vendredi 9 mars 2018

LIVE RUST


LIVE RUST

Neil Young

1 - Sugar Mountain (Neil Young) 4:53
2 - I am a Child (Neil Young) 2:53
3 - Comes a Time (Neil Young) 3:05
4 - After the Goldrush (Neil Young) 3:38
5 - Hey Hey, My My (Out of the Blue) (Neil Young/ Jeff Blackburn) 3:49
6 - When You Dance I Can Really Love (Neil Young) 3:39
7 - The Loner (Neil Young) 4:51
8 - The Needle and the Damage Done (Neil Young) 2:12
9 - Lotta Love (Neil Young) 2:51
10 - Sedan Delivery (Neil Young) 4:46
11 - Powderfinger (Neil Young) 5:29
12 - Cortez the Killer (Neil Young) 7:25
13 - Cinnamon Girl (Neil Young) 3:08
14 - Like a Hurricane (Neil Young) 7:10
15 - Hey Hey, My My (Into the Black) (Neil Young/ Jeff Blackburn) 4:58
16 - Tonight's the Night (Neil Young) 6:59


Live Rust
Musicien : Neil Young
Parution : 19 novembre 1979
Enregistré : 22 octobre 1978
Durée : 73:47
Genre : Country, Rock
Producteur : David Briggs, Tim Mulligan et Bernard Shakey
Label : Reprise Records

Musiciens :
Neil Young : chant, guitares, harmonica, piano
Frank Sampedro : guitares, claviers, chœurs
Billy Talbot : basse, chœurs
Ralph Molina : batterie, chœurs

Mon avis : Vieil amateur de l’inusable Neil Young, j’ai eu, a maintes reprises, l’occasion de vous parler de ses albums sur ce blog depuis que ce dernier existe, même si, il faut le reconnaitre, la chose est plutôt épisodique. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, notre Loner préféré revient faire un petit tour par ici, et ce, avec un opus qui, aussi incroyable que cela puisse paraitre, je n’avais jamais écouté – alors que cela doit faire deux bonnes années qu’il n’attendait que cela le bougre ! Quoi qu’il en soit, ce Live Rust, le méritait bien… quoi, oh mais que l’on s’attarde un peu sur lui, bien entendu… Car bon, comment dire… si au cours de sa très longue carrière – débutée dans les années 60 et toujours pas achevée actuellement – Neil Young a été capable du meilleur – souvent – mais aussi du pire – hélas – il est clair que ce Live Rust, album enregistré en concert, comme son nom le laisse sous-entendre, fait parti de la première catégorie. Paru dans les bacs quelques mois après le somptueux Rust Never Sleeps – a priori un album solo mais qui tient d’avantage du live – ce dernier lui est très semblable, ce qui est naturel : Young, tenant alors une forme olympique, revigoré par le punk naissant, est intenable tout au long de l’album et si la première partie, acoustique, est plus calme, une fois la guitare électrique en main, on n’arrête plus le canadien qui livre ici une performance live tout simplement excellente. Bien évidement, de par bon nombre de ses chansons mais aussi de par sa conception, Live Rust tient énormément de Rust Never Sleeps de qui il est le prolongement naturel. Mais bon, ne faites pas comme moi, ne remettez pas au lendemain l’écoute de cet opus sous prétexte qu’il n’est qu’un Rust Never Sleeps en concert, cela serait commettre une grossière erreur…


Points Positifs :
Peut-être un des meilleurs si ce n’est le meilleur album live de la longue carrière du Loner. Il faut dire que cet opus est tout simplement sans le moindre point faible, que le choix des titres est plutôt bon, que Young tient une forme olympique et, accessoirement, que la durée n’est pas excessive. Bref, pourquoi bouder son plaisir !?
- Bien évidement, Live Rust est le prolongement en live de Rust Never Sleeps (quoi que celui-ci le fût déjà en partie) mais si quelques titres de ce dernier sont naturellement présents, Neil Young nous offre tout un tas de chansons des plus anciennes aux plus récentes, ce qui ravira les fans.
- Une partie acoustique parfaite mais le meilleur est à venir car une fois que Neil Young se saisit de sa guitare électrique, l’album prend une toute autre dimension !
- Un Crazy Horse au sommet de sa forme.

Points Négatifs :
- Il est évidant que Live Rust ressemble bigrement a Rust Never Sleeps qui était déjà a moitié live, y compris dans sa conception.
- Un grand bof pour la pochette… curieusement, celle de Rust Never Sleeps n’était pas terrible non plus…

Ma note : 8/10

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