GOLDFINGER
Après avoir détruit la base secrète
d’un baron de la drogue mexicain, James Bond se rend à Miami Beach, en Floride.
À l’hôtel Fontainebleau, l’agent de la CIA Felix Leiter transmet à Bond un
message de M demandant de surveiller Auric Goldfinger, un industriel
milliardaire obsédé par l'or. En observant sa cible, 007 s’aperçoit que
Goldfinger triche au gin rami. Il surprend son assistante cachée plus loin, une
jeune et jolie blonde en sous-vêtements nommée Jill Masterson. En se substituant
à elle, Bond force Goldfinger à perdre, ce qui amuse la jeune femme. Puis Bond
et Jill consomment leur nouvelle relation dans la suite de l’agent secret. Alors
qu’il cherche dans le réfrigérateur une bouteille de Dom Pérignon 1955, Bond
est assommé par le majordome de Goldfinger, le Coréen Oddjob. Ce dernier
recouvre entièrement le corps de Jill de peinture d’or, la tuant par asphyxie,
la peau ne respirant plus, afin de la punir pour s'être moquée de son patron.
Goldfinger
Réalisation : Guy
Hamilton
Scénario : Richard
Maibaum, Paul Dehn
Musique : John
Barry, chanson interprétée par Shirley Bassey
Production : EON
Productions, United Artists
Genre : Espionnage,
action
Titre en vo : Goldfinger
Pays d’origine : Royaume-Uni
Parution : 17
septembre 1964
Langue d'origine
: anglais, chinois, espagnol
Durée : 105
min
Casting :
Sean Connery : James Bond 007
Gert Fröbe : Auric Goldfinger
Honor Blackman : Pussy Galore
Shirley Eaton : Jill Masterson
Harold Sakata : Oddjob
Desmond Llewelyn : « Q »
Bernard Lee : « M »
Lois Maxwell : Miss Moneypenny
Tania Mallet : Tilly Masterson
Cec Linder : Felix Leiter
Martin Benson : Mr. Solo
Mon
avis : Certains pourraient trouver pour le
moins singulier qu’en six ans et demi d’existence, environ, je n’ai jamais proposé
la moindre critique d’un James Bond,
et ce, alors que cette saga cinématographique, composée de plus d’une vingtaine de films et
âgée de plus de 50 ans, est l’une des plus célèbres au monde, mais bon, il faut
dire, pour etre tout à fait franc, que je n’ai jamais été un grand fan des
aventures de l’agent 007, et que, même si au cours de ma vie, j’eu l’occasion
de voir bon nombre de James Bond, ceux-ci
n’ont jamais été non plus parmi mes œuvres cinématographiques préférées.
Pourtant, parmi les très nombreux films de cette longue saga, certains se
démarquent largement et, de mon point de vu, les premiers, ceux avec le grand,
l’immense, le charismatique Sean Connery, sans nul doute l’acteur le plus
crédible dans le rôle de 007, en tous cas, celui qui a mes yeux sera à tout
jamais le seul et unique interprète de James
Bond : flegmatique, charmeur, charismatique, la classe à l’état pure,
avec Sean Connery, James Bond était vraiment grandiose, et justement, parmi ces
longs métrages interprétés par l’acteur écossais, ce Goldfinger est sans nul doute l’un des meilleurs, si ce n’est le
meilleur opus de la saga. Car oui, cinquante ans plus tard, et malgré le
constat flagrant que ce film date vraiment d’une autre époque (mais bon,
quelque part, James Bond, c’était les
années 60, au même titre que les Beatles ou la libération des mœurs), encore
aujourd’hui, Goldfinger passe
franchement bien et peut parfaitement etre regarder par les jeunes générations ;
du moins, je l’espère. Car entre la chanson titre inoubliable et cultissime, interprété
par Shirley Bassey, une intrigue captivante et audacieuse de bout en bout (rien
de tel que l’attaque de Fort-Knox), une James Bond-Girl haute en couleur, des
méchants charismatiques – le duo Goldfinger et Oddjob, le serviteur coréen au
chapeau qui tue – et l’une des scènes les plus marquantes de l’histoire de la
saga, lorsque Jill Masterson est retrouvée morte par suffocation, l’intégralité
de la peau peinte en or, force est de constater que nous ne pouvons que nous
incliner devant ce qu’il faut bel et bien appeler etre un superbe film, certes,
qui plaira avant toute chose aux amateurs du genre, mais bon, si même quelqu’un
comme moi, qui ne suit pas spécialement fan de la saga, chante les louanges de Goldfinger, c’est que ce film le mérite
amplement…
Points Positifs :
- Sans nul doute l’un des plus
grands si ce n’est le meilleur film de la saga : que ce soit pour son
intrigue, son synopsis, les acteurs, les personnages, sa musique et tout un tas
de petits détails, Goldfinger est
quasiment le James Bond ultime.
- Peut-être que Sean Connery n’eut
jamais autant de classe en tant que James Bond que dans ce film ?!
- La chanson du film, interprété
par Shirley Bassey, sans nul doute la meilleure chanson de toute la saga, en
tout cas, la plus connue.
- Entre Auric Goldfinger, homme d’affaire
sadique obsédé par l’or et Oddjob, son serviteur coréen avec son chapeau qui
tue, nous avons droit à un beau petit duo de méchants comme on les aime !
- La scène où Jill Masterson est
retrouvée morte, le corps recouvert de peinture d’or, tout simplement culte.
- Ah, l’Aston Martin DB5 et tous
ses gadgets !
Points Négatifs :
- Cinq décennies se sont écoulées
depuis la sortie de ce troisième opus de la saga et, sans nul doute que
certains détails ou comportements commencent à vieillir, au point même de gêner
certaines personnes, plus habituées aux longs métrages modernes et peu
coutumiers des films plus anciens… D’autres pesteront sur la misogynie
légendaire du héros tandis que d’autres pointeront du doigt certains raccourcis
faciles dans le scénario, mais bon, c’était une autre époque…
Ma note : 8,5/10
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