DIAMOND
DOGS
David
Bowie
1 - Future Legend (Richard Rodgers) 1:05
2 - Diamond Dogs (David Bowie) 5:56
3 - Sweet Thing (David Bowie) 3:39
4 - Candidate (David Bowie) 2:40
5 - Sweet Thing (Reprise) (David Bowie) 2:31
6 - Rebel Rebel (David Bowie) 4:30
7 - Rock 'n' Roll With Me (David Bowie, Warren Peace) 4:00
8 - We Are the Dead (David Bowie) 4:58
9 - 1984 (David Bowie) 3:27
10 - Big Brother (David Bowie) 3:21
11 - Chant of the Ever Circling Skeletal Family (David Bowie) 2:00
Diamond Dogs
Musicien : David
Bowie
Parution : 24
avril 1974
Enregistré : octobre
1973 – février 1974
Durée : 38:25
Genre : glam
rock
Producteur : David
Bowie
Label : RCA
Musiciens :
David Bowie : chant, guitares, saxophones, claviers
Mike Garson : claviers
Herbie Flowers : basse
Tony Newman : batterie
Aynsley Dunbar : batterie
Alan Parker : guitare sur 1984
Tony Visconti : violons
Mon
avis : 1974 fut sans nul doute une grande année, ne
serait-ce que pour la simple et bonne raison que, d’un point de vue personnel,
ce fut celle de ma naissance, mais plaisanteries mises a part, 1974, ce fut
également, dans la longue et fructueuse carrière de ce véritable monument de la
musique populaire qu’est, encore de nos jours, David Bowie, l’année où sortit
son tout premier album post période « Ziggy »
et où ses anciens acolytes, Mick Ronson, Trevor Bolder et Mick Woodmansey
furent abandonnés sur le bord du chemin, le sieur David Robert Jones ne
conservant que Mike Garson, apparu pour la première fois dans l’exceptionnel Aladdin Sane,
l’année précédente. Mais en dehors du côté plus ou moins historique de la
chose, plus qu’un changement de casting, c’est vers une véritable évolution
musicale que ce Diamond Dogs nous
entraine puisque, avec cet opus, Bowie marque un tournant, son style ayant
tendance à se métisser de plus en plus pour tendre vers la soul américaine,
même si, ici, elle n’est présente que sur quelques titres, l’ensemble restant
tout de même encore assez marquer glam rock… Un album, donc, à la frontière de
deux styles bien différents, de deux périodes de la vie de Bowie, mais aussi et
surtout, une espèce de concept album où le chanteur aux yeux vairons, n’ayant
pas pu obtenir les droits de l’œuvre d’Orwell, 1984, nous livre sa propre vision d’un futur proche dominé par une
dictature : s’inventant un nouveau avatar, Halloween Jack, Bowie nous
livre une prestation bien plus glaciale et sombre que celle de ses albums
précédents, où certes, les bonnes chansons ne sont pas absentes – Diamond Dogs, Rock 'n' Roll With Me, 1984,
pour ne citer que quelques exemples – mais où les grands titres, se font plus
rares – en fait, seul Rebel Rebel,
avec son coté stonien, se démarque franchement du lot. Du coup, avec un disque
qui tient davantage du concept album qu’autre chose, un disque au son plus brut
– Bowie ayant repris la guitare – mais non dénué de charme, un disque où le
glam rock cède peu à peu sa place à la soul – 1984 est l’exemple type – et où reprises et autres bruits bizarres
se font entendre ici ou là, il apparait que Diamond
Dogs, malgré ses qualités, me semble inférieur à ce que Bowie avait fait
jusque-là et ce qu’il fera pas la suite, une suite qui, justement, le fera
traverser l’Atlantique pour d’autres
aventures là où beaucoup ne l’auraient jamais attendus…
Points Positifs :
- C’est avant tout un album de
transition, Bowie abandonnant petit à petit le glam rock qui avait fait sa
gloire (avant qu’il ne devienne une parodie de lui-même) pour s’ouvrir à
d’autres horizons, ici, la musique noire américaine qui accouchera, un an plus
tard, de Young Americans, bien plus
abouti.
- Attention, c’est un concept album
avec tous les défauts que l’on peut trouver dans ceux-ci, mais aussi, ne le
cachons pas, les qualités, comme une cohérence de son de bout en bout.
- Dans l’ensemble, la
quasi-intégralité des titres de cet opus sont plutôt bons : Diamond Dogs, Rock 'n' Roll With Me, 1984, Sweet
Thing et, bien entendu, le très stonien Rebel
Rebel.
- Faut aimer le style de la
jaquette mais bon, comment ne pas reconnaitre que ce Bowie en chien, il est
devenu mythique 40 ans plus tard !?
- Sacré Bowie : il n’a pas le
droit de reprendre 1984 de George
Orwell mais il nous pond deux chansons intitulées 1984 et Big Brother !
Points Négatifs :
- Musicalement, même si le son
reste franchement correct, il faut reconnaitre que cela reste inférieur aux
disques précédents et même si certaines évolutions de style sont intéressantes,
le coté concept album avec ses bruitages et ses chiens ne viennent pas arranger
les choses.
- Si les titres de qualité ne
manquent pas, il manque des grands titres, en dehors de Rebel Rebel.
- J’ai toujours trouvé qui manquait
un petit je ne sais quoi qui aurait pu faire toute la différence : j’aime
bien cet album, j’aime bien la plupart des chansons de celui-ci, mais…
Ma note : 7,5/10
1 commentaire:
Merci pour cette présentation !!!
Personnellement j'adore cet album. Je le considère même "essentiel".
Je viens d'en faire une reprise totale !
La page que je consacre à l'album (avec liens Sound Cloud) se trouve ici !
https://www.facebook.com/pages/Diamond-Dogs-Revisited/757544164308655
Cordialement.
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