GOD
COUNTRY
Au
Texas, un vieil homme du nom d'Emmett Quinlan souffre de la maladie
d'Alzheimer. Son fils, Roy, fait tout son possible pour assurer son rôle de
père tout en s'occupant du patriarche, qu'il voit progressivement devenir un
homme violent et incontrôlable. C'est en pleine crise familiale qu'une tornade
surgit de nulle part s'abat sur la maison... Des débris s'élève alors un homme
nouveau. Emmett se tient debout, armé d'une épée enchantée, et guéri de ses
troubles mentaux. Néanmoins, cette épée ne lui appartient pas, et son
propriétaire ne reculera devant rien pour la récupérer.
God Country
Scénario : Donny Cates
Dessins : Geoff
Shawn
Encrage : John
J. Hill
Couleurs : Jason Wordie
Couverture : Geoff
Shaw, Dave Stewart
Genre : Fantastique
Editeur : Image Comics
Titre en vo : God Country
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 08 août 2017
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 07 septembre 2018
Nombre de pages : 147
Liste des épisodes
God Country 1-6
Mon
avis : D’entrée de jeu, la couverture a
de quoi attirer l’œil de l’amateur de comics. Il faut dire, en effet, que celle-ci,
a la fois simple et efficace, est plutôt réussie dans son genre avec ce
personnage portant une épée plus grande que lui et qui fait face à une tornade
pour le moins impressionnante. Vous l’avez compris, ce n’est que le premier point
positif d’une mini-série qui démarre d’entrée de jeu sur les chapeaux de roues
avec des dessins, œuvre du sieur Geoff Shawn, et une colorisation – Jason Wordie
aux pinceaux – qui sont, en toute sincérité, un pur régal pour les yeux. Mais God Country, puisqu’il faut bien nommer
cette œuvre a un moment ou un autre, ce n’est pas uniquement que de beaux
dessins, fort heureusement, non, ce comics, écrit par Donny Cates – inconnu au
bataillon pour ma part – c’est un récit qui lorgne a la fois du coté du western
et de la mythologie nordique made in Marvel,
mais aussi, et surtout, c’est une formidable histoire sur la relation entre un
père et son fils – ou plutôt entre des pères et leurs fils, mais n’en disons
pas plus… Hein, quoi, comment, Rick Remender serait de la partie ? Pas le
moins du monde pour une fois et cette thématique, oh combien obsessionnelle
chez l’auteur de Deadly
Class, Black
Science et Low,
est superbement mise a l’honneur dans un synopsis bien plus profond qu’on
pourrait le penser de prime abord. Car en effet, si God Country n’est pas avare de scènes spectaculaires et d’affrontements
dantesques, ce qui prime avant toute chose, c’est cet amour familial, cet amour
d’un fils pour son père malade, d’un père souffrant et qui cherche à protéger
les siens, cet amour inconditionnel et qui, bien évidement, saura toucher bien
des lecteurs. Alors certes, God Country
n’est peut-être pas le truc de l’année, il n’est certes pas exempt de défauts,
mais dans l’ensemble, il n’en reste pas moins comme un très bon comics, une œuvre
qui, sans aucun doute, vous fera passer un très bon moment…
Points
Positifs :
-
Une œuvre bien plus profonde qu’on pourrait le penser de prime abord et qui met
avant toute chose en avant l’amour paternel et filial, avec, bien entendu, tout
ce que cela sous entend comme sentiments, qu’ils soient positifs mais aussi
négatifs. N’oublions pas, également, le rapport a la maladie, omniprésent dans
cette œuvre.
-
Les dessins de Geoff Shawn et la colorisation de Jason Wordie : on ne va
pas se mentir, God Country vaut énormément
pour sa partie graphique qui est, par moments, un pur régal pour les yeux !
-
Une ambiance particulière qui lorgne du coté du western pour le lieu de l’action,
pour le fantastique avec ces dieux aux pouvoirs incommensurables mais aussi du
coté de la fantasy avec cette épées magique – somme de toutes les épées. Ajoutons
a cela la thématique principale, c’est-à-dire, les relations pères/fils, et l’on
obtient un savant mélange fort réussi.
-
Une couverture tout simplement magnifique !
Points
Négatifs :
-
Tellement bon que cela en est presque court ! Oui, c’est fort dommage qu’il
n’y ait pas eu un ou deux épisodes de plus car je pense qu’il y avait matière à
approfondir le récit.
Ma
note : 8/10
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