DARK
– SAISON 1
Les
yeux du monde entier sont braqués sur une petite ville allemande, Winden, dans
laquelle la disparition de deux jeunes enfants met à jour les doubles vies et
relations fracturées entre quatre familles. L’histoire prend un tour surprenant
qui ramène à la même ville en 1986.
Dark – Saison 1
Réalisation
: Baran bo Odar
Scénario
: Baran bo Odar ; Jantje Friese, Martin Behnke, Ronny
Schalk et Marc O. Seng
Musique : Ben
Frost
Production : Wiedemann
& Berg Television
Genre : Fantastique
Titre
en vo : Dark – Season 1
Pays
d’origine : Allemagne
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 01 décembre 2017
Langue
d'origine : allemand
Nombre
d’épisodes : 10 x 55 minutes
Casting :
Louis
Hofmann : Jonas Kahnwald
Andreas
Pietschmann : l’étranger /
Jonas Kahnwald âgé
Maja
Schöne : Hannah Kahnwald
Ella
Lee : Hannah Kahnwald (1986)
Sebastian
Rudolph : Michael Kahnwald
Anne
Ratte-Polle : Ines Kahnwald
Lena
Urzendowsky : Ines Kahnwald
(1953)
Angela
Winkler : Ines Kahnwald (2019)
Florian
Panzner : Daniel Kahnwald
Oliver
Masucci : Ulrich Nielsen
Ludger
Bökelmann : Ulrich Nielsen
(1986)
Jördis
Triebel : Katharina Nielsen
Nele
Trebs : Katharina Nielsen (1986)
Lisa
Vicari : Martha Nielsen
Daan
Lennard Liebrenz : Mikkel Nielsen
Moritz
Jahn : Magnus Nielsen
Walter
Kreye : Tronte Nielsen
Felix
Kramer : Tronte Nielsen (1986)
Anne
Lebinsky : Jana Nielsen
(1986)
Antje
Traue : Agnes Nielsen
Karoline
Eichhorn : Charlotte
Doppler
Stephanie
Amarell : Charlotte Doppler (1986)
Stephan
Kampwirth : Peter Doppler
Gina
Stiebitz : Franziska
Doppler
Anatole
Taubman : Bernd Doppler (1953)
Hermann
Beyer : Helge Doppler
Peter
Schneider : Helge Doppler
(1986)
Tom
Philipp : Helge Doppler (1953)
Cordelia
Wege : Greta Doppler (1953)
Christian
Steyer : H.G Tannhaus (1986)
Julika
Jenkins : Claudia Tiedemann (1986)
Lisa
Kreuzer : Claudia Tiedemann (2019)
Deborah
Kaufmann : Regina
Tiedemann
Lydia
Maria Makrides : Regina
Tiedemann (1986)
Peter
Benedict : Aleksander
Tiedemanm
Paul
Lux : Bartosz Tiedemann
Christian
Pätzold : Egon Tiedemann (1986)
Sebastian
Hülk : Egon Tiedemann (1953)
Luise
Heyer : Doris Tiedemann
Christian
Steyer : H.G Tannhaus (1986)
Arnd
Klawitter : H.G Tannhaus
(1953)
Tatja
Seibt : Jana Seibt
Mark
Waschke : Noah
Leopold
Hornung : Torben Wöller
Mon
avis : Encore une série Netflix qui a droit aux honneurs sur ce
blog mais, cette fois ci, traversons l’Atlantique pour faire un petit tour du
coté de la vieille Europe et plus précisément de l’Allemagne puisque Dark, paru dans nos écrans en fin d’année
dernière est originaire de la patrie de Goethe. Eh oui, la chose est suffisamment
rare pour le souligner car si les séries américaines, britanniques voir
nordiques nous sont familières, on ne peut pas vraiment dire que l’on soit
franchement habituer aux productions de nos voisins d’outre-Rhin. Si l’on
ajoute a cela que Dark est une série
fantastique, force est de constater que, a défaut de plaire a tout le monde, au
moins, elle éveillera la curiosité d’un certain nombre… Et ma foi, a raison car
sans être un quelconque chef d’œuvre, sans être non plus une totale réussite
comme j’ai put le lire sur le net, il est clair que cette première saison de Dark s’avère être assez bonne dans l’ensemble
et ce, en abordant une thématique maintes fois abordées dans les œuvres de
science-fiction – le voyage dans le temps depuis une certaine Machine
a explorer le temps du sieur Wells – mais qui est, bien souvent, pas
évidant d’accès pour le grand public ; toutes le subtilités de ces fameux
voyages, une fois que l’on part du principe que ceux-ci peuvent être réels,
entrainant plus de maux de têtes qu’autre chose : le fameux paradoxe du
voyageur qui tuerait son père avant sa naissance. Mais nous ne sommes pas là
pour débattre de tout un pan de la culture SF mais bel et bien de la série Dark et, justement, quid, donc, de cette
première saison ? Eh bien, déjà, si les acteurs seront peu familiers voir
totalement inconnus pour le public français, force est de constater que ceux-ci
jouent plutôt bien leur rôles et que, malgré leur grand nombre – surtout que l’intrigue
se joue sur trois époques différentes – le spectateur n’est que rarement perdu –
alors que, justement, deviner qui est qui participe du plaisir de cette série.
