AMERICAN
VAMPIRE – SANG NEUF
L'agence
Pinkerton peut être fière de l'un de ses membres, James Book. Ce dernier vient
en effet de capturer Skinner Sweet, un des plus célèbres détrousseurs de
banques de l'Ouest du pays. Alors que le braqueur est emmené en train pour être
jugé, le convoi est déraillé par des hommes à la solde du voyou. Skinner Sweet
s'extrait de son wagon à peine éraflé. Un seul passager se présente alors
devant lui. Il s'agit de Percy, propriétaire d'une des banques qu'il a
braquées. Peu disposé à discuter, Skinner lui tire plusieurs balles en plein
corps... mais sa cible ne meurt pas. Pire, elle le mord à la jugulaire. Sweet
tire une dernière balle et voit une projection de sang toucher son œil. Mort et
enterré, le détrousseur de banque se réveille au fin fond d'une tombe. Il est
désormais un vampire. Or, contrairement à celui qui l'a mordu, Percy ne craint
pas la lumière du jour. Son envie de vengeance est sans infini. Aucun obstacle
ne pourra l'empêcher d'y arriver.
American Vampire
– Sang Neuf
Scénario : Scott Snyder, Stephen King
Dessins
: Rafael Albuquerque
Encrage : Rafael
Albuquerque
Couleurs : Dave
McCaig
Couverture : Rafael
Albuquerque
Genre : Fantastique,
Etrange, Horreur
Editeur
: Vertigo
Titre
en vo : American Vampire – Volume 1
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 11
octobre 2011
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 19 juin 2013
Nombre
de pages : 192
Liste des
épisodes
American Vampire
1-5
Mon
avis : Je dois reconnaitre que cela faisait
quelques mois que j'étais intrigué par cet American Vampire dont
j’avais entendu dire le plus grand bien. Bien évidement, si ma curiosité fut
principalement dut au postulat de départ de la chose – où l’on suivait les
péripéties, entre autres, d’un vampire américain né au Far-West – ainsi qu’aux
bonnes critiques lues ici et la, le fait que Stephen King, le maitre absolu de
l’horreur moderne, fasse parti du casting ne fut pas pour me déplaire. Certes,
l’on peut toujours se méfier lorsqu’un auteur, quel qu’il soit, s’essaye a un
média qui n’est pas le sien, cependant, dans le cas présent, vu que le sieur
King n’était que le coscénariste de la chose, ne s’occupant que de nous narrer
les origines de Skinner Sweet, le fameux vampire américain – de fort belle
manière d’ailleurs – cela avait atténué mes craintes… a raison d’ailleurs. Car
oui, dans son genre, American Vampire est plutôt
efficace : certes, nous sommes à mille lieux du chef d’œuvre absolu mais
le duo Snyder/King fonctionne a merveille, chacun, dans chaque épisode,
s’attelant à l’écriture des deux intrigues en parallèle, le présent pour le
premier, le passé pour le second. Les deux histoires sont aussi intéressantes
l’une que l’autre, et, assez rapidement, on est pris au jeu de l’intrigue
générale et de cet univers où vampires du vieux continent et leurs homologues
américains se livrent une guerre sans merci. Certes, les protagonistes, en
dehors des adversaires de Skinner Sweet dans le passé, ne brillent pas
forcément par leur charisme mais bon, la jeune Pearl Jones qui, quelque part,
est la co-héroïne de l’histoire, est suffisamment réussie pour que l’on oublie
facilement les seconds rôles un peu fades. N’oublions pas non plus Rafael
Albuquerque qui, aux crayons, livre un fort bon travail car si son style plutôt
spécial peut en déranger certains, personnellement, j’ai trouvé que celui
rehaussait le niveau général et collait parfaitement à l’univers de la création
de Scott Snyder. Bref, au final, s’il n’est pas exempt de défauts, ce premier
volet de American Vampire est suffisamment plaisant pour
m’avoir donné envie de découvrir la suite de cette série, ce qui est déjà une
bonne chose ; après, la mauvaise, c’est que mon compte en banque ne va pas
apprécier, lui…
Points
Positifs :
- Les
deux intrigues en parallèle, celle se déroulant dans le Far-West et scénarisé
par Stephen King, et l’autre, en 1925, où l’on suit le sort d’une toute
nouvelle vampire américaine, Pearl Jones, en quelque sorte, l’héroïne de
l’histoire au même titre que l’inquiétant Skinner Sweet. Le procédé pouvait
être casse-gueule pourtant, il fonctionne à merveille et on passe sans
problèmes d’une époque à l’autre au fil des épisodes.
-
Les dessins de Rafael Albuquerque qui possède certes un style un peu
particulier mais qui fonctionne à merveille dans cette œuvre ; certaines
planches sont d’ailleurs superbes.
-
Comme le dit si bien Stephen King en préambule : un vampire, il faut que
ce soit un prédateur, et dans le cas qui nous préoccupe ici, force est de
constater que Skinner Sweet est un beau salaud, surtout au début.
-
Les différences de pouvoir entre vampires, suivant leurs lieux – continents –
d’origine. Une bonne idée.
-
La couverture : sobre mais réussie.
Points
Négatifs :
-
Les seconds rôles sont malheureusement pour la plupart un peu trop fades ou
trop stéréotypés : ceux de 1880, ça passe encore, mais alors en 1925, pour
le moment, il n’y a pas grand monde…
-
Un petit coté prévisible par moments. Il est vrai que des histoires de vampire,
il y en a tellement que parfois, il est tout simplement impossible d’éviter les
réédites.
-
Le style de Rafael Albuquerque qui ne plaira peut-être pas a tout le monde.
Ma
note : 7,5/10
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