LA
NOUVELLE REVUE D’HISTOIRE 30 – LES FEMMES ET LE POUVOIR
Mai/Juin
2007
Les
femmes et le pouvoir
-
L’héroïsme au féminin
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Ces femmes qui ont marqué l’histoire
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Les dégâts du féminisme
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Les gardiennes de la cité romaine
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Terribles byzantines
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Le monde de l’amour courtois
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Yolande d’Aragon, la reine qui inventa Jeanne d’Arc
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Pouvoir ou bonheur ?
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De la Fronde au pouvoir des salons
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Le XVIIIème siècle, le siècle de la femme
-
IIIème République : portraits de femmes
- Editorial :
La guerre des sexes à déjà eu lieu
-
La naissance de l’absolutisme – Entretien avec Yves-Marie Bercé
-
L’Europe d’Homère et de Praxitèle
-
Les arabes et le savoir grec
-
Guillaume le taciturne
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Les mutineries de 1917
-
Le massacre de Mélouza
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Drôle de guerre d’Espagne !
-
Les laboratoires de la puissance américaine
-
L’historien et les tentations politiques
-
Les dessous du génocide rwandais
Mon avis :
Avec la critique de ce vieux numéro de La
Nouvelle Revue d’Histoire, datant de 2007, c’est un mini-événement qui a
lieu sur ce blog puisque, mine de rien, cela faisait des lustres que je ne vous
parlais plus de cette revue qui, pourtant, est, depuis les débuts du Journal de Feanor il y a huit ans, l’une
des plus représentées sur ce blog – pour rappel, il faut remonter a novembre
2014 et le soixante-quatorzième numéro de celle-ci, Été
1944, libération et épuration pour trouver ma dernière critique. La
raison de ce désamour pour la NRH ?
Un peu de lassitude dut a une thématique, l’entre deux-guerres et la seconde
guerre mondiale, qui revenait un peu trop souvent a mon gout, l’envie de passer
a autre chose, d’économiser d’un coté pour me lâcher de l’autre, pourtant,
malgré le fait que j’ai mis la NRH en
retrait pendant un peu plus d’un an, j’ai longtemps été tenté de me replonger
dans cette revue, surtout que, entretemps, pas mal de numéros plutôt intéressants
sont sortis… Et puis, finalement, il y a quelques temps, je n’ai pas pu
résister davantage et c’est donc par le biais d’un ancien numéro, datant, donc,
de 2007, que je renoue avec cette Nouvelle
Revue d’Histoire, magazine polémique, franchement marqué a droite, il faut
le reconnaitre, mais qui n’en reste pas moins, fort souvent, de qualité au vu
de ses thématiques. Et justement, celle de ce trentième numéro de la NRH était plutôt alléchante : Les
femmes et le pouvoir, tout un programme, donc, surtout qu’avec Elisabeth,
première du nom, en couverture, je m’étais dit que j’allais avoir droit a bon
nombre de portraits de femmes d’exceptions et qui ont marqué l’histoire de l’humanité.
Sauf que… sauf que, en fait, les choses ne se déroulèrent pas vraiment de la
façon que j’escomptais et si on a bel et bien droit a des portraits, ceux-ci occupent
six misérables petites pages – avec une grosse majorité de françaises, histoire
d’enfoncer le clou ! Mouais, mauvais départ, donc, pour ce numéro de la NRH censé me réconcilier avec la revue,
fort heureusement, la suite du dossier devient plus passionnante et, avec les
points d’orgues que sont les articles sur les impératrices byzantines et sur la
méconnue Yolande d’Aragon, on atteint des sommets qualitatifs qui m’ont rappelé
au bon souvenir des plus grandes heures de la revue. Hélas, la suite est
nettement moins engageante et le dossier s’embourbe alors dans les salons
parisiens au cours des siècles, faisant, accessoirement, totalement l’impasse
sur le sort des femmes dans le reste du monde, ce qui, selon moi, est plus que
problématique au vu de l’importance de la thématique… Du coup, ne nous le
cachons pas, le dossier principal déçoit et il faut donc se rabattre sur le
reste du magazine pour trouver quelque consolation et là, ma foi, les choses
deviennent tout de suite beaucoup plus intéressantes avec ces articles variés,
qui abordent thématiques et figures historiques avec, en point d’orgue, celui
consacré à Guillaume Ier d'Orange-Nassau, surnommé Guillaume le taciturne et,
ma foi, fort instructif. Bref, au final, vous l’avez compris, mes retrouvailles
avec La Nouvelle Revue d’Histoire n’auront
pas été à la hauteur de mes espérances avec ce numéro mi-figue, mi-raisin,
cependant, malgré un dossier principal par moments bancal, j’ai retrouver avec
plaisir tout ce qui me plaisait jadis dans cette revue, c’est-à-dire, la
qualité de son contenu, le choix de thématiques originales ainsi que la mise en
avant de figures historiques rarement abordées dans la presse du genre, alors
certes, ce trentième numéro de la NRH
ne fut pas parfait mais, au moins, il m’aura permis de me réconcilier avec
cette revue et, quelque part, c’est le principal !
Points
Positifs :
-
Dans le dossier principal, la partie consacrée aux impératrices byzantines
ainsi que celle qui revient sur la méconnue Yolande d’Aragon, celle qui fit
Jeanne d’Arc.
-
L’article sur Guillaume d’Orange, alias Guillaume le taciturne, figure
historique majeure aux Pays-Bas mais franchement méconnu chez nous.
-
Dans l’ensemble, la NRH est une revue
fort bien écrite, souvent intéressante et qui traite d’une multitude de
thématiques variées et parfois peu connues. Bien entendu, on retrouve tout cela
dans ce numéro.
-
Les articles divers sont, quasiment tous, forts instructifs et tout à chacun y
trouvera son compte, selon ses préférences.
Points
Négatifs :
-
Le dossier principal, incontestablement, alors qu’il y avait tant a faire.
-
Mais pourquoi après un bon démarrage, ce fameux dossier, au bout d’un moment,
ne traite plus que des salons parisiens et des françaises ? Quid du reste
du monde, autrement plus vaste !?
-
Six petites pages, uniquement, pour nous présenter les femmes les plus
marquantes de l’histoire, c’est trop peu, surtout qu’en plus, on se coltine
encore un peu trop de françaises.
Ma
note : 6,5/10
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