PROMÉTHÉE
– LE SPARTIATE
La
guerre prend une autre tournure et les cartes sont redistribuées. Les hommes ne
sont plus seuls dans leur combat pour la survie, mais leurs alliés ne sont pas
ceux que l’on croit... Dans le futur, Dillon et Murray mesurent l’étendue des
dégâts après le cataclysme alien. Ils assistent à une rixe entre deux factions
aliens visiblement ennemies et font la douloureuse expérience d’un contact avec
un pilote de la faction dissidente. En 2019, les soldats du général Wandmacher
arrivent à Washington avec un alien prisonnier. La guerre va prendre un autre
visage.
Prométhée – Le Spartiate
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 06
juin 2018
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Comme il
devenu de coutume, depuis quelques années, sensiblement deux fois par an, nous
avons droit a un nouvel album de Prométhée,
série de science-fiction du sieur Christophe Bec et dont, malgré le temps qui
passe, on ne voit toujours pas le bout ; d’ailleurs, sur ce point, lui-même
le sait-il !? Ainsi, après un premier cycle qui, ma foi, aurait put s’achever
par la destruction de l’humanité, Bec et son compère Raffaele – toujours aussi
peu précis lorsqu’il doit dessiner certains visages ou les scènes d’actions –
se sont donc attelés a une suite,
suite dont, au départ, on pouvait se demander a quoi elle pouvait servir mais
qui, accessoirement, n’est pas si inintéressante que cela… Enfin, du moins pour
les nombreux fans qui, comme moi, aimeraient bien connaitre, un jour, le fin
mot de l’histoire. Et donc, voilà Le Spartiate, dix-septième tome de la saga
et, après lecture de ce dernier, que dire ? Tout d’abord, on ne change pas
d’un iota le déroulement scénaristique de cette saga de SF et l’on retrouve
donc tout un tas d’intrigues et de sous intrigues qui se déroulent en parallèle
– mais pas forcément a la même époque – ce qui fait que, mine de rien, il est
facile de s’y perdre par moments. De plus, si certains personnages sont plutôt plaisants
à suivre, ce n’est pas le cas de tout le monde et l’on peut même être dubitatif
quand a la mise en avant de certains. Ensuite, Prométhée oblige, on se coltine a nouveau des dialogues a n’en plus
finir, ce qui fait que, une fois arrivé a la dernière page, on a l’impression
qu’il ne s’est pas passer grand-chose… ce qui, pourtant, est plutôt faux
puisque, en effet – et ce dix-septième tome le confirme bien – certains événements,
certains dialogues, font, petit a petit, avancer le schmilblick, oh certes, a
une vitesse qui ferait passer un escargot pour un sprinter, mais tout de même…
Bref, rien de bien nouveau sous le soleil, Prométhée
poursuit très tranquillement son petit bonhomme de chemin, a vitesse de
sénateur, certes, mais bon, le fan étant habituer, il poursuivra la lecture de
cette BD en attendant, qu’un jour prochain, il ait droit a la conclusion…
Points
Positifs :
- Même
si l’on reste loin de la qualité du premier cycle – du moins, des débuts de celui-ci
– il est évidant que cette suite n’est pas inintéressante et que, album après
album, on retrouve avec un certain plaisir, mais aussi avec curiosité, un
univers, des personnages et une intrigue qui nous sont familières. Du coup,
sans être meilleur ni pire que ses prédécesseurs, ce dix-septième volume de Prométhée ravira les fans qui aimeraient
connaitre le fin mot de l’histoire.
-
Même si toutes les intrigues en parallèle ne se valent pas, il est clair que
tout cela est par moments captivant a suivre, surtout que certaines d’entre
elles méritent le détour et font vraiment avancer l’intrigue – doucement,
certes, mais un peu quand même.
-
Malgré ses défauts, il est évidant qu’à la lecture de ce énième tome de Prométhée, il apparait que Christophe
Bec donne l’impression de savoir parfaitement où il va. D’ailleurs, il aura tissé
une toile scénaristique complexe mais intéressante.
Points
Négatifs :
- Encore
et toujours certaines phases de dialogues a n’en plus finir, des tonnes et des
tonnes de texte, a croire que certains personnages ne savent pas aller au but
lorsqu’ils ouvrent leur bouche. Au bout d’un moment, cela lasse, surtout que ça
ralentit énormément l’avancée de l’intrigue.
-
Stefano Raffaele n’est pas un mauvais dessinateur, loin de là, mais autant il
est capable de nous pondre des planches magnifiques, autant il a toujours
autant de mal sur les visages, les scènes d’actions, etc.
-
Même le fan le plus ultra de Prométhée reconnaitra que tout cela est d’une
longueur indicible : mine de rien, cela fait des années que la série a
débutée et on n’en voit toujours pas le bout, surtout qu’au train où avancent
les choses, on peut craindre que la conclusion n’arrive pas de si tôt !
Ma
note : 7/10
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