FABLES
– ET ILS VÉCURENT HEUREUX
Gepetto
a longtemps dirigé un Empire qui s'étendait sur d'innombrables mondes. Dans le
rang de ses armées, il y avait un groupe de sorciers de combat expérimentés :
les Encoffreurs. Leur mission était simple puisqu'ils devaient enfermer toute
créature magique n'obéissant pas à l'Empire. Dieux, monstres, djinns et autres
bizarreries furent coincés dans des coffres et ce des siècles durant. Si Mister
Dark en sortit suite à l'aide de deux aventuriers, il ne fut que le premier
puisque par la suite, ce furent tous les coffres qui s'ouvrirent brusquement.
Certaines créatures, une fois libérées, se mettent alors à chercher un
conteneur pour y héberger leur âme. L'une d'elle s'est trouvé un hôte peu
commun puisqu'il s'agit de Rose Rouge. Cette dernière ne se conduit dès lors
plus du tout de la même façon. Elle réunit des troupes et s'apprête à lancer
ses troupes sur Fableville...
Fables – Et ils vécurent heureux
Scénario
: Bill Willingham, Matthew Sturges
Dessins
: Mark Buckingham, Nimit Malavia, Eric Shanower, Tony
Akins, Shawn Mcmanus, Jae Lee, Terry Moore, Russell Braun, Chrissie Zullo
Encrage : Steve
Leialoha, Andrew Pepoy, Shawn Mcmanus, Daniel Green
Couleurs : Lee
Loughridge, June Chung, Andrew Dalhouse
Couverture : Joao
Ruas, Nimit Malavia
Genre : Aventure,
Conte, Féerie
Editeur
: Vertigo Comics
Titre
en vo : Fables – Vol 21
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 03
mai 2015
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 20 novembre 2015
Nombre
de pages : 208
Liste
des épisodes
Fables
141-149
Mon
avis : Avant dernier volume de ce
magnifique comics qu’est Fables,
Et ils vécurent heureux est l’exemple
parfait – un de plus me direz vous – de tout ce qui avait fait la réussite de l’œuvre
du sieur Bill Willingham, un formidable melting-pot où le scénariste,
maitrisant son sujet à merveille, amène son intrigue et ses nombreux
protagonistes vers une conclusion annoncé et alléchante. Il faut dire qu’avec
cet arc narratif, agrémenté de cours scénettes mettant en scène les soit disant
dernières aventures de certains personnages, long de neuf épisodes, on ne s’ennui
pas une seule seconde : cela est dut, bien entendu, a la richesse du
contenu qui est bourré de coups de théâtres complètement inattendus, de morts
oh combien marquantes mais également par un scénario fort bien écrit où
transparait tout le talent d’un auteur qui, ici, s’amuse a merveille et nous
enchante au passage. Bien entendu, depuis le volume
précédant, tout est mis en place pour qu’il y ait un affrontement final
entre Blanche Neige et Rose Rouge, ce, tandis que Bigby, revenu d’entre les
morts, est redevenu une machine à tuer. Ainsi, entre les protagonistes,
nombreux, qui passent de vie a trépas, et les explications quand aux origines
de la rivalité entre les deux sœurs, le lecteur, admiratif, ne peut que s’incliner
devant cet avant dernier album de Fables,
ce, bien entendu, en attendant désormais la conclusion, ce fameux
cent-cinquantième épisode, auquel on aura droit dans le prochain album et avec
lequel on fera nos adieux a ce qui restera comme étant l’un des comics les plus
réussis et novateurs de ces vingt dernières années, indéniablement !
Points
Positifs :
-
L’arc narratif Et ils vécurent heureux
est non seulement long – neuf épisodes – mais surtout, oh combien réussit !
Il faut dire qu’entre les diverses conclusions qu’il amène quand au sort de
certains protagonistes, les morts inattendues voir choquantes, certaines
révélations marquantes, on ne s’ennui pas une seule seconde !
-
La montée en puissance de la haine entre Blanche Neige et Rose Rouge qui rend
leur affrontement inéluctable mais aussi, et surtout, les révélations quand aux
origines de leur rivalité qui, finalement, se trouvait dans leurs gènes.
-
Que de morts dans ce tome : ainsi, entre Ozma, la Bête, Lancelot et
quelques autres, il faut dire adieu a bien des protagonistes qui nous étaient
familier depuis longtemps et, du coup, on se dit que personne n’est totalement
a l’abris…
-
Pour ce qui est des dessins, Mark Buckingham s’occupe de la quasi-intégralité
des épisodes et livre, une fois de plus, une prestation impeccable. Quand aux
autres artistes officiant dans cet album, certains se démarquent du lot, comme
Jae Lee.
Points
Négatifs :
-
Les courts épisodes mettant intitulés «
Les dernières histoires de… » alternent entre le sympathique et le
bof, suivant l’inspiration du moment.
-
Ces épisodes, justement, sont dessinés par divers artistes et là, forcément, vu
le nombre conséquent de ces derniers, il y a du bon et du moyen, suivant les
gouts de chacun…
Ma
note : 8/10
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