FINAL
CRISIS – CRISE FINALE
Les
hordes de Darkseid ont infiltré pendant des mois la Terre et se préparent
désormais à une attaque décisive qui va la faire tomber sous le joug du despote
d’Apokolips. Dépassés, les super-héros vont devoir s’organiser en poches de
résistance afin de repousser l’invasion imminente, et les pertes vont s’avérer
des plus lourdes dans les deux camps !
Final Crisis – Crise Finale
Scénario : Grant Morrison
Dessins
: J. G. Jones, Marco Rudy, Carlos Pacheco, Doug Mahnke, Jesus
Merino, Christian Alamy, Lee Garbett, Matthew Clark
Encrage : Jesus Merino, Christian Alamy, Tom Nguyen, Drew
Gerasi, Norm Rapmund, Rodney Ramos, Walden Wong, Doug Mahnke, Don Ho, Mark
Irwin, Rob Hunter, Derek Fridolfs
Couleurs : Alex Sinclair, Pete Pantazis, Tony Aviña, David Baron,
Richard & Tanya Horie, Guy Major
Couverture : J.G. Jones
Genre : Super-Héros
Editeur
: DC
Titre en vo
: Final Crisis
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: Juillet
2008 – Mars 2009
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 09 novembre 2018
Nombre
de pages : 480
Liste
des épisodes
DC
Universe 0
Final
Crisis 1-7
Superman
Beyond 1-2
Final
Crisis – Submit 1
Batman
682-683
Mon
avis : Après deux premiers volumes qui,
en fait, n’avaient strictement rien à voir avec Final Crisis a proprement parler – pour rappel, ceux-ci étaient
consacrer a un autre event de Grant Morrison, un certain Seven
Soldiers of Victory – c’est avec ce troisième album que, finalement,
nous abordons Final Crisis a
proprement parler, c’est-à-dire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas,
sans nul doute une des créations les plus compliquées du sieur Morrison – et lorsque
l’on sait que le moindre de ses scénarios est plus ou moins complexe, entre
références par légions et synopsis qui nécessitent moult relectures, je vous
laisse imaginer a quel point, ici, on s’attaque a un espèce d’Everest des
comics ! Ce constat, indéniable, a propos de l’auteur, il faut le rappeler
même si je ne fais nullement parti de ses détracteurs, loin de là, cependant,
dans le cas présent, comment dire… trop c’est trop, tout simplement, et lorsque
le plaisir de la lecture finit par être balayer par un scénario d’une
complexité hallucinante, lorsque l’on se rend compte que, si l’on n’est pas un
connaisseur absolu de l’univers DC,
on passera a coté de quasiment toutes les références et que, histoire d’enfoncer
le clou, Grant Morrison ne fait rien, mais absolument rien, pour nous faciliter
la tache, ce, avec une intrigue qui par dans tous les sens, force est de
constater que, au final, il est difficile, très difficile, d’adhérer totalement
au concept de la chose et que l’on ressort de la lecture de ce Final Crisis avec une migraine
épouvantable, tout simplement… Pourtant, je ne peux pas être totalement négatif
vis-à-vis de cet event car, quelque part, je n’ai pas put m’empêcher de me dire
que, malgré sa complexité, malgré son coté repoussoir évidant, il y a quelque
chose de grandiose au beau milieu de tout cela, un truc énorme, oh combien
exigeant et que l’on peut qualifier d’élitiste. Bien évidement, Grant Morrison,
c’est cela et l’on a l’habitude, cependant, avec Final Crisis, je pense qu’il a poussé le bouchon un peu trop loin –
un peu comme dans Multiversity
qui, déjà, n’était pas évidant à suivre et qui, accessoirement, est la suite
idéal a cet event. Le constat final, bien entendu, est que lorsque le plaisir n’est
pas au rendez vous, lorsque trop de complexité tue la complexité, eh bien, il
est difficile d’adhérer totalement a une œuvre, ce qui est le cas ici et,
franchement, pas qu’un peu !
Points
Positifs :
-
Malgré une complexité hallucinante et très rapidement agaçante, on sent, malgré
tout, le coté grandiose derrière tout cela et, dans l’ensemble, on ne peut pas
s’empêcher de se dire que si Grant Morrison n’est pas simple à suivre dans ses
délires – c’est un euphémisme – d’un autre coté, comment ne pas reconnaitre que
ce dernier possède un coté génial indéniable. Ainsi, entre une trame générale
originale, moult références a l’histoire de l’univers DC, a Kirby et ses New Gods
et tout un tas d’idées toutes plus audacieuses les unes que les autres, si l’on
s’accroche, si l’on relie Final Crisis
une bonne dizaine de fois, alors, il se peut que l’on reconnaisse les qualités
de cet event…
-
Si vous êtes un parfait connaisseur de l’univers DC, de son histoire, de ses personnages, et si, bien entendu, vous
aimez la complexité hardcore, alors, Final
Crisis est fait pour vous ! Une lecture exigeante pour un public
élitiste, c’est un fait !
-
La manière dont les hommes de Darkseid s’emparent de la Terre est tout
simplement géniale : en utilisant la technologie moderne et, donc,
internet, ma foi, seul un fou comme Morrison pouvait y penser !
Points
Négatifs :
-
Trop de complexité tue la complexité et, dans le cas présent, Grant Morrison
nous offre un florilège de ses travers : c’est-à-dire que, sans moult
relectures de cette œuvre, vous aurez le plus grand mal a tout comprendre à
ce Final Crisis. Après tout, ce n’est pas pour rien que cet event
est considérer comme étant le plus complexe de l’auteur !
-
De même, si vous n’êtes pas un parfait connaisseur de l’univers DC –
protagonistes, univers, histoire – vous risquez d’être totalement perdus assez
rapidement.
-
Bon, on ne va pas se mentir, pour ce qui est des dessins, il y a un gros
problème : trop d’artistes sont en œuvre dans cet album et, sincèrement,
ce ne sont pas tous des pointures, loin de là. Qui plus est, entre la série
principale, les épisodes annexes, on alterne entre le bon et le franchement
bof, ce qui n’aide pas vraiment a accroché a un scénario déjà pas évidant à
suivre…
-
Sincèrement, pour un event où l’on voit disparaitre deux personnages majeurs de
chez DC – Martian Manhunter et Batman
– on ne peut pas dire que ces morts marquent vraiment les esprits, bien au
contraire.
-
La migraine monumentale que l’on se coltine à la fin de la lecture de Final Crisis…
Ma
note : 6,5/10
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