PARASITE
Ki-Taek,
sa femme Chung-Sook, leur fils Ki-Woo et leur fille Ki-Jung sont sans emploi et
vivent entassés dans un appartement insalubre en sous-sol. Ils piratent le
réseau Wifi de leurs voisins et survivent en pliant des boîtes à pizza
cartonnées, payés à la pièce. Un jour, ils reçoivent la visite d’un étudiant
qui demande à Ki-Woo, son ami, de le remplacer pour donner des cours privés d'anglais
à une jeune fille, Da-Hye : il est amoureux de celle-ci et ne fait pas
confiance aux autres étudiants. Ki-Jung, douée pour les arts, fabrique un faux
diplôme de l'université Yonsei pour Ki-Woo, qui va se présenter au superbe
domicile des parents de la jeune fille. Vite accepté, il séduit rapidement la
fille et met en confiance la mère, Mme Park, une femme au foyer un peu naïve.
Comme celle-ci voit des chefs-d’œuvre dans les gribouillages de son fils
Da-song, un petit garçon très instable depuis le jour où il a vu un fantôme
sortir de la cave, Ki-Woo la persuade d'embaucher comme professeur de dessin sa
sœur Ki-Jung, qu'il présente comme Jessica, une art-thérapeute très recherchée
formée aux États-Unis. Ki-Jung s'impose tout aussi rapidement dans la maison.
Reconduite un soir au métro par le chauffeur de M. Park, qui tente vainement de
la séduire, elle ôte discrètement sa culotte et la dépose sur le sol de la
voiture. Son plan réussit : M. Park, découvrant le sous-vêtement, renvoie son
chauffeur. Ki-Jung parle alors à M. Park d'un excellent chauffeur qu'elle a
connu autrefois, un peu âgé mais distingué : c'est en réalité son père,
embauché à son tour. Enfin c'est la mère, Chung-Sook, qui, sur la recommandation
de Ki-Taek, entre elle-même dans la maison à la place de la gouvernante de la
maison. Dès lors, les deux familles vivent partiellement sous le même toit et
profitent de leurs salaires.
Parasite
Réalisation : Bong
Joon-Ho
Scénario : Bong
Joon-Ho et Han Jin-Won
Musique : Jeong
Jae-Il
Production : Barunson
E&A, CJ Entertainment
Genre : Comédie
Noire, Drame, Thriller
Titre
en vo : Parasite
Pays
d'origine : Corée du Sud
Langue
d'origine : coréen
Date
de sortie : 05 juin 2019
Durée : 131
mn
Casting :
Song Kang-ho : Ki-Taek, le père
Jang Hye-Jin : Chung-Sook, la mère
Choi Woo-Sik : Ki-woo, le fils
Park So-dam : Ki-Jung, la fille
Lee Sun-Kyun : Dong-Ik, le père
Cho Yeo-Jeong : Yeon-Gyo, la mère
Jung Ziso : Da-Hye, la fille
Jung Hyeon-Jun :
Da-song, le fils
Lee Jeong-Eun : Moon-Gwang, la gouvernante
des Park
Park Myeong-Hoon
: Geun-Sae, son mari
Park Geun-Rok : Yoon, le chauffeur
Jung Yi-Seo : la directrice de la pizzeria
Park Seo-Joon : Min-Hyuk, l'ami de Ki-Woo
Mon
avis : Avec Parasite, nous abordons le cas oh combien problématique de ces
fameux films qui ont été tellement loué par les critiques et le public, qui
semblent avoir mis tout le monde d’accord et qui, au passage, ont récolté
tellement de récompenses de par le monde – y compris au niveau des Oscars, égalant au passage un vieux
records détenu par Disney en personne
– que, avant même de le voir pour la toute première fois, il y a de quoi être
inquiet… En effet, tout le monde crie au chef d’œuvre depuis presque un an mais
qu’en sera-t-il de notre ressentit personnel ? Ce film va-t-il nous
plaire, sera-t-il à la hauteur de nos attentes ? D’ailleurs, ne risquons
nous pas d’être déçus vu que, forcément, on en attendait beaucoup trop ?!
