LE
TYRAN DU DÉSERT
Vous
êtes Loup Solitaire, un Seigneur de la Guerre dont la réputation n'est plus à
faire. Aussi, grande est votre surprise, lorsque le roi du Sommerlund - votre
suzerain - vous confie une mission d'ordre diplomatique. Vous devez en effet
vous rendre à Barrakeesh, capitale de la Vassagonie, afin d'y négocier un
traité de paix. Une mission qui risque cependant d'être plus mouvementée que
prévu... et qui, si vous la menez à bien, vous permettra d'atteindre le rang
envié de Maître Kaï. Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre
mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard
figurant dans cet ouvrage.
Le Tyran du Désert
Série
: Loup
Solitaire n°5
Auteur : Joe Dever
Illustrations
intérieures : Gary Chalk
Illustration
de la couverture : Peter Andrew Jones
Titre original : Shadow on the Sand
Traduction : Pascale
Jusforgues et Alain Vaulont
Année
de l’édition Anglaise : 1985
Sortie
de l'édition Française : février 1986
Edition
Française : Editions
Gallimard (Folio Junior)
Nombre
de paragraphes : 400
Mon
avis : Indéniablement,
Le Tyran du Désert, cinquième volet
de Loup
Solitaire, fut un ouvrage qui marqua durablement la saga du sieur Joe
Dever. Ainsi, pour commencer, il y a sa longueur, 400 paragraphes, qui était
alors la norme pour la plupart des livres jeux de l’époque mais qui était une nouveauté
dans le cas présent ; Loup Solitaire
se démarquant jusque là par ses traditionnels 350 paragraphes. Ensuite, il y à
le fait que l’aventure est divisée en deux parties distinctes : les
premiers 200 paragraphes où l’on essai d’échapper aux vasagoniens dans leur
capitale et où l’on est totalement imprégner par la culture locale, les 200
autres, moins originaux, où l’on doit retrouver, en compagnie de Banedon,
magicien que l’on avait rencontré dans le premier volet, un des trésors de l’ordre
Kaï : le fameux Livre du Magnakaï ! Pour finir, le fait que Le Tyran du Désert conclu le premier arc
narratif de la saga et fait donc le lien avec le suivant qui nous verra sur les
traces des Pierres de la Sagesse – mais ceci est une autre histoire… Quoi qu’il
en soit, ici, l’aventure nous fera voir du pays et c’est dans un royaume
fortement inspiré des Milles et une nuit
que l’on va retrouver notre bon vieux Loup Solitaire, de plus en plus puissant,
et ce, pour une aventure qui, sincèrement, nous tiendra en haleine du premier
au dernier paragraphe. Certes, comme ce fut le cas dans Le
Gouffre Maudit, la fin est trop rapidement expédiée et ce défaut empêche
Le Tyran du Désert d’atteindre l’excellence
auquel il pouvait prétendre, mais pour le reste, c’est du tout bon et entre
votre fuite dans les rues de Barrakeesh, votre exploration du
palais, l’ambiance orientale omniprésente et votre virée a bord d’un navire
volant, vous ne vous ennuierez pas une seule seconde. Ajoutons a cela un combat
final face a un Maitre des Ténèbres qui vous donnera un peu de fil a retordre
et les talents d’écriture d’un Joe Dever toujours aussi inspiré et vous
obtiendrez un livre jeu, ma foi, fort bon et dans la lignée d’une saga, jusque
là, sans la moindre fausse note !
Points
Positifs :
- Un
dépaysement total dans ce Tyran du Désert
avec cette Vassagonie qui est, bien évidement, l’équivalent local de nos royaumes
musulmans de notre Moyen-âge. Du coup, avec son ambiance orientale du plus bel
effet, cela nous change radicalement des volumes précédents de la saga.
-
Le plus long volet de la saga jusqu’à alors avec ses 400 paragraphes et une
aventure qui est divisée en deux parties distinctes.
-
La première partie, celle où l’on fuit dans les rues de Barrakeesh et qui nous
permet de nous imprégner de la culture locale est un pur régal.
-
Le plaisir de retrouver Banedon, le magicien que l’on avait sauvé dans le
premier volume, Les Maîtres des Ténèbres.
-
Je les ai bien aimé les nains avec leurs armes a feu et leur navire volant !
-
Haakon, le Maître des Ténèbres que l’on affronte dans ce cinquième volet nous
donne un peu de fil a retordre, ce qui n’est pas plus mal.
- Les illustrations de Gary Chalk, bien entendu !
Points
Négatifs :
- Le
final est beaucoup trop court : on arrive dans les ruines où se trouve le
fameux Livre du Magnakaï, on tombe tout de suite sur Haakon, le Maître des
Ténèbres, on le tue et… c’est finit ! Franchement, Joe Dever ne pouvait-il
pas élaborer un peu plus cette dernière partie ?
Ma
note : 8/10
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