LA
DAME DE FER
Margaret
Thatcher, atteinte de la maladie d'Alzheimer, se remémore tous les instants qui
ont fait sa vie, de ses parents épiciers à sa première élection à la Chambre
des communes, de son mariage avec Denis Thatcher à son élection à la tête du
Parti conservateur, de son passage au secrétariat d'État à l'Éducation à la
guerre des Malouines, des grandes grèves aux manifestations contre la fiscalité
locale, qui entraînent sa chute en 1990.
La Dame de Fer
Réalisation : Phyllida
Lloyd
Scénario : Abi
Morgan
Musique : Thomas
Newman
Production : Film4,
Pathé, UK Film Council, Goldcrest Films International, The Weinstein Company
Genre : Biographie
Titre
en vo : The Iron Lady
Pays
d'origine : Royaume-Uni, France
Langue
d'origine : Anglais
Date
de sortie : 16 décembre 2011
Durée : 105
mn
Casting :
Meryl
Streep : Margaret Thatcher
Jim
Broadbent : Denis Thatcher
Olivia
Colman : Carol Thatcher
Anthony
Stewart Head : Geoffrey Howe
Richard
E. Grant : Michael
Heseltine
Susan
Brown : June
Michael
Pennington : Michael Foot
Angus
Wright : John Nott
Iain
Glen : Alfred Roberts
Julian
Wadham : Francis Pym
Nick
Dunning : Jim Prior
Alexandra
Roach : Margaret Thatcher jeune
Harry
Lloyd : Denis Thatcher jeune
Nicholas
Jones : l'amiral Leach
Roger
Allam : Gordon Reece
Nicholas
Farrell : Airey Neave
Matthew
Marsh : Alexander Haig
David
Rintoul : l'amiral Fieldhouse
Mon
avis : Je dois reconnaitre que c’était
avec une certaine curiosité que je me suis lancé dans le visionnage de cette Dame de Fer, biographie – forcément romancée,
on est au cinéma – de la seule femme Premier Ministre de Grande-Bretagne, je
veux bien évidement parler de Margaret Thatcher, alias Maggie pour les intimes.
Bien évidement, mon age y est pour beaucoup car ayant dépassé les 40 ans, celle-ci
fut l’une des figures les plus marquantes, politiquement parlant, de ma
jeunesse tout au long des années 80. Du coup, sans être un grand fan des
biopics, bien au contraire, je me suis dit qu’un long métrage mettant en avant une
telle figure pouvait valoir le coup, surtout que, en bien comme en mal, la Dame
de Fer avait de quoi mettre d’accord à la fois ses partisans comme ses plus
farouches adversaires, du moins, sur grand écran. Hélas, mille fois hélas,
malgré les louanges que j’ai put entendre, ici et la, au sujet de ce film, il
est très rapidement apparu que celui-ci n’allait pas me plaire… Non pas en
raison de la performance de Meryl Streep, effectivement impeccable et
franchement cohérente dans son rôle mais davantage quand au synopsis du film lui-même :
ainsi, si je m’attendais à suivre la carrière de cette politicienne hors-paire
qui marqua tant son époque, souvent en mal, ce ne fut nullement le cas et a la
place, a quoi ais-je eu droit ? A de longs, de très longs passages où l’on
suit une Margaret Thatcher vieillissante, limite sénile et qui ne cesse de discuter
avec son mari mort quelques années auparavant. Débile ? Sincèrement, oui,
surtout que, historiquement parlant, ce n’est nullement justifié mais en plus,
vu que les scénaristes passent leur temps à s’attarder sur ces passages inutiles,
la carrière politique de la dame, sa vie, bref, tout ce qui aurait put faire le
sel de ce film brille particulièrement par son absence, tout cela étant survolé
a la va-vite. Ajoutons à cela cette désagréable impression qu’en plus, nous
nous trouvons devant un scénario d’ensemble qui fait l’impasse sur une certaine
part d’ombre du personnage et vous comprendrez a quel point, pour ma part,
cette Dame de Fer fut une belle
déception.
Points
Positifs :
-
S’il y a bien une chose que l’on ne peut critiquer, c’est bel et bien la
performance de Meryl Streep, hautement crédible en Margaret Thatcher plus vrai
que nature, au point même que certains passages sont assez troublants.
-
La Dame de Fer peut, éventuellement,
intéresser ceux et celles de ma génération, c’est-à-dire, ceux qui l’auront
connu lorsqu’elle était au pouvoir et que, effectivement, a l’époque, c’était l’un
des dirigeants les plus importants au monde.
Points
Négatifs :
-
Mais pourquoi les maitres d’œuvres de ce film ont préférés s’attarder sur une Margaret
Thatcher vieillissante et à la limite de la sénilité plutôt que de nous montrer
son accession au pouvoir et son passage a la tête de la Grande Bretagne pendant
plus d’une décennie ?
-
Forcément, du coup, les amateurs d’Histoire et ceux qui s’étaient dit qu’ils
pouvaient en apprendre davantage sur la vie de Margaret Thatcher en auront eu
pour leur frais vu que l’impasse est faite sur une bonne partie de celle-ci.
Pour une biographie, c’est le comble !
-
Tous les passages où Margaret Thatcher discute avec son mari, mort quelques
années auparavant : non seulement c’est ridicule mais en plus, en quoi
cela apporte-t-il quelque chose au film ?
-
L’ensemble me parait plutôt complaisant vis-à-vis du personnage car si je ne
souhaite pas tomber dans la diabolisation facile de Maggie, dans La Dame de Fer, elle en deviendrait
presque hautement sympathique par moments.
Ma
note : 5/10
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