LES
CHRONIQUES DE CORUM – LE ROI DE ÉPÉES
La
reconstruction du Castel Erorn a débuté sur la presqu'île où il s'est dressé
des siècles durant, avant que Glandyth-A-Krae ne le rase. Corum devait faire
preuve de toute sa discipline pour ne pas se morfondre en pensant à Glandyth.
Il préférait réfléchir aux moyens de rendre sa splendeur à Erorn, et plus
encore, afin de faire oublier son propre château à son aimée, Rhalina. La
demeure de la Margravine avait été détruite par le barbare. La construction
inspira tant Jhary-A-Conel qu'il écrivit des sonnets à son propos. Il les leur
lisait en toute occasion... L'hiver qui suit la reconstruction est très
enneigé, au point que les arbres ploient sous leur fardeau blanc. Corum voit
ces intempéries inattendues comme un mauvais présage. Mais c'est la nuit que
les pires pensées l'assaillent, quand il git sur sa couche aux cotés de Rhalina.
Parfois, ses visons le ramènent auprès de son ennemi honni, mais parfois elles
lui montrent le Seigneur Arkyn. A son réveil, Corum sait que la balance
cosmique menace de se déséquilibrer au profit du Chaos...
Les Chroniques de Corum – Le Roi des Épées
Scénario
: Mike Baron, Mark Shainblum
Dessins
: Kelley Jones, Jill Thompson, Ken Hooper
Encrage : Kelley
Jones, Jill Thompson, Ken Hooper
Couleurs : Ray
Murtaugh, Julie Sczesny
Couverture : Mike
Mignola
Genre : Heroic-Fantasy
Editeur
: Titan Comics
Titre
en vo : The Chronicles of Corum – The King of
Swords
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 12
mars 2019
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 19 février 2020
Nombre
de pages : 128
Liste des
épisodes
The
Chronicles of Corum – The King of Swords 1-4
Mon
avis : L’année passée, j’avais eu le
plaisir de vous parler, sur ce blog, des deux premiers volumes de l’adaptation
en bande dessinée des célèbres Chroniques
de Corum, sans nul doute un des cycles majeurs du grand écrivain
britannique, Michael Moorcock – auteur, entre autres, de Elric, Hawkmoon, Erekosë, Ulrich
von Bek, pour ne citer que les plus connus et tous, comme Corum, donc,
avatars du Champion Eternel. Bien entendu, cette adaptation était, avant toute
chose, destinée aux inconditionnels de Moorcock qui pouvaient, ainsi, retrouver
le Prince à la Robe Ecarlate sous un nouveau média, mais aussi, a ceux de Mike
Mignola dans l’un de ses premiers travaux majeurs, quelques années avant qu’il
ne connaisse le succès avec un certain… Hellboy
bien sur. Le souci principal, déjà présent dans le second volet, La
Reine des Épées, c’est que, justement, Mignola n’était pas présent dans
l’intégralité de la saga – dans cet album, il n’officiait que dans deux
épisodes – et que, dans ce dernier, Le
Roi des Épées donc, l’artiste brille par son absence, ce qui, il faut en
convenir, est une très mauvaise nouvelle… En effet, ses successeurs, au nombre
de trois dans cet album, Kelley Jones, Jill Thompson et Ken Hooper sont loin,
très loin d’être du même niveau et, franchement, cela se voit, la partie graphique
étant, selon moi, le gros point faible de ce dernier volet des Chroniques de Corum. Cela est plutôt dommage
car, scénaristiquement parlant, l’œuvre étant tirée du roman éponyme, tout cela
est loin d’être mauvais surtout que, avec ce troisième tome, nous parvenons à
la fin du premier cycle des aventures de Corum et que, en plus, histoire de
satisfaire le fan de Moorcock, la présence d’Erekosë et d’un certain Elric de
Melniboné est un plus indéniable ! Bref, vous l’avez compris, sans
Mignola, le plaisir n’est plus vraiment au rendez vous, du moins, pas autant qu’au
début de cette adaptation, cependant, si vous êtes un fan inconditionnel des œuvres
de Michael Moorcock, il serait dommage de ne pas essayer cette bande dessinée,
ne serais-ce que pour retrouver les aventures du Prince à la Robe Ecarlate, sans
nul doute le héros le plus attachant de l’auteur britannique…
Points
Positifs :
-
Le plaisir, bien entendu, de retrouver la suite de ce qui reste comme étant
l’une des meilleures sagas de Michael Moorcock, je veux bien évidement parlé
des Chroniques de Corum.
-
Les fans seront aux anges puisque Erekosë et Elric sont au rendez vous dans cet
album !
-
Une adaptation sans surprise mais qui n’en reste, dans l’ensemble, convenable.
-
Une édition tout simplement parfaite et, ma foi, fort réussie – franchement, on
ne nous prend pas pour des pigeons dans le cas présent.
Points
Négatifs :
-
Mike Mignola n’est plus aux dessins et, franchement, c’est une énorme
déception, surtout que ses successeurs sont loin, très loin même d’être du même
niveau. Du coup, visuellement, le plaisir n’est absolument pas au rendez vous,
surtout que l’ensemble a terriblement vieilli et accuse désormais son age…
-
Il faut reconnaitre que, aussi bon soit ces Chroniques de Corum,
tout cela est avant tout destiné aux fans de Moorcock. Ainsi, je ne pense pas
que les autres, eux, soient attirés par cette saga d’un autre âge et, il faut
le reconnaitre, un peu spéciale.
Ma
note : 6,5/10
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