dimanche 4 février 2018

LE TYRAN DU DÉSERT


LE TYRAN DU DÉSERT

Vous êtes Loup Solitaire, un Seigneur de la Guerre dont la réputation n'est plus à faire. Aussi, grande est votre surprise, lorsque le roi du Sommerlund - votre suzerain - vous confie une mission d'ordre diplomatique. Vous devez en effet vous rendre à Barrakeesh, capitale de la Vassagonie, afin d'y négocier un traité de paix. Une mission qui risque cependant d'être plus mouvementée que prévu... et qui, si vous la menez à bien, vous permettra d'atteindre le rang envié de Maître Kaï. Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.


Le Tyran du Désert
Série : Loup Solitaire n°5
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Gary Chalk
Illustration de la couverture : Peter Andrew Jones
Titre original : Shadow on the Sand
Traduction : Pascale Jusforgues et Alain Vaulont
Année de l’édition Anglaise : 1985
Sortie de l'édition Française : février 1986
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400

Mon avis : Indéniablement, Le Tyran du Désert, cinquième volet de Loup Solitaire, fut un ouvrage qui marqua durablement la saga du sieur Joe Dever. Ainsi, pour commencer, il y a sa longueur, 400 paragraphes, qui était alors la norme pour la plupart des livres jeux de l’époque mais qui était une nouveauté dans le cas présent ; Loup Solitaire se démarquant jusque là par ses traditionnels 350 paragraphes. Ensuite, il y à le fait que l’aventure est divisée en deux parties distinctes : les premiers 200 paragraphes où l’on essai d’échapper aux vasagoniens dans leur capitale et où l’on est totalement imprégner par la culture locale, les 200 autres, moins originaux, où l’on doit retrouver, en compagnie de Banedon, magicien que l’on avait rencontré dans le premier volet, un des trésors de l’ordre Kaï : le fameux Livre du Magnakaï ! Pour finir, le fait que Le Tyran du Désert conclu le premier arc narratif de la saga et fait donc le lien avec le suivant qui nous verra sur les traces des Pierres de la Sagesse – mais ceci est une autre histoire… Quoi qu’il en soit, ici, l’aventure nous fera voir du pays et c’est dans un royaume fortement inspiré des Milles et une nuit que l’on va retrouver notre bon vieux Loup Solitaire, de plus en plus puissant, et ce, pour une aventure qui, sincèrement, nous tiendra en haleine du premier au dernier paragraphe. Certes, comme ce fut le cas dans Le Gouffre Maudit, la fin est trop rapidement expédiée et ce défaut empêche Le Tyran du Désert d’atteindre l’excellence auquel il pouvait prétendre, mais pour le reste, c’est du tout bon et entre votre fuite dans les rues de Barrakeesh, votre exploration du palais, l’ambiance orientale omniprésente et votre virée a bord d’un navire volant, vous ne vous ennuierez pas une seule seconde. Ajoutons a cela un combat final face a un Maitre des Ténèbres qui vous donnera un peu de fil a retordre et les talents d’écriture d’un Joe Dever toujours aussi inspiré et vous obtiendrez un livre jeu, ma foi, fort bon et dans la lignée d’une saga, jusque là, sans la moindre fausse note !


Points Positifs :
- Un dépaysement total dans ce Tyran du Désert avec cette Vassagonie qui est, bien évidement, l’équivalent local de nos royaumes musulmans de notre Moyen-âge. Du coup, avec son ambiance orientale du plus bel effet, cela nous change radicalement des volumes précédents de la saga.
- Le plus long volet de la saga jusqu’à alors avec ses 400 paragraphes et une aventure qui est divisée en deux parties distinctes.
- La première partie, celle où l’on fuit dans les rues de Barrakeesh et qui nous permet de nous imprégner de la culture locale est un pur régal.
- Le plaisir de retrouver Banedon, le magicien que l’on avait sauvé dans le premier volume, Les Maîtres des Ténèbres.
- Je les ai bien aimé les nains avec leurs armes a feu et leur navire volant !
- Haakon, le Maître des Ténèbres que l’on affronte dans ce cinquième volet nous donne un peu de fil a retordre, ce qui n’est pas plus mal.
- Les illustrations de Gary Chalk, bien entendu !

Points Négatifs :
- Le final est beaucoup trop court : on arrive dans les ruines où se trouve le fameux Livre du Magnakaï, on tombe tout de suite sur Haakon, le Maître des Ténèbres, on le tue et… c’est finit ! Franchement, Joe Dever ne pouvait-il pas élaborer un peu plus cette dernière partie ?

Ma note : 8/10

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