vendredi 16 mars 2018

STRIPPED


STRIPPED

The Rolling Stones

1 - Street Fighting Man (Mick Jagger, Keith Richards) 3:41
2 - Like a Rolling Stone (Bob Dylan) 5:39
3 - Not Fade Away (Norman Petty, Charles Hardin) 3:06
4 - Shine a Light (Mick Jagger, Keith Richards) 4:38
5 - The Spider and the Fly (Nanker Phelge) 3:29
6 - I'm Free (Mick Jagger, Keith Richards) 3:13
7 - Wild Horses (Mick Jagger, Keith Richards) 5:09
8 - Let It Bleed (Mick Jagger, Keith Richards) 4:15
9 - Dead Flowers (Mick Jagger, Keith Richards) 4:13
10 - Slipping Away (Mick Jagger, Keith Richards) 4:55
11 - Angie (Mick Jagger, Keith Richards) 3:29
12 - Love in Vain (Robert Johnson) 5:31
13 - Sweet Virginia (Mick Jagger, Keith Richards) 4:16
14 - Little Baby (Willie Dixon) 4:00


Stripped
Musicien : The Rolling Stones
Parution : 13 novembre 1995
Enregistré : 3 mars 1995 – 26 juillet 1995
Durée : 59:34
Genre : Rock
Producteur : Don Was et The Glimmer Twins
Label : Virgin

Musiciens :
Mick Jagger : chant, guitare, harmonica, maracas
Keith Richards : guitares et chant
Charlie Watts : batterie
Ron Wood : guitare
Darryl Jones : basse, chœurs
Chuck Leavell : claviers, chœurs
Bernard Fowler : percussions, chœurs

Mon avis : Bon, on ne va pas se mentir, même si, de nos jours, les inusables Rolling Stones n’ont toujours pas achevé leur carrière, force est de constater que cela fait une éternité que nos papys du rock n’ont plus pondus un album que l’on peut qualifier de potable. Les plus cyniques ajouteront que depuis Exile on Main Street, en 1972, plus jamais les Stones ne furent les Stones – ce qui n’est pas tout a fait faux – les plus sympas reconnaitront que, de temps en temps, un opus réussissait à sortir du lot, a défaut, bien entendu, d’être un incontournable. Et, justement, parmi ces albums bien trop rares, hélas, si l’on remonte à 1995 – ce qui commence à dater tout de même – un certain Stripped mérite plus que le coup d’œil ou, plus précisément, l’écoute attentive car dans celui-ci, et peut-être pour la toute dernière fois, les Stones auront réussit a livrer ce que l’on peut qualifier comme étant un bon, que dis-je, un très bon disque ! Bon, déjà, il faut savoir ce que Stripped est un live, ce qui, ma foi, en refroidira plus d’un même s’il fallait bien se douter qu’en 95 et après un Voodoo Lounge sympa mais sans plus, le duo Jagger/Richards n’était plus en mesure depuis belle lurette de nous pondre des nouveautés dignes de ce nom. Mais ce qui sauve justement cet album, c’est qu’il s’agit non seulement d’un concert mais, surtout, d’un concert – ou plutôt, de plusieurs enregistrements qui eurent lieux a Paris et a Amsterdam – dans des petites salles, ce retour à une performance live à taille humaine étant pour beaucoup pour l’intérêt et la réussite de cet opus. Ainsi, loin des fastes et du grand n’importe quoi des stades, nos Stones, plus inspirés que jamais nous livrent une performance dont on ne les croyait plus capable. Le résultat, encore aujourd’hui, étonne et nous prouve définitivement que la musique est faite pour être jouée et écoutée en salle et surement pas dans des stades immenses où la majeure partie des spectateurs ne voient les artistes que dans des écrans géants. Bref, vous l’avez compris, Stripped est indéniablement un disque que tout fan des Stones se doit de posséder, sans nul doute le dernier qui vaille vraiment le coup, et puis, rien que pour la magnifique du non moins extraordinaire Like a Rolling Stone de Dylan, le jeu en valait la chandelle !


Points Positifs :
- Le dernier album indispensable de la discographie des Rolling Stones. Live enregistré dans des salles a taille humaine, Stripped confirme de fort belle manière que la musique n’est décidément pas faite pour le grand guignolesque des stades, et ce, surtout que nos Stones, comme s’ils étaient revenus a leurs débuts, sont dans une forme olympique !
- Musicalement, c’est bon voir très bon. Il faut dire que l’alternance entre certains des incontournables des Stones, quelques reprises et d’autres titres moins connus fonctionne à merveille.
- La reprise extraordinaire de Like a Rolling Stone de Bob Dylan.
- Même si l’on peut rigoler quand au choix de la pochette – allons bon, poser dans une station de métro en prenant des poses de mauvais garçons pour nos alors quinquas millionnaires, la bonne blague – force est de constater qu’elle est plutôt réussie.

Points Négatifs :
- Keith Richards chante toujours aussi faux et si en d’autres temps, cela a put fonctionner, il est clair que Slipping Away est le pire morceau de cet album.
- Un live plutôt simple dans son contenu sans grande prise de risque : aucun titre de Voodoo Lounge, leur précédant opus.
- Bien évidement, les Stones surfent franchement sur l’effet de mode d’alors, les fameux MTV Unplugged qui ont accouché du pire comme du meilleur.
- Ceux qui n’aiment pas les albums lives – les gouts et les couleurs – passeront naturellement leur chemin.

Ma note : 8/10

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