Ensuite, il y a, justement, ce scénario, oh combien complexe et qui en perturbera
plus d’un, surtout s’il n’est pas familier du genre : tortueux au
possible, se jouant de nos certitudes, bourré de fausses pistes et de petits
indices distillés ici et là et, bien sur, se déroulant sur trois époques – avec
a chaque fois 33 ans d’écart – celui-ci est, justement, la grande force de Dark. Bien évidement, il faut adhéré au
fantastique voir même, j’irai plus loin, connaitre certaines œuvres traitant de
la même thématique pour mieux apprécier cette intrigue – surtout pour éviter
quelques maux de tête – mais bon, une fois passer les tout premiers épisodes
qui tiennent davantage du triller, une fois le coté fantastique entrant en
scène et, surtout, une fois que l’on commence a comprendre que malgré une
pléiade d’acteurs, il y bien peu de protagonistes, alors là, tout l’intérêt de Dark prend forme et, ma foi, le plaisir
ne cesse d’augmenter jusqu’à un final qui, bien évidement ouvert, nous laisse
dans l’attente du future deuxième saison. Bref, une petite réussite que cette
première saison de Dark, ce, même si
quelques défauts subsistent et que, par moments, le coté contemplatif prenne un
peu trop le pas sur le déroulement de l’intrigue. Mais bon, pour une première
saison, c’est plutôt une réussite et puis, ne serais-ce que pour connaitre le
fin mot de l’histoire, vivement la suite !
Points
Positifs :
-
La thématique du voyage dans le temps n’est jamais simple, même si celle-ci a
déjà été abordée à mantes reprises depuis un certain HG Wells. Ici, la réussite
est plutôt au rendez vous avec une histoire complexe, bourré d’une multitude de
pistes, qui se plait à mêler les protagonistes a divers âges de leur existence
mais qui n’en reste pas moins captivante dans l’ensemble.
-
Le postulat de départ avec cette idée de boucle temporelle qui s’ouvre sur
trois périodes différentes de 33 ans, des disparitions inquiétantes de jeunes garçons,
ces protagonistes qui voyagent dans le temps ou qui agissent à de multiples
époques, sans oublier, ceux qui semblent en connaitre davantage et qui, dans
leur genre, sont assez réussis.
-
Eh oui, les allemands aussi savent faire des séries fantastiques et entre une
ambiance oh combien angoissante mais réussie, une bande originale de
circonstance, une photographie qui rehausse le niveau et une bande d’acteurs
inspirés, il est clair que les raisons de bouder son plaisir son rares.
-
Une multitude de pistes restent ouverte pour la suite et, pour une fois, on
sent que celle-ci ne sera pas artificielle.
Points
Négatifs :
-
Si l’ambiance pesante et particulière de Dark
est l’une des grandes forces de cette série, il est clair que, par moments, le
coté contemplatif prend un peu trop le pas sur le déroulement de l’intrigue.
-
Mieux vaut être familier de ce sous-genre de la SF qu’est le voyage dans le
temps avec toutes ses particularités, sinon, il sera très facile pour le néophyte
de s’y perdre. Et comme en plus le scénario est obscur toute une partie de la
saison…
-
Les deux premiers épisodes ne sont pas vraiment simples d’accès et il faut
attendre la véritable entrée en matière du fantastique dans le scénario pour
commencer a s’y retrouver.
Ma
note : 7,5/10
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