HOMELAND
– SAISON 6
Carrie
est revenue aux États-Unis et travaille dans un cabinet d'avocats défendant les
cas d'accusations abusives de terrorisme contre les musulmans. Saul et Dar Adal
rencontrent Elizabeth Keane, la Présidente élue, qui se montre plutôt hostile
aux opérations secrètes. Quinn a survécu mais son état reste fragile.
Homeland – Saison 6
Réalisation
: Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario
: Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean
Callery
Production : Teakwood
Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime
Originals
Genre : Série
dramatique, thriller psychologique
Titre
en vo : Homeland – Season 6
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Showtime
Diffusion
d’origine : 15 janvier 2017 – 9 avril 2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 12 x 50 minutes
Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Rupert Friend : Peter Quinn
F. Murray Abraham : Dar Adal
Elizabeth Marvel : Elizabeth Keane
Jake Weber : Brett O'Keefe
Maury Sterling : Max
Hill Harper : Rob Emmons
Nina Hoss : Astrid
Dominic Fumusa : agent du FBI Ray Conlin
Sebastian Koch : Otto Düring
Patrick Sabongui : Reda Hashem
Robert Knepper : General Jamie McClendon
Bradford Anderson : Trent, collègue de Max
Mon
avis : Sincèrement, je n’aurai jamais cru
que, après avoir regardé d’affiler les cinq premières saisons de Homeland,
il m’aurait fallut presque deux ans pour, enfin, connaitre la suite des
aventures de Carrie Mathison, Peter Quinn et Saul Berenson. Une longue attente,
donc, beaucoup trop longue surtout que, alors que, hier soit, j’achevais tout
juste le visionnage de celle-ci, la septième, elle, sera bientôt diffusée
outre-Atlantique. Mais bon, il sera toujours temps, un jour, d’aborder celle-ci
et intéressons nous donc a cette sixième saison de Homeland qui voit nos héros,
après un petit tour du coté de l’Allemagne dans la saison
précédente et un autre, en Afghanistan dans la quatrième,
de retour aux Etats-Unis et plus précisément a New-York alors que les élections
viennent d’avoir lieu et qu’une femme, Elisabeth Keane, devra prêter serment
dans quelques semaines, ce qui, bien entendu, ne plait pas a tout le monde au
vu de sa politique étrangère… Arriver a ce point de ma critique, une petite
pause s’impose : une femme président des Etats-Unis, cela ne vous rappelle
rien ? Mais oui, bien sur : tourner alors que battait la dernière
campagne électorale et qu’Hillary Clinton était la grande favorite, les
scénaristes de Homeland avaient un
petit peu anticiper la victoire de cette dernière apparemment – inutile de
rappeler que ce fut un certain Donald Trump qui l’emporta. En tous cas, même si
la réalité ne rejoignit pas la fiction, quelque part, cela ne gâche en rien l’intrigue
scénaristique de cette sixième saison qui, ma foi, s’avère être plutôt bonne :
ainsi, entre la CIA, Israël et des organismes privés dignes de la NSA, nombreux
sont ceux qui souhaitent voir échouer la future dirigeante du pays, y compris
par n’importe quel moyen. Ceux-ci, justement, vont très loin dans la
manipulation, le mensonge, le meurtre, entre autres joyeusetés mais si vous
trouvez tout cela exagéré et sans tomber dans le complotisme de bas étage, il
suffit de voir un petit peu comment tourne le monde par moments pour se dire
que tout cela ne l’est peut-être pas tant que cela. Au milieu de ces luttes de
pouvoirs sans scrupules : Carrie et Peter Quinn, la première essayant tant
bien que mal d’être une mère, le second, bien dérangé depuis ce qui lui est
arrivé a Berlin dans la cinquième saison. L’une connaitra bien des déboires
avant une ultime trahison finale, quand au second, et au grand regret de ses
nombreux fans – dont je fais parti – il nous fera ses adieux après une mort héroïque
mais qui, au vu du dernier épisode, laisse comme un arrière gout d’amertume…
Bref, pour cette sixième saison de Homeland,
la série nous montre des luttes de pouvoirs et de manipulations comme jamais on
n’en n’avait vu jusque là : certains pourront trouver cela exagéré, mais
bon, après Snowden, les écoutes de la NSA et ce que l’on sait des pratiques de
la CIA – et des services secrets en règle générale – on se dit que tout cela n’est
pas impossible. Il est tout de même dommage que les premiers épisodes aient lancé
tout un tas de pistes abandonnées en court de route mais au vu du final, on se
dit qu’il y vraiment de quoi faire pour la suite… et ce, même s’il n’y aura
plus Peter Quinn…
Points
Positifs :
-
Des services secrets capables de se retourner contre leur propre gouvernement s’ils
estiment que celui-ci ne convient pas, volonté de la CIA et du Mossad de tout
faire pour briser le traité entre les USA et l’Iran, utilisation des réseaux
sociaux afin de manipuler l’opinion publique : tout cela peut sembler fort
exagérer or, il suffit parfois de regarder autour de soit pour se dire que cela
ne l’est peut-être pas tant que ça…
-
Si l’intrigue a un peu de mal à démarrer au début, plus les épisodes passent et
plus celle-ci prend de l’ampleur, et ce, jusqu’à un final complètement inattendu
et plutôt prometteur pour la suite.
-
Un Peter Quinn brisé, affaibli tant physiquement que psychologiquement mais qui
se bat jusqu’au bout. Certes, il perd la vie dans le dernier épisode mais bon,
son chant du cygne aura été fort bien trouvé.
-
Si Carrie et Saul restent égaux a eux-mêmes, l’arrivée d’Elizabeth Keane, la futur
président des Etats-Unis est plutot une bonne chose.
-
L’un des personnages qui m’a le plus marquer dans cette saison est Brett O'Keefe, manipulateur de
génie et parfais exemple du démagogue qui sait très bien parler aux foules et
en faire ce qu’il veut.
Points
Négatifs :
-
Un début de saison un peu en dent de scie et qui s’attarde sur tout un tas de
pistes qui finissent par être abandonner par la suite. Un exemple : quid
du boulot de Carrie une fois passer quelques épisodes ?
-
Je l’aime bien Dar Adal, c’est un fait, mais bon, par moments, il donnait un
tel sentiment de supériorité et d’être intouchable que cela en devenait peu
crédible.
-
Peter Quinn est mort…
Ma
note : 8/10
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