DEUX
HOMMES TOUT NUS
Alain
Kramer, avocat sérieux et mari fidèle, se réveille nu chez lui avec un de ses
collègues de bureau. L’incompréhension est totale, et aucun des deux hommes
n’arrive à expliquer comment ils ont pu se retrouver dans cette situation.
Quand la femme de l’avocat découvre les deux hommes dénudés dans son salon,
Kramer invente n’importe quoi pour sauver son couple. Il est prêt à tout pour
rétablir une vérité qui lui échappe. Où se trouve la vérité ? Dans le salon de
Kramer, ou dans son inconscient ? Quand on fouille au fond de soi, sait-on
jamais ce qu’on va trouver ?
Deux hommes tout nus
Scénario : Sébastien
Thiéry
Mise en scène :
Ladislas Chollat
Décors :
Edouard Laug
Costumes :
Jean-Daniel Vuillermoz
Lumières :
Alban Sauvé
Vidéo :
Nathalie Cabrol
Musique : Frédéric
Nobel
Genre : Comédie,
Vaudeville
Titre
en vo : Deux hommes tout nus
Pays
d'origine : France
Langue
d'origine : français
Date
de sortie : 16 septembre 2014
Durée : 90
mn
Casting
:
François
Berléand : Alain Kramer
Isabelle
Gélinas : Catherine Kramer
Sébastien
Thiéry : Nicolas Priou
Marie
Parouty : Dominique Franck
Mon avis :
Il aura fallut bien des années, quasiment sept ans en fait, pour que j’ai l’occasion
de vous proposer la critique d’une pièce de théâtre sur ce blog, du coup, rien
que pour ce petit événement, cette pièce, Deux
hommes tous nus, restera, d’un point de vu personnel, dans les annales, ce,
vous l’avez compris, pour la simple et bonne raison que me rendre dans un théâtre
est chose rarissime pour moi, non pas que cela me déplait, bien au contraire,
mais davantage par manque d’opportunités. Quoi qu’il en soit, ce samedi, j’ai
donc eu l’occasion de renouer avec un genre fortement appréciable, et ce, avec
une pièce hautement sympathique qui m’aura laissé, après coup, une bonne
appréciation. Alors bien entendu, Deux
hommes tous nus n’est pas et ne sera jamais la pièce de l’année :
après tout, ce n’est qu’un vaudeville moderne où quiproquos et mensonges sont
bels et bien au rendez vous mais où, si femme trompée il y a (usons du
conditionnel car la chose n’est pas sure), c’est que le mari, dans une
situation embarrassante, aurait fauté avec… un homme ! Eh oui, nous sommes
en 2014 et cela fait longtemps que l’homosexualité n’est plus un tabou, alors,
qu’une pièce démarre, tambours battants, avec deux hommes nus dans un canapé
clic-clac, cela ne choque plus guère ; enfin, ça ne devrait plus mais cela
est un autre problème. Mais plus qu’un synopsis remis au gout du jour et des
situations traditionnels de tout bon vaudeville qui se respecte, ce qui fait la
grande force de Deux hommes tous nus,
c’est, premièrement, cet humour omniprésent du début a la fin et responsable de
bien des fous rires dans la salle, deuxièmement, et surtout, la performance de François
Berléand dans un rôle qui lui va a ravir : plein de mauvaise foi, capable
de tous les mensonges possibles et inimaginables, l’acteur est tout simplement
parfait et rien que pour lui, je pense que ça vaut la peine d’aller voir cette
pièce. Alors bien entendu, tout cela n’est qu’un vaudeville, mais bon, quand on
en tient un bon, pourquoi se priver ?
Points
Positifs :
-
François Berléand est le gros point positif de cette pièce et franchement, rien
que pour son personnage et sa performance d’acteur, ça vaut le coup, il me
semble, de débourser quelques euros de plus qu’on le ferait pour un film.
-
Certes, c’est un vaudeville, certes, de nos jours, effet de mode oblige, c’est
deux hommes nus qui se réveillent dans un lit au lieu d’un homme et une femme,
mais bon, la pièce n’en reste pas moins drôle et riche en scènes coquasses et
autres quiproquos.
-
Peu d’acteurs – quatre uniquement – certes, mais quelque part, vu que ceux-ci sont
plutôt bons, c’est toujours mieux qu’une flopée de mauvais, non ?
-
Mine de rien, le théâtre, ça a quelque chose de spécial que l’on ne retrouve
pas au cinéma.
Points
Négatifs :
-
Oui, je sais, aussi drôle soit cette pièce, tout cela n’est qu’un énième
vaudeville où l’on retrouve les traditionnelles situations du genre et,
finalement, la seule chose qui change, c’est que désormais, on aborde les
relations homosexuelles sans tomber dans le syndrome La Cage aux folles ; certains ajouteront que c’est un effet de
mode.
-
Je n’ai pas accroché avec les passages vidéos, mais bon, rien de gravissime non
plus.
Ma note : 7/10
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