dimanche 18 mars 2018

SERVITUDE – SHALIN – PREMIÈRE PARTIE


SERVITUDE – SHALIN – PREMIÈRE PARTIE

Sekal, accompagné par les Drekkars et les Riddraks sortis de l’esclavage et des griffes de Farkas, souhaite refonder les bases d’une cité juste et jette son dévolu sur Shalin, au milieu du désert. Ce lieu destiné à la paix et l’égalité se retrouve être le théâtre d’évènements amenant un siège qui s’annonce sanglant. En effet, le duc d’Omel ne compte pas laisser de repos aux fuyards et rêve de reprendre la couronne de fer au roi d’Arkanor. Or Sekal disparait mystérieusement avant le début du siège, activant malgré lui les jeux d’alliances et de trahisons, annonçant un siège épique et déséquilibré. Le renfort de Kiriel et de F’Lar compensent néanmoins l’absence de Sekal et permet de retrouver les protagonistes des épisodes précédents coincés dans cette parcelle de désert et réunis pour un dénouement qui s’annonce riche en fer, coups de haches et cicatrices…


Servitude – Shalin – Première Partie
Scénario : Fabrice David, Eric Bourgier
Dessins : Eric Bourgier
Couleurs : Eric Bourgier
Couverture : Eric Bourgier
Editeur : Soleil
Genre : Heroic Fantasy
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 15 novembre 2017
Nombre de pages : 56

Mon avis : Plus de trois ans, ce fut le temps qu’il m’aura fallut pour, enfin, découvrir la suite de cette extraordinaire œuvre d’Heroic Fantasy qu’est Servitude. Bien évidement, la chose était plus ou moins attendue, l’écart entre chaque volume, depuis les débuts de cette série, étant a chaque fois plus que conséquent, cependant, si l’attente est longue, beaucoup trop longue, au moins, on se consolera avec le fait que, au vu du résultat final, le jeu en valait la chandelle. En effet, si le duo Fabrice David et Eric Bourgier prend tout son temps, au moins, le travail accompli par les deux hommes, tant d’un point de vu scénaristique qu’artistique est sans la moindre faute : depuis le départ, Servitude flirte allègrement avec la perfection et en toute franchise, a moins de ne pas aimer le genre, je ne vois pas ce que l’on peut reprocher a cette œuvre ? Alors certes, le fan qui attendait avec impatience la sortie de ce nouvel album aura put être dubitatif quand au fait que celui-ci ne sera pas le dernier de la saga, annoncée depuis ses débuts comme devant être composée de cinq tomes. Les auteurs, de manière très habile, expliquent assez bien la chose et avaient donc le choix entre nous proposer un unique album d’une centaine de pages – je n’aurais pas été contre – ou de diviser celui-ci en deux parties, ce qui fut le cas. Bien évidement, on pourra regretter de ne pas avoir encore la conclusion de cette œuvre cette fois ci, de même, on sait très bien qu’il va falloir s’armer de patience pour la connaitre, mais bon, au vu du résultat de ce cinquième volume où, pour la toute première fois, tous les protagonistes – ou presque – apparus jusque répondent présent et où l’intrigue nous captive par de multiples rebondissements inattendus, ma foi, pourquoi ne pas constater que, qualitativement parlant, Servitude est toujours aussi magnifique et qu’il sera toujours temps, dans 2 ou 3 ans, de s’extasier devant ce qui sera alors la conclusion d’une œuvre qui aura aimer prendre son temps mais qui, contrairement a beaucoup d’autres, ne nous aura jamais déçus !


Points Positifs :
- Pour la cinquième fois, je ne vois pas comment je ne pourrais pas louer, une fois de plus, la complexité du scénario, la crédibilité de cet univers et de son histoire, qui se dévoile au fil des volumes, ces personnages, nombreux et charismatiques, et puis, bien entendu, comment ne pas s’extasier devant le travail d’Éric Bourgier et se dire que ce type nous a pondu, d’un point de vu graphique, l’une des plus belle BD de ces dernières années !?
- Le plaisir de retrouver l’intégralité – a une ou deux exceptions – du casting apparu depuis les débuts de la série, et ce, dans un tome unique. On sent que la conclusion approche à grands pas avec tout ce petit monde qui se retrouve au même endroit.
- J’en ai déjà parlé mais comment ne pas reconnaitre le somptueux travail artistique du sieur d’Éric Bourgier ?! Eh puis, ce choix de couleur sépia qui apporte une touche particulière a l’ambiance générale.
- Même si l’on peut regretter de ne pas avoir eu droit a un dernier tome un peu plus long, il est clair que cette première partie de Shalin n’en reste pas moins excellente.
- Les dernières pages qui nous laissent un peu perplexe quant aux événements qui vont suivre, et puis, qu’elle est cette créature humanoïde a la peau blanche ?

Points Négatifs :
- J’aurai tout de même préféré patienter encore une année et avoir un cinquième et ultime tome d’une centaine de pages, histoire de ne pas avoir encore à patienter pendant des années…
- Il va donc falloir s’armer de patiente, de beaucoup de patience désormais.

Ma note : 8,5/10

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