MONSTRES
DES LACS ET DES OCÉANS
« Aucun individu
doué de bon sens n’aurait pu imaginer que le cachalot et le calmar géant
puissent exister. En comparaison, le grand serpent de mer n’a rien de
particulièrement remarquable si ce n’est son habileté à nous échapper »
Arthur C. Clarke. Marqué d’abord par la légende puis le sensationnel, le grand
serpent de mer a enfin quitté le domaine de l’irrationnel pour entrer dans
celui de la science. Les calmars et poulpes géants n’ont pas été mieux lotis
et, jusqu’à leur reconnaissance officielle par des zoologues vers la fin du XIXème
siècle, leur histoire à été tout aussi mouvementée. Hélas, le monde
scientifique se refuse toujours à franchir le pas et à considérer, ne serais-ce
que possible, l’existence d’espèces marines colossales. Et pourtant… Si le
requin baleine – un monstre de 15 à 20 mètres pesant jusqu’à 20 tonnes – est désormais
bien identifié, il reste à expliquer les traces de dents trouvées sur des
coques de navires, apparemment causées par des espèces plus gigantesques encore…
Dans ce livre rigoureux et passionnant, l’auteur nous embarque pour un voyage
au long cours sur toutes les mers du globe à la rencontre des habitants secrets
des profondeurs aquatiques.
Monstres des lacs et des océans
Auteur
: Richard
D. Nolane
Type
d'ouvrage : Cryptozoologie
Première
Parution : 01 novembre 1993
Edition
Française : 01 novembre 1993
Titre en
vo : Monstres
des lacs et des océans
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Vaugirard
Nombre
de pages : 278
Mon avis :
Il y a de cela environ deux ans et demi, en aout 2013, je vous parlais sur ce
blog de Autrefois
les Extraterrestres – Mythes et réalités, sans nul doute l’un des
bouquins que j’ai le plus lu et relu au cours de ma vie. Ecris par un certain
Richard D. Nolane, accessoirement, également scénariste de BD, cet ouvrage,
bien plus sérieux et intéressant qu’on pourrait le penser de prime abord, n’était
en fait que le premier d’une petite série consacrée, par l’auteur, a des
thématiques parascientifiques comme, l’ufologie, donc, mais aussi, la Cryptozoologie
ou, science des animaux cachés – Yéti, serpent de mer, Nessie, molosses et
félins britanniques, etc. Et donc, parmi ces bouquins du sieur Nolane consacré
a ces créatures légendaires que la science officielle ne reconnait pas, il y
avait, pour commencer, celui qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire, ce Monstres des lacs et des océans, ouvrage
qui, comme son nom l’indique, met en lumière des animaux comme les serpents de
mers, les calmars gigantesques, les créatures lacustres ainsi que pas mal de
géants oubliés. Bref, un ouvrage destiné avant toute chose aux amateurs du
genre et qui, bien entendu, fera rire la plupart des gens, sauf que, comme pour
Autrefois les Extraterrestres, les
choses apparaissent rapidement bien plus complexes qu’on pourrait le penser. En
effet, et, en agissant comme lors de son livre sur les apparitions d’ovnis au
cours des âges, Richard D. Nolane nous bombarde de multiples témoignages, tous
plus troublants les uns que les autres, et ce, sans oublier de signales au
passage quelques contre-exemples et autres canulars – quoi que, il faut le
reconnaitre, en petit nombre – eux aussi familiers des habitués du genre. Du
coup, la lecture de ce Monstres des lacs
et des océans devient très rapidement troublante car bon, comment dire, même
si on se doute que tous les témoignages cités par l’auteur ne sont probablement
pas tous à prendre au pied de la lettre, il en reste un grand nombre (fait par
des officiers de la marine et autres personnes assez sérieuses) que l’on ne
peut remettre en doute. Et, du coup, comment ne pas se dire que, oui, l’otarie
a long cou doit bel et bien exister, un peu partout dans le monde, que oui, l’Architeuthis
n’est en fait qu’un petit représentant d’espèces de calmar tout bonnement colossales,
que oui, dans les jungles africaines ou malaises, il doit subsister des
créatures fort étonnantes et que, oui, finalement, vu que l’on connait fort mal
encore les profondeurs marines, qui sait ce qu’il nous reste a y trouver ?!
Bref, un fort bon essai cryptozoologiste qui n’est peut-être pas le plus
complet du genre mais qui, pour une entrée en matière au cas où vous souhaitez
en savoir davantage sur le sujet, rempli parfaitement son rôle.
Points
Positifs :
- Une
multitudes de témoignages, de cas de rencontres ayant eu lieu un peu partout
dans le monde, et ce, depuis des siècles, et qui fait que l’on ne peut s’empêcher
de se dire que notre bonne vieille Terre, ou, plutôt, ses espaces marins et
lacustres, cache encore bien des secrets et moult créatures fascinantes.
-
Otarie a long cou, Calmar Colossal, loutres géantes, poulpes colossaux, mégalodons,
descendants des sauropodes, et beaucoup d’autres encore parsèment ses pages,
pour notre plus grand plaisir.
-
Richard D. Nolane n’hésite jamais à pointer du doigt les supercheries ou les
témoignages discutables, et, mine de rien, la chose est plutôt rare dans ce
genre d’ouvrages.
Points
Négatifs :
- Même
si je suis persuader qu’il y a bel et bien une colonie de créatures inconnues
dans le Loch Ness (et ailleurs), probablement des otaries a long cou, je trouve
que, dans ce chapitre, l’auteur fait un peu trop confiance a certains
témoignages légèrement discutables.
-
Parfois, il y a tellement de témoignages que l’on s’y perd, surtout lorsque Nolane,
a plusieurs reprises, revient, cent pages plus tard, sur telle rencontre, tel
témoin, tel scientifique qui a étudié le cas. Bon, on dira que c’est la
richesse de la chose qui vaut cela.
-
Les requins géants sont peu abordés, idem pour les créatures africaines –
pourtant, il y aurait beaucoup a dire sur le Mokélé-mbembé.
Ma
note : 7,5/10
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