jeudi 9 février 2017

SORCELEUR – LA TOUR DE L'HIRONDELLE


SORCELEUR – LA TOUR DE L'HIRONDELLE

Le Sorceleur poursuit sa route vers le sud, convaincu que Ciri s’apprête à épouser l’empereur de Nilfgaard. Ses compagnons font route avec lui. Mais ce périple est long et dangereux car de nombreux ennemis se dressent devant eux. Et tandis que les traîtres se dévoilent et que les complots éclatent, les doutes sur la véritable destinée de Ciri hantent tous les esprits. Surtout qu’elle est aux mains d’un monstrueux chasseur de primes…


Sorceleur – La Tour de l'Hirondelle
Auteur : Andrzej Sapkowski
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Première Parution : 17 mars 1997
Edition Française : 21 juin 2012
Titre en vo : Wieża Jaskółki
Pays d’origine : Pologne
Langue d’origine : Polonais
Traduction : Lydia Waleryszak
Editeur : Milady
Nombre de pages : 544

Mon avis : Sixième tome de cette excellente saga qu’est celle du Sorceleur et qui se bonifie indéniablement au fil du temps, La Tour de l’Hirondelle arrive tout juste après ce qui fut le meilleur volume de la saga jusqu’à ce jour, je veux bien évidement parler du Baptême du feu. Bon, disons le tout de suite, ici, Andrzej Sapkowski ne parvient pas a faire aussi bien que dans le tome précédent, cependant, ne nous leurrons pas : non seulement l’intensité est toujours aussi prenante mais en plus, l’auteur appréciant fortement d’alterner les point de vus de ses protagonistes, on passe ainsi de l’un a l’autre, et ce, bien entendu, toujours avec grand plaisir. Alors bien sur, Ciri revenant sur le devant de la scène, c’est cette dernière que l’on suit le plus dans ce sixième tome de la saga, mais Geralt et sa hanse – avec une nouvelle recrue, la jeune Angoulême – ne sont pas en reste ainsi que, a un degré moindre, d’autres protagonistes majeurs comme Yennefer ou Triss. Mais bon, là où le sieur Andrzej Sapkowski fait fort, c’est qu’il parvient, ici et là, a insérer de court chapitres qui, en mettant en avant un simple pécheur ou le roi d’un royaume lointain comme peut l’être le Kovir, nous permet d’en apprendre davantage sur les événements en court, la géopolitique ou, tout simplement, la faune et le folklore de ce monde décidément de plus en plus attirant et d’une richesse impressionnante. Bref, vous l’avez compris, avec La Tour de l’Hirondelle, la Saga du Sorceleur est toujours aussi bonne et, malgré quelques difficultés d’ordre chronologique par moments – oui, il faut s’y reprendre a deux fois pour comprendre a quel moment a lieu tel scène – et le fait, oh combien dommageable, que la bande des Rats disparait selon moi un peu trop rapidement, ce sixième volume de la saga ce lit avec grand plaisir et, désormais, on a plus qu’une seule hâte, une fois parvenu a ce stade de l’histoire : découvrir la conclusion, bien sur, dans le prochain tome !


Points Positifs :
- Une intrigue toujours aussi passionnante et d’une richesse peu commune : il faut dire que suivre tout ce petit monde – et ils sont nombreux – est oh combien plaisant et comme en plus, l’auteur a sut créer un univers cohérant et attirant, grand est le plaisir a la lecture de ce sixième volume de la saga !
- Ciri revient sur le devant de la scène et la pauvre en bave énormément dans ce tome : elle perd l’amour de sa vie, gagne sa cicatrice, est martyrisée par un chasseur de prime complètement sadique mais finit tout de même par retrouver ses pouvoirs pour un final oh combien spectaculaire et original – je n’en dit pas plus mais il est question de patins…
- Geralt et sa hanse sont moins présents mais pas oubliés pour autant. De même, Yennefer est toujours au rendez vous, ainsi que Triss et les autres magiciennes de la Loge. Bien évidement, n’oublions pas tous les personnages secondaires de la saga mais oh combien importants ainsi que, histoire d’enfoncer le clou, encore de nouvelles têtes qui prennent de l’importance. Et le meilleur, c’est que tout ce petit monde est passionnant à suivre !
- Encore une fois, les fans du jeu vidéo qui auront découvert les romans après, seront aux anges en découvrant tout un pan du passé de nos héros.

Points Négatifs :
- Andrzej Sapkowski nous propose un récit qui est composé de courts chapitres qui ne sont pas tous dans l’ordre chronologique. Du coup, si le procédé est certes bon, cela peut entrainer quelques difficultés de compréhensions par moments. Rien de bien insurmontable, certes, mais bon, il faut le souligner tout de même.
- Dommage que la bande des Rats disparaisse aussi rapidement et aussi tôt dans l’histoire.

Ma note : 8/10

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