jeudi 23 juillet 2015

THORGAL – LES YEUX DE TANATLOC


THORGAL – LES YEUX DE TANATLOC

Argun et Jolan tentent de fuir la cité des Xinjins. Ils sont alors rapidement stoppés par la chaleur du désert. Tandis que, loin d'eux, dans une jungle hostile, Thorgal et ses compagnons d'infortunes poursuivent leur chemin tant bien que mal vers la cité d'Ogotaï. Tanatloc, le chef des Xinjins, très malade, demande à son régent des nouvelles de Jolan et d'Argun. Il souhaite qu'on leur donne le maximum de liberté afin qu'ils se sentent chez eux dans la cité. Tanatloc prend aussi des nouvelles de la mission qui se déroule à ce moment là et dont le but est d'assassiner Ogotaï. Le régent apporte des nouvelles inquiétantes... Tout d'abord, Ogotaï rassemble son armée pour une invasion massive. Ensuite, le vaisseau qui transportait Kriss et ses compagnons a été détruit par une escadre. Heureusement, ils ont eu le temps d'être déposés dans la jungle avant l'explosion. Tanatloc apprend alors par hasard de la bouche de son régent, que l'un des mercenaires employé par Kriss de Valnor se nomme Thorgal…


Thorgal – Les yeux de Tanatloc
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 01 octobre 1986
Nombre de pages : 46

Mon avis : Nous avions laissé Thorgal et ses compagnons, début juillet, dans Le pays Qâ, dixième tome de la saga et, accessoirement, premier volet du célèbre (pour les fans) Cycle de Qâ, sans nul doute l’une des plus belles réussites du duo Van Hamme/Rosinski et point d’orgue d’une série qui connu ses heures de gloire au cours des années 80. Dans ce tome, Thorgal et les siens débarquaient dans ce fameux pays Qâ, situé outre-Atlantique (grosso modo, en Amérique latine où vivaient des peuples comme les Mayas par exemple) et l’on faisait connaissance avec la plupart des protagonistes à venir et plus précisément les soit disant dieux des deux forces en présence, dieux dont on comprend, dans cette suite, Les yeux de Tanatloc, que s’ils disposent effectivement de grands pouvoirs, ils n’ont pas grand-chose de divin… En effet, et cela fera plaisir aux amateurs de paléocontact, ces deux dieux ne sont en fait que des hommes venus des étoiles, deux hommes qui poursuivent sur Terre et par le biais de peuplades qu’ils dirigent, leur antagonismes passé. Bien entendu, il y a un lien avec Thorgal et l’un de ses dieux n’est autre que son grand père, aperçu dans L’enfant des étoiles, quand a l’autre, je vous laisse deviner son identité… Quoi qu’il en soit, dans ce tome, Van Hamme fait voyager nos héros au cœur de jungles luxuriantes ce qui nous dépayse grandement, Kriss de Valnor est toujours aussi superbe et perfide (une vrai badass comme on les aime) et on commence à découvrir, petit a petit, les étonnants pouvoirs dont dispose le fils de Thorgal, Jolan. Bref, un excellent tome d’un cycle qui l’est tout autant et qui vient confirmer, une fois de plus, tout le bien que je pense de cette bande dessinée, probablement l’une des plus marquantes dans son genre de ces trois dernières décennies…


Points Positifs :
- Après une mise en bouche qui présentait les protagonistes, les enjeux et les lieux dans Le pays Qâ, ici, l’intrigue décolle véritablement et c’est un véritable régal que de suivre Thorgal et ses compagnons en route pour la cité Ogotaï, surtout que, comme on pouvait s’en douter, le chemin sera semer d’embuches.
- Le dépaysement, bien sur, avec les débuts de la série qui se déroulaient dans l’Europe du nord ; ici, nous avons droit a des jungles luxuriantes, des cités au cœur de celles-ci et des peuplades locales redoutables.
- Encore une fois, on apprend pas mal de choses sur le passé et les origines de Thorgal, surtout que, comme on le comprend très rapidement, les deux dieux sont liés a notre héros… et, par la force des choses, a Jolan.
- Ah, Kriss de Valnor, depuis son apparition, il est clair que la série est encore meilleure qu’avant tellement ce personnage est charismatique.
- Un Grzegorz Rosinski au sommet de son art, tout simplement.

Points Négatifs :
- Difficile en fait de trouver a tout cela de véritables défauts… a moins de pointer ici ou là, le fait, indéniable, que par moments, cette œuvre accuse un peu son âge (trois décennies) et que cela risque de déplaire a certains lecteurs parmi les plus jeunes. Après, c’est une affaire de gouts et personnellement, cela ne me gène en aucune façon, bien au contraire.

Ma note : 8,5/10

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