AMERICAN
HORROR STORY – ASYLUM
En
1964, Kit Walker est admis au manoir Briarcliff, un asile dirigé par l'église
catholique, après avoir été accusé d'être Bloody Face, un tueur en série qui
porte un masque composé de peau humaine. Lana Winters est une jeune journaliste
qui veut enquêter sur le lieu et son nouvel arrivant. Elle s'oppose notamment à
sœur Jude qui est décidée à tout faire pour l'en empêcher. Sœur Jude pense
aussi que le docteur Arthur Arden commet des actes répréhensibles au sein de
l'établissement psychiatrique, mais ne peut le prouver. Enfin, en 2012, un
jeune couple (Leo et Teresa) se rend à Briarcliff, qui est maintenant
abandonné.
American Horror Story – Asylum
Réalisation
: Bradley Buecker, Alfonsa Gomez-Rejon et David Semel
Scénario
: Ryan Murphy, Brad Falchuk, Tim Minear, Jennifer
Salt, Jessica Sharzer et James Wong
Musique : James
S. Levine
Production : 20th
Century Fox, FX
Genre : Horreur,
Dramatique et Fantastique
Titre
en vo : American Horror Story – Asylum
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : FX
Diffusion
d’origine : 17 octobre 2012 – 23 janvier 2013
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 40 minutes
Casting :
Zachary
Quinto : Dr Oliver Thredson
Joseph
Fiennes : Mgr Timothy Howard
Sarah
Paulson : Lana Winters
Evan
Peters : Kit Walker
Lily
Rabe : Sœur Mary-Eunice
(Mary-Eunice McKee)
Lizzie
Brocheré : Grace Bertrand
James
Cromwell : Dr Arthur
Arden, né Hans Gruper
Jessica
Lange : Sœur Jude / Judy Martin /
Betty Drake (Patient G-2573)
Adam Levine : Leo Morrison
Jenna Dewan : Teresa Morrison
Chloë
Sevigny : Shelly
Mark
Consuelos : Spivey
Naomi
Grossman : Pepper
Frances
Conroy : La Veuve Noire / L'Ange de
la Mort
Britne
Oldford : Alma Walker
Clea
DuVall : Wendy Peyser
Franka
Potente : Charlotte Brown, née Cohen
/ Anne Frank
Mark
Margolis : Sam Goodman
Dylan
McDermott : Johnny Morgan
(Thredson)
Ian
McShane : Leigh Emerson
Mon avis : La
semaine passée, je vous proposais sur ce blog la critique de la première saison
d’une série que j’avais envie de voir depuis longtemps et dont j’attendais énormément,
je veux bien évidement parler d’American
Horror Story, superbe petit bijou du genre horrifique qui, pour la
petite histoire, ne me déçu absolument pas, bien au contraire – hum, peut-être
le dernier épisode, en-deçà de mes espérances, et encore. Du coup, enchanté que
j’étais par cette première expérience du coté de cette histoire d’horreur
américaine, je n’eu qu’une seule envie, me lancer le plus rapidement possible
dans la seconde saison, surtout que celle-ci avait pour cadre un sujet qui m’attirait
fortement : un asile psychiatrique, tenu par des religieuses dans l’américaine
puritaine du début des années 60 et où, forcément, il se passe des choses pas
très… hum, catholiques si vous me permettez l’expression. Et comme ce fut le
cas lors de la première saison, ici, nous avons droit à tout un florilège du
genre que les amateurs reconnaitront facilement : ainsi, entre les bonnes sœurs
qui tiennent le lieu, ce qui nous renvoi a The
Magdalene Sisters, l’asile, lui-même, autrefois sanatorium pour
tuberculeux, ce qui rappellera le Pandémonium
de Christophe Bec, les expériences non avouables d’un ancien nazi, les enlèvements
par des extraterrestres, sujet très a la mode a l’époque, la scène de l’exorcisme,
bel hommage a… L’Exorciste bien
entendu, sans oublier, forcément, tout ce que l’on est en droit d’attendre au
vu du sujet, c’est-à-dire, mauvais traitements, lobotomies et autres joyeusetés,
cette seconde saison d’American Horror
Story n’est qu’une longue litanie où règne la folie et le cruauté humaine. Mais
davantage que les thèmes abordés et qui étaient attendus, ce qui, selon moi,
fait la grande force de cette saison et de cette série en général, ce sont ses
personnages : servis par la quasi intégralité du casting de la saison 1
mais ici dans des rôles complètements différents, nous retrouvons des acteurs
franchement excellents – avec en tête de liste une Jessica Lange formidable en nonne
sadique – et qui apportent énormément a l’ensemble. Franchement dérangés dans
tous les sens du terme pour la plupart, ils sont tous inoubliables, en tout cas,
davantage que lors de la première saison, pourtant excellente déjà ;
inoubliable comme une intrigue qui en partant d’un postulat pourtant maintes
fois abordés, réussit la gageure de nous tenir en haleine du début à la fin, et
ce, même si, il y eut un léger essoufflement dans le dernier tiers de la saison…
Mais bon, comme le dernier épisode fut cette fois aussi a la hauteur de nos
espérances (argh, son final), on oubliera très rapidement ces quelques défauts
mineurs pour ne retenir que le meilleur… tout en ayant qu’une seule hâte :
se plonger dans la troisième saison, consacrée, elle, aux sorcières !
Points
Positifs :
-
Tout simplement supérieur à une première saison qui, déjà, plaçait la barre plutôt
haut : Asylum est un pur bijou,
un formidable voyage dans la folie humaine sous toutes ses formes et qui ne
vous laissera pas indifférent.
-
Les amateurs du genre seront bien entendu aux anges et ne pourront que se
réjouir des multiples hommages qui parsèment les treize épisodes de cette
saison : films, séries, bande dessinées, romans, ceux-ci fourmillent et
sont, accessoirement, du plus bel effet.
-
On reprend la quasi intégralité du casting de la première saison, on donne des rôles
complètements différents aux acteurs, on mélange le tout et… oh surprise, c’est
une pure réussite et on obtient des personnages tout simplement parfaits, que
ce soit la sœur sadique, la lubrique possédée par le diable, le vieux savant
nazi, le tueur en série obsédé par sa mère, la journaliste ambitieuse et prête
a tout, le pauvre type enlevé par des aliens et que personne ne croit, etc.
-
Une fois de plus, chapeau bas a Jessica Lange pour sa prestation magistrale de Sœur
Jude.
-
Eh, mais, le type qui joue le médecin nazi, mais c’était le maitre de Babe le cochon devenu berger !
-
Sympathique l’utilisation de la chanson Dominique
de Sœur Sourire tout au long de la saison ; pour la petite histoire, celle-ci
fut la seule chanson en langue française qui fut numéro 1 aux Etats-Unis, comme
quoi, je me coucherai moins bête ce soir…
Points
Négatifs :
-
Vers le dernier tiers de la saison, j’ai trouvé que l’intensité de certains
épisodes baissait d’un ton, non pas que ceux-ci aient été moins réussis ou
intéressants, mais certains événements ont été trop rapidement expédiés a mon
gout alors qu’ils avaient été pas mal développés auparavant.
Ma note : 8,5/10
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