LE
LION DE MACÉDOINE – L’ESPRIT DU CHAOS
Pour
tirer Alexandre des griffes du Dieu Noir, Parménion a traversé les dimensions,
combattu Gorgone et ses vores ailés, chevauché les centaures et défait un
Empire. Il a défié l'Esprit du Chaos, cette entité immortelle qui se repaît de
sang et de souffrance. Car Parménion, la Mort des Nations, s'est juré de
protéger le jeune prince de Macédoine des périls qui le guettent. Il a voué son
existence à l'accomplissement du destin grandiose d'Alexandre. Peut-être
devra-t-il le payer de sa vie... Mais les héros sont vieillissant, et les
alliés de Parménion de moins en moins nombreux…
Le Lion de Macédoine – L’Esprit du Chaos
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Fantasy, Mythologie, Historique
Première
Parution : 1991
Edition
Poche : 4 décembre 2002
Titre
en vo : Dark Prince
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Eric
Holweck, Thomas Day
Editeur : Folio
SF
Nombre
de pages : 375
Mon
avis : Je ne le cache pas, j’avais été un
peu déçu par le troisième
tome de cette saga mi-fantastique, mi-historique, qu’est Le
Lion de Macédoine, et même si dans l’ensemble, le tome précédant n’en
restait pas moins plutôt bon, en comparaison des deux premiers, il était
évidant que les péripéties de Parménion dans un monde parallèle n’étaient pas
du même niveau que les précédentes, lorsqu’il forgea au fil des années sa
légende avant de se mettre au service de Philippe II de Macédoine. Du coup, je
dois reconnaitre que je m’attendais à ce que quatrième tome soit dans la même
lignée, surtout que, en VO, celui-ci et son prédécesseur composaient un seul et
unique ouvrage : Dark Prince. Or, à ma grande surprise, et
d’ailleurs, je ne m’en plains pas, bien au contraire, cet ultime opus des
aventures de Parménion relève largement le niveau, et même si, qualitativement
parlant, ce n’est peut-être pas aussi bon que lors des débuts de la saga, force
est de constater que nous quittons les aventures de Parménion avec une très
bonne note : en effet, déjà, il faut dire qu’un bon tiers de ce quatrième
tome est la suite directe du précédant et l’on retrouve donc Parménion et ses
compagnons dans un univers parallèle afin de sauver et ramener Alexandre. Mais
grâce à une conclusion suite à une bataille finale pour le moins excellente et
spectaculaire, cette incursion dans un univers parallèle s’achève de bien
meilleure manière qu’elle n’avait commencé. Mais le meilleur est encore avenir
et justement, les deux derniers tiers du roman nous font effectuer un énième
bond dans le temps et l’on retrouve donc Parménion cette fois ci général d’un
certain… Alexandre le Grand, un conquérant franchement fidèle à la figure
historique que l’on connait de lui mais où ces fameuses crises de folie sont
imputées, selon Gemmell, a la présence en lui du Dieu du Chaos, ce qui, ma foi,
tombe plutôt à pic dans l’intrigue ce qui nous donne, une fois de plus, un
récit qui colle assez bien à la réalité historique, celle-ci n’étant que
romancée quand il le faut tandis que le fantastique, lui, est de nouveau en
retrait, même si toujours présent, bien entendu. Du coup, Parménion se voit
offrir un final de toute beauté, à la hauteur d’une saga qui, en toute
sincérité, m’aura captivé comme rarement au cours de ces dernières années, une
fin qui plaira sans nul doute à bon nombre d’entre vous et, tandis que, tel un
vieux compagnon, à qui l’on fait ses adieux, Parménion nous quitte afin de
prendre un repos bien mérité, je ne peux que constater que, pour une première
incursion dans une œuvre de David Gemmell, ce Lion de Macédoine m’aura
laisser pantois, de quoi retenter l’expérience avec un autre culte de cet
auteur, un certain Légende, mais ceci est déjà une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Un final à la hauteur des aventures de Parménion : sincèrement, le tome
précédant, même s’il était bon, m’avait un peu laissé dubitatif, mais ici, le
niveau s’élève à nouveau et l’on retrouve par moments le souffle épique des
débuts.
-
Bien aimer le traitement réservé à Alexandre de la part de David Gemmell ;
certes, cela pourra déplaire aux puristes mais bon, ce côté possession afin
d’expliquer ses nombreux coups de folie ne fut pas pour me déplaire.
-
Le retour à un récit plus historique, comme au cours des deux premiers tomes.
-
Il faut reconnaitre que le final dans l’univers parallèle est plutôt
spectaculaire.
-
Une bonne fois pour toutes et définitivement, Parménion : un personnage
franchement réussi, un grand tacticien, certes, mais qui possède également des
faiblesses et dont la vie n’est pas facile.
Points
Négatifs :
-
Le découpage des éditions Folio est un peu discutable, et, du
coup, on se retrouve avec une intrigue principale qui dure tout au long du
troisième tome jusqu’au premier tiers du quatrième. A quand un respect des
œuvres afin qu’elles soient publiées sous nos latitudes comme en VO ?
Certes, depuis, Le Lion de Macédoine y a eu droit mais bon…
-
J’ai apprécier la fin, sans rentrer dans les détails afin de ne pas la dévoiler
a ceux qui ne l’auraient pas lu, mais bon, il est probable que celle-ci
déplaira a certains qui la jugeront peut-être un peu trop… euh…
gnangnan !?
Ma
note : 8/10
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