A
MOST VIOLENT YEAR
New
York, hiver 1981. Abel Morales est un entrepreneur hispanique dont l'activité
de livraison de fioul domestique est en expansion. Il est sur le point de
conclure le rachat d'un ancien terminal de livraison, en bordure du fleuve et
contigu à son implantation. Mais, dans un secteur économique peu regardant sur
les méthodes, ses camions se font détourner de plus en plus fréquemment. Et
dans le même temps, après deux ans d'enquête sur ce milieu, le procureur
général décide de le poursuivre lui, pour divers chefs de mauvaises pratiques. Or
Abel s'est toujours attaché à respecter une ligne de conduite très stricte.
Avec l'aide de son épouse Anna, responsable des finances de la société, et de
leur avocat, Andrew Walsh, il fait front. D'autant qu'à quelques jours de
l'échéance du rachat du terminal, sa banque le lâche, le mettant dans la
nécessité de trouver 1,5 million de dollars …
A Most Violent Year
Réalisation : J.
C. Chandor
Scénario : J.
C. Chandor
Musique : Alex
Ebert
Production : Before
The Door Pictures, Washington Square Films, FilmNation Entertainment,
Participant Media, Imagenation Abu Dhabi FZ et Old Bull Pictures
Genre : Thriller
Titre
en vo : A Most Violent Year
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : Anglais, Espagnol
Date
de sortie : 31 décembre 2014
Durée : 123
mn
Casting :
Oscar Isaac : Abel Morales
Jessica Chastain
: Anna Morales
Alessandro Nivola
: Peter Forente
David Oyelowo : Lawrence
Elyes Gabel : Julian
Albert Brooks : Andrew Walsh
Catalina Sandino
Moreno : Luisa
Ashley Williams
: Lange
Jerry Adler : Josef
Christopher Abbott
: Louis Servidio
Elizabeth Marvel
: Mme Rose
Peter Gerety : Bill O'Leary
David Margulies
: Saul Lefkowitz
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, depuis
un certain Interstellar,
je suis devenu, en quelque sorte, ce que l’on peut devenir un admirateur de Jessica
Chastain ; pas un fan, certes, car cela laisse sous-entendre un certain
fanatisme vis-à-vis d’une quelconque personnalité, mais un admirateur, oui,
surtout que j’apprécie grandement l’actrice, ça, c’est un fait incontestable.
Du coup, et comme je n’ai guère eu l’occasion de la voir dans d’autres films –
en tous cas, pas assez a mon gout – lorsque, hier, j’ai eu l’opportunité de
regarder ce A Most Violent Year,
je n’ai guère hésité longtemps, bien au contraire. Ajoutons a cela qu’en tant
qu’acteur principal de ce film, nous avions le plaisir de retrouver un certain
Oscar Isaac que les fans de Star Wars ont eu l’opportunité de voir dans
la dernière
trilogie en date, que le postulat de départ était plutôt original – une guerre
entre entreprises de fioul dans le New-York du début des années 80 – et l’on
pouvait se dire, pourquoi pas, que ce long métrage possédait un potentiel
certain – intrigue, acteurs – pour nous faire passer un bon moment… or, a mon
grand regret, après visionnage de la chose, il apparait que mon impression est
pour le moins mitigée… En effet, si A Most Violent Year se laisse
regarder, si l’on ne s’ennui pas devant celui-ci, qu’il possède quelques bonnes
idées et que oui, incontestablement, le duo Isaac / Chastain fonctionne assez
bien, il est clair qu’il lui manque un petit quelque chose qui en aurait fait
un incontournable, que dis-je, un bon film, tout simplement. Certes, l’ambiance
générale de ce long métrage accroche le spectateur, certes, pour un œil avisé,
cette image qui revient sans arrêt de Manhattan en arrière plan, semblant inaccessible
pour le personnage principal, laisse sous-entendre énormément de choses quand a
ce qu’est le rêve américain pour les minorités au pays de l’Oncle Sam. De même,
la radio, omniprésente tout au long du film et qui ne cesse de débiter ses
infos de crimes qui se succèdent les uns aux autres, est une sacrée bonne
trouvaille, surtout que les horreurs débitées par cette dernière semblent bien
pires que les petites magouilles financières d’une société en pleine ascension
tenue par un hispanique. Mais bon, a coté ce cela, le scénario a par moments du
mal à décoller, le tout oscille entre critique sociale – une bonne chose – et le
simple thriller sans intérêt, ce qui, ma foi, est dommage car, du coup, le
spectateur ne sait plus trop sur quel pied danser et ceux qui aiment réfléchir
trouveront navrant la scène de poursuite a la limite du ridicule tandis que les
fans d’actions, eux, s’ennuieront ferme devant un film qu’ils jugeront trop
mou. Dommage, les idées étaient au rendez vous, le casting plutôt bon mais la
mayonnaise n’aura pas vraiment prit...
Points
Positifs :
-
En tant que critique sociale, A Most Violent Year fonctionne plutôt bien. Il faut dire que l’on comprend très rapidement
que le principal problème qui pèse sur cette société, c’est que son dirigeant
est hispanique. Du coup, qu’il essaie d’être honnête et qu’il ne cesse de subir
des attaques de ses principaux concurrents, dirigés, eux, par des américains
blancs, n’intéresse guère la justice qui lui cherche sans arrêt des poux.
- L’idée de la radio qui ne cesse de débiter des
infos narrant des crimes horribles est excellente. A mettre en parallèle avec
une justice bien plus efficace pour enquêter sur les magouilles financières d’une
entreprise que de chercher des meurtriers.
- Pour moi, Oscar Isaac, c’était la troisième
trilogie de Star Wars jusqu’à maintenant, or, force est de constater qu’il
est plutôt bon dans ce film.
- Jessica Chastain… même si elle est
blonde…
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, A Most Violent Year oscille trop entre critique sociale et vulgaire thriller, se perdant
un peu en court de route, ce qui déplaira, je pense, à deux formes de public
assez différent.
- La scène de la poursuite est franchement limite,
vous ne trouvez pas ? Le héros qui déboule par hasard, qui se lance a la
poursuite de son camion volé et ce dernier qui file a fond la caisse dans un tunnel
de métro ou de train… Un grand bof !
- Jessica Chastain… elle est tout de
même mieux en rousse, non ?
Ma
note : 6,5/10
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