Une possibilité, que dis-je, une très forte possibilité… pourtant… oui,
pourtant, après visionnage de la chose, que dire ? Que oui, mille fois
oui, tout le bien que j’ai put entendre au sujet de Parasite était amplement mérité, que toutes ses récompenses furent
pour le moins justifiées et que oui, indéniablement, nous avons affaire, oh,
certes, peut-être pas a un chef d’œuvre absolu – car, mine de rien, ces
derniers sont rares – mais a un bon, que dis-je, un très bon film, en tous cas,
un des meilleurs de ces derniers mois, incontestablement ! Il faut dire
que, avec Parasite, le réalisateur,
le sieur Bong Joon-Ho, nous a livrer un formidable long métrage, quelque chose
d’énorme dans son genre, c’est-à-dire, une implacable critique sociale sans la
moindre concession vis-à-vis de cette lutte des classes qui, malgré tout, ne
tombe jamais dans le misérabilisme à la française, ce, tout en nous faisant
rire, que dis-je, en nous faisant hurler de rire tant, malgré l’ambiance
générale du film, malgré sa thématique et ses drames, l’humour est omniprésent
du début à la fin, les situations coquasses succédant a celles plus dramatiques
lorsque, parfois, elles ne se rejoignent pour notre plus grand bonheur. Bref,
vous l’avez compris, Parasite a été
parfaitement conforme a ce que j’en attendais, que dis-je, il aura même dépassé
mes attentes puisque, quelque part, toutes ces louanges, toutes ces
récompenses, m’avaient laissé pour le moins méfiant avant le visionnage… Fort
heureusement, il n’en fut rien et, désormais, je peux parfaitement le dire haut
et fort : oui, mille fois oui, Parasite
est un magnifique film que, sincèrement, tout amateur de cinéma se doit de
regarder et, ma foi, avec une telle affirmation, je pense que tout est on ne
peut plus clair !
Points
Positifs :
- Véritable
ovni du septième art, complètement inclassable, Parasite est la preuve absolue qu’il ne faut jamais désespéré du
cinéma, même si, parfois, les heureuses surprises surviennent là où on ne les
attendait pas. Comédie noire, drame, thriller, un sacré beau mélange des genres
dans le film de Bong Joon-Ho et qui vous fera passer un superbe moment !
-
Formidable critique sociale, Parasite,
sous son humour et ses protagonistes loufoques nous amène à réfléchir quand a
cette éternelle lutte de classes et ce mépris, indéniable, des plus aisés pour
les fameux « sans-dents »
chers à François Hollande… Ce, sans tomber dans le misérabilisme de bas-étage
comme le fait si bien le cinéma français…
-
Malgré sa thématique forte et son coté dramatique, Parasite est, indéniablement, un des filmes qui m’a le plus fait
rire depuis fort longtemps. Il faut dire que Bong Joon-Ho maitrise à merveille
l’humour noir et que certaines scènes vont loin, très loin même !
-
Une intrigue que l’on peut qualifier de simple, au départ, mais qui s’avère
être terriblement captivante de bout en bout.
-
Un casting, bien entendu, méconnu sous nos latitudes – sauf pour les fans de
cinéma coréen – mais qui n’en reste pas moins très bon dans l’ensemble. Petite mention
pour Song Kang-Ho qui interprète à merveille le père de cette famille de bras
cassés mais aussi à Cho Yeo-Jeong pour son rôle de riche bourgeoise un peu hallucinée…
Points
Négatifs :
-
Bon, là, à moins d’être totalement allergique à ce genre de films, de ne pas
apprécier l’humour noir ou de ne jurer que par le cinéma hollywoodien, je ne
vois guère ce que l’on peut reprocher à ce film !?
Ma
note : 8,5/10
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