FAUDA
– SAISON 1
Doron
Kavillio, ancien commandant d'une unité spéciale de l'armée israélienne,
reprend du service après avoir appris que Taufiq Hamed, un haut responsable du
Hamas était encore en vie alors qu'il croyait l'avoir abattu il y a 18 mois. Taufiq
doit assister prochainement au mariage de son frère Bachir.
Fauda – Saison 1
Réalisation
: Lior Raz, Avi Issacharoff
Scénario
: Lior Raz, Avi Issacharoff
Musique : Yosi
Appelbaum
Production : Yes
Oh
Genre : Action,
Espionnage, Politique
Titre
en vo : Fauda – Season 1
Pays
d’origine : Israel
Chaîne
d’origine : Yes - Satellite Television
Diffusion
d’origine : 15 février 2015 – 03 mai 2015
Langue
d'origine : hébreux, arabe
Nombre
d’épisodes : 12 x 35 minutes
Casting :
Lior
Raz : Doron Kavillio
Shadi
Mar'i : Walid El Abed
Laëtitia
Eïdo : Dr. Shirin El Abed
Hisham
Suliman : Taofik Hamed « Abu Ahmad »
Itzik
Cohen : Gabi « Captain
Eyov »
Neta
Garty : Gali Kavillio
Tsahi
Halevi : Naor
Rona-Lee
Shim'on : Nurit
Boaz
Konforty : Avichay
Doron
Ben-David : Hertzel « Steve » Pinto
Yuval
Segal : Mickey Moreno
Hanan
Hillo : Nasrin Hamed
Tomer
Kapon : Boaz
Yaakov
Zada Daniel : Eli
Mon
avis : Ces dernières années, j’ai eu
l’occasion de voir quelques séries israéliennes et si, bien évidement, aucune
n’a jamais réussi a me satisfaire autant que Hatufim,
maitre étalon du genre et qui inspira un certain Homeland,
force est de constater des œuvres comme Hostages
ou False Flag
m’auront suffisamment plu pour que, bien entendu, toute annonce d’une nouvelle
série israélienne éveille ma curiosité. Ainsi, ce Fauda qui avait pour lui d’avoir connu un succès certain lors de sa
sortie, en Israël, et dont j’espérais, je dois le reconnaitre, beaucoup mieux. Car
bon, comment dire… si le postulat de départ était tout sauf original – un type
a la retraite qui reprend du service pour traquer un vieil ennemi, c’est du vu
et du revu – je m’étais dit que le contenu de Fauda serait supérieur, ce, en raison du contexte toujours
particulier du conflit israélo-palestinien, mais aussi, ne l’oublions pas, en
raison d’un certain savoir propre aux séries locales qui ont peut-être moins de
moyens que les nord-américains mais indéniablement plus de talent que les
français – pour ne citer qu’un exemple cruel mais tellement évident. Hélas,
malgré un départ plutôt prometteur, au fil des épisodes, le spectateur, habitué
a des productions de meilleure qualité – et je ne parle même pas de Hatufim sinon je serais trop méchant –
est de plus en plus dubitatif devant le manque de finesse d’un scénario qui, a
force de trop coller aux productions américaines, perd beaucoup de sa fraicheur
et de son originalité d’origine. Cela est franchement dommage car Fauda n’est pas exempt de qualités et
que son casting est plutôt bon, de même, mettre en avant les fameux Mista'arvim,
cette force spéciale dont les membres sont formés à se fondre dans la
population arabe est une excellente idée, ne serais-ce que pour un public
occidental peu au faits des spécialités locales. Mais bon, toutes les bonnes
idées ne suffisent pas à faire de Fauda
une bonne série, ses défauts prenant un peu trop le pas, ce, au grand regret
des amateurs de séries disons… plus intelligentes. Eh oui, a force de trop
vouloir copier les américains, on y gagne surtout leurs défauts…
Points
Positifs :
-
La mise en avant des Mista'arvim, une force des services spéciaux israéliens
formés pour se fondre dans les territoires arabes. Plutôt instructif, surtout
pour un public occidental qui, dans les grandes lignes, ne connait que le
Mossad.
-
Le casting est plutôt bon et si certaines têtes sont familières aux yeux d’un
public habitué des productions israéliennes – Laëtitia Eïdo, par exemple – les autres,
inconnus chez nous, méritent le détour.
-
La première partie de la saison est assez captivante et la fin, indéniablement,
surprenante, est réussie.
-
Les rivalités pour ne pas dire les conflits entre le Fatah et le Hamas, y
compris au sein des mêmes mouvances, ne sont pas occultés.
Points
Négatifs :
-
Scénaristiquement, Fauda ne brille
pas par son scénario qui n’est pas d’une grande finesse, bien au contraire. Lorgnant
trop sur l’action par moments, un peu bourrin en d’autres occasions, il se
permet même le luxe évitable de posséder quelques longueurs dans sa deuxième
partie.
-
On sent que les réalisateurs se sont trop inspirés des productions américaines
du même genre, perdant au passage une certaine spécificité locale pour y gagner
tous les défauts des séries d’actions US.
-
Quelques situations trop convenues, quelques protagonistes peu charismatiques
et au comportement prévisible.
Ma
note : 6,5/10
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