu, ou cru voir, à leurs
parents mais ceux-ci n'y prêtent pas attention. La nuit venue, alors que tout
le monde dort, une légion romaine met le feu au village, fait des prisonniers
et tue à foison. Elaine est capturée tandis que ses amis sont cachés. Peu
après, alors qu'ils pensent être en sécurité, Arthur, Galahad et Pan sortent
mais des soldats étaient restés pour massacrer les derniers survivants. Alors
que les enfants s'apprêtent à mourir, l'homme qui se trouvait dans la grotte
les sauve et élimine les romains. Souhaitant par-dessus tout faire libérer
Elaine, Arthur demande à celui qui a été nommé Finn par les romains de
l'entraîner au combat...
Bestiarius – Tome 2
Scénariste
: Masasumi
Kakizaki
Dessinateur : Masasumi
Kakizaki
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre
en vo : Bestiarius – vol 2
Parution
en vo : 18 décembre 2014
Parution
en vf : 08 octobre 2015
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Kazé
Manga
Nombre
de pages : 208
Mon
avis : Loin de révolutionner le genre, le
premier volume de Bestiarius
avait tout de même fait mouche de par son mélange plutôt réussi de récit
pseudo-historique – l’époque de l’Empire Romain – et de Fantasy – avec son lot
de monstres mythologiques et autres. A cela, on pouvait ajouter sans le moindre
problème les dessins du sieur Masasumi Kakizaki, tout simplement magnifiques,
chaque planches, ou presque, étant un véritable régal pour les yeux ! Du
coup, emballer par ces débuts hauts en couleurs, ce fut avec un enthousiasme
non dissimulé que je me suis lancé dans la lecture de ce second volume et, ma
foi, si l’effet de surprise est bien naturellement passé, force est de
constater que cette suite est a la hauteur de nos espérances ! Pourtant,
une nouvelle fois, de nouveaux protagonistes sont présentés et mis en avant,
ce, au détriment des anciens car si Finn et Durandal apparaissent dans ces
pages, c’est comme des personnages secondaires, quand a Zénon et Talos, ils
brillent surtout par leur absence. Cependant, assez rapidement, on se prend au
jeu grâce a une intrigue certes assez simpliste – le truc du village massacré
par des soudards et des survivants qui veulent se venger et sauver une jeune
femme prisonnière, c’est du vu et du revu – mais qui n’en reste pas moins
efficace. De plus, comme le lien est fait avec Finn, devenu le maitre des trois
jeunes adolescents, le lecteur n’est pas trop déstabiliser et pourra donc se
contenter de parcourir, avec plaisir, les pages de ce second volume de Bestiarius tout en ayant la confirmation
qu’il se trouve devant un fort bon manga !
Points
Positifs :
-
Encore et toujours les dessins de Masasumi Kakizaki. Il faut dire que celui-ci confirme
de fort belle manière que les mangakas, eux aussi, savent dessiner, et pas qu’un
peu – n’en déplaise a certains extrémistes qui ne jurent que par le
franco-belge. Planches magnifiques, personnages qui le sont tout autant, les
monstres le sont encore plus… bref, un régal pour les yeux !
-
Exit, ou presque, une bonne partie des protagonistes du premier volume afin de
faire place a des nouvelles têtes et, ma foi, disons que cela fonctionne plutôt
bien. Les jeunes adolescents ne sont certes pas très originaux mais n’en sont
pas moins attachants, quand à Elaine, disons qu’elle possède un potentiel
certain.
-
L’univers de Bestiarius, cet habile mélange entre réalité historique et
Fantasy.
Points
Négatifs :
-
On peut tout de même regretter une certaine simplicité scénaristique dans l’ensemble
et cette impression de déjà vu qui transparait par moments.
-
Des gentils très gentils – humains et monstres vivent ensemble en bonne intelligence
– des méchants très méchants – ces salauds de romains – bref, un manichéisme
beaucoup trop présent, hélas.
Ma
note : 7,5/10
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