SERVITUDE
– SHALIN – PREMIÈRE PARTIE
Sekal,
accompagné par les Drekkars et les Riddraks sortis de l’esclavage et des
griffes de Farkas, souhaite refonder les bases d’une cité juste et jette son
dévolu sur Shalin, au milieu du désert. Ce lieu destiné à la paix et l’égalité
se retrouve être le théâtre d’évènements amenant un siège qui s’annonce
sanglant. En effet, le duc d’Omel ne compte pas laisser de repos aux fuyards et
rêve de reprendre la couronne de fer au roi d’Arkanor. Or Sekal disparait
mystérieusement avant le début du siège, activant malgré lui les jeux d’alliances
et de trahisons, annonçant un siège épique et déséquilibré. Le renfort de
Kiriel et de F’Lar compensent néanmoins l’absence de Sekal et permet de
retrouver les protagonistes des épisodes précédents coincés dans cette parcelle
de désert et réunis pour un dénouement qui s’annonce riche en fer, coups de
haches et cicatrices…
Servitude – Shalin – Première Partie
Scénario
: Fabrice David, Eric Bourgier
Dessins
: Eric Bourgier
Couleurs : Eric
Bourgier
Couverture
: Eric Bourgier
Editeur
: Soleil
Genre : Heroic
Fantasy
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 15
novembre 2017
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Plus de trois ans, ce fut le temps
qu’il m’aura fallut pour, enfin, découvrir la suite de cette extraordinaire œuvre
d’Heroic Fantasy qu’est Servitude.
Bien évidement, la chose était plus ou moins attendue, l’écart entre chaque
volume, depuis les débuts de cette série, étant a chaque fois plus que
conséquent, cependant, si l’attente est longue, beaucoup trop longue, au moins,
on se consolera avec le fait que, au vu du résultat final, le jeu en valait la
chandelle. En effet, si le duo Fabrice David et Eric Bourgier prend tout son
temps, au moins, le travail accompli par les deux hommes, tant d’un point de vu
scénaristique qu’artistique est sans la moindre faute : depuis le départ, Servitude flirte allègrement avec la
perfection et en toute franchise, a moins de ne pas aimer le genre, je ne vois
pas ce que l’on peut reprocher a cette œuvre ? Alors certes, le fan qui
attendait avec impatience la sortie de ce nouvel album aura put être dubitatif
quand au fait que celui-ci ne sera pas le dernier de la saga, annoncée depuis
ses débuts comme devant être composée de cinq tomes. Les auteurs, de manière
très habile, expliquent assez bien la chose et avaient donc le choix entre nous
proposer un unique album d’une centaine de pages – je n’aurais pas été contre –
ou de diviser celui-ci en deux parties, ce qui fut le cas. Bien évidement, on
pourra regretter de ne pas avoir encore la conclusion de cette œuvre cette fois
ci, de même, on sait très bien qu’il va falloir s’armer de patience pour la
connaitre, mais bon, au vu du résultat de ce cinquième volume où, pour la toute
première fois, tous les protagonistes – ou presque – apparus jusque répondent
présent et où l’intrigue nous captive par de multiples rebondissements inattendus,
ma foi, pourquoi ne pas constater que, qualitativement parlant, Servitude est toujours aussi magnifique
et qu’il sera toujours temps, dans 2 ou 3 ans, de s’extasier devant ce qui sera
alors la conclusion d’une œuvre qui aura aimer prendre son temps mais qui,
contrairement a beaucoup d’autres, ne nous aura jamais déçus !
Points
Positifs :
-
Pour la cinquième fois, je ne vois pas comment je ne pourrais pas louer, une
fois de plus, la complexité du scénario, la crédibilité de cet univers et de
son histoire, qui se dévoile au fil des volumes, ces personnages, nombreux et
charismatiques, et puis, bien entendu, comment ne pas s’extasier devant le
travail d’Éric Bourgier et se dire que ce type nous a pondu, d’un point de vu
graphique, l’une des plus belle BD de ces dernières années !?
-
Le plaisir de retrouver l’intégralité – a une ou deux exceptions – du casting
apparu depuis les débuts de la série, et ce, dans un tome unique. On sent que
la conclusion approche à grands pas avec tout ce petit monde qui se retrouve au
même endroit.
-
J’en ai déjà parlé mais comment ne pas reconnaitre le somptueux travail
artistique du sieur d’Éric Bourgier ?! Eh puis, ce choix de couleur sépia
qui apporte une touche particulière a l’ambiance générale.
-
Même si l’on peut regretter de ne pas avoir eu droit a un dernier tome un peu
plus long, il est clair que cette première partie de Shalin n’en reste pas moins excellente.
-
Les dernières pages qui nous laissent un peu perplexe quant aux événements qui
vont suivre, et puis, qu’elle est cette créature humanoïde a la peau blanche ?
Points
Négatifs :
-
J’aurai tout de même préféré patienter encore une année et avoir un cinquième
et ultime tome d’une centaine de pages, histoire de ne pas avoir encore à
patienter pendant des années…
-
Il va donc falloir s’armer de patiente, de beaucoup de patience désormais.
Ma
note : 8,5/10
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