lundi 6 juin 2016

THE BIG LEBOWSKI


THE BIG LEBOWSKI

Jeff Lebowski, prénommé le Duc, est un paresseux qui passe son temps à boire des coups avec son copain Walter et à jouer au bowling, jeu dont il est fanatique. Un jour deux malfrats le passent à tabac. Il semblerait qu'un certain Jackie Treehorn veuille récupérer une somme d'argent que lui doit la femme de Jeff. Seulement Lebowski n'est pas marié. C'est une méprise, le Lebowski recherché est un millionnaire de Pasadena. Le Duc part alors en quête d'un dédommagement auprès de son richissime homonyme...


The Big Lebowski
Réalisation : Joel Coen, Ethan Coen
Scénario : Joel et Ethan Coen
Musique : Carter Burwell
Production : Polygram Filmed Entertainment et Working Title Films
Genre : Comédie
Titre en vo : The Big Lebowski
Pays d'origine : États-Unis et Royaume-Uni
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 6 mars 1998
Durée : 117 mn

Casting :
Jeff Bridges : le Duc
John Goodman : Walter Sobchak
Julianne Moore : Maude Lebowski
Steve Buscemi : Théodore Donald « Donny » Kerabatsos
David Huddleston : The Big Lebowski
Philip Seymour Hoffman : Brandt
Peter Stormare, Flea, Torsten Voges : les Nihilistes
Tara Reid : Bunny Lebowski
John Turturro : Jesus Quintana
Sam Elliott : l'Étranger
Ben Gazzara : Jackie Treehorn
Leon Russom : le chef de la police de Malibu
David Thewlis : Knox Harrington
Jon Polito : Da Fino
Jimmie Dale Gilmore : Smokey
Jack Kehler : Marty
Asia Carrera : l'actrice qui partage la vedette avec Bunny dans le film pornographique Logjammin

Mon avis : Aussi incroyable que la chose puisse paraitre, je n’avais jamais eu l’occasion de voir The Big Lebowski, comédie des frères Coen sorti a la fin des années 90 et dont j’avais, depuis lors, entendu moult louanges a son sujet. Du coup, lorsque l’occasion s’est présentée hier soir de découvrir, enfin, presque deux décennies plus tard, cette petite merveille de l’humour absurde, je n’ai guère hésité et, franchement, je ne l’ai pas regretté le moins du monde. Alors bien sur, au vu de tout le bien que j’avais lu au sujet de ce film depuis des années, j’étais pour le moins confiant même si, bien entendu, tant que l’on a pas vu soit même une œuvre, il est difficile de s’en faire une opinion – dit ainsi, cela semble d’une logique implacable mais de nos jours, nombreux sont ceux qui portent aux nues ou critiques une œuvre sans la connaitre – mais avec The Big Lebowski, non seulement je n’ai pas été déçu mais, qui plus est, j’ai été agréablement surpris tant ce film dépassa mes espérances. En effet, si je m’attendais, au mieux, a passer un bon moment pour un dimanche soir (c’est toujours ça, surtout après trois semaines de grève et un mois de pluie), force est de constater que je ne m’attendais pas a rire autant : le scénario est loufoque a souhait, les protagonistes encore plus et, ma foi, a moins d’être totalement allergique a ce genre de comédies déjantées, il est difficile de ne pas accrocher a ce Big Lebowski. Car bon, comment dire, entre une maitrise scénaristique imparable des frères Coen qui réussissent ici un véritable coup de force – oui, jamais simple de faire un bon film avec une histoire aussi folle qui part dans tous les sens – des acteurs franchement excellents – Jeff Bridges, bien sur, mais aussi et surtout John Goodman dans un rôle hystérique a souhait – et une intrigue complètement déjantée, oui, mille fois oui, The Big Lebowski est un bon, que dis-je, une sacrée bonne comédie. Alors oui c’est souvent absurde, oui on flirte par moments avec le grand n’importe quoi mais peu importe : le Duc continu à se la couler douce pour notre plus grand plaisir, et, quelque part, c’est ce qui compte !


Points Positifs :
- Le personnage du Duc, interprété par Jeff Bridges bien sur : monumental faignant, branleur et looser magnifique, celui-ci est tellement excessif dans son je m’en foutisme qu’il en devient culte. Sincèrement, un antihéros total mais tellement marrant qu’on ne peut, malgré tout, éprouver une certaine sympathie pour lui.
- Le scénario est tellement cintré, part par moments tellement dans le grand n’importe quoi que tout cela aurait put finir en eau de boudin, or, par une maitrise parfaite, les frangins Coen réussissent à faire de cette histoire délirante une belle réussite.
- Mine de rien, il est génial le personnage interprété par John Goodman : entre ses coups de colère, son obsession pour le Vietnam et la religion juive, on ne s’ennui pas une seule seconde avec lui !
- The Big Lebowski est la preuve éclatante que même les comédies d’apparence les plus absurdes peuvent être de sacrés bon films.

Points Négatifs :
- Indéniablement, c’est drôle, indéniablement, c’est un bon film, mais bon, par moments, on tombe tout de même dans le grand n’importe quoi. Certes, c’est le propos même du film mais bon, cela peut parfaitement déplaire à bon nombre de personnes qui n’accrocheront pas à ce coté excessif de la chose.
- Même si j’ai bien ri, même si j’ai apprécié ce film, force est de reconnaitre que ce n’est pas non plus un chef d’œuvre.  

Ma note : 8/10